Chapitre 14 ~ Georgie le thug

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Astrid et moi jouons aux bavboules en attendant que Mary se sorte enfin de son lit. Elle nous avait dit de la réveiller mais impossible pour nous de le faire. Elle dormait à point fermés et nous n'avons rien pu faire pour la sortir de son sommeil. Alors Astrid et moi, nous sommes sorties de la chambre sans elle et nous avons pris notre petit déjeuner.

- Et 10 points de plus pour moi ! Astrid t'es vraiment pas terrible aujourd'hui. Je t'ai vu en meilleure for... Oh Mary t'es enfin réveillée !

Elle nous lance un regard accusateur.

- Je vous avais demandé de me réveiller en même temps que vous, et quand je me lève je ne vous vois même pas dans la chambre et je me rend compte qu'il est 10:30 !

- Désolé, mais tu es réellement inreveillable, rigole Astrid. On t'as même secouée ! On allait quand même pas te sauter dessus, t'aurais réveillé toute la maison en criant de surprise.

Mary rit franchement puis elle se joint à nous pour une nouvelle partie. Nous jouons un petit moment lorsque elle remarque soudainement quelque chose... Ou plutôt quelqu'un !

- Attendez ! Dit-elle en se mettant sur ses deux pieds. Ça serait pas Draco a l'intérieur ? Je crois qu'il y a meme Crabbe et Goyle...

- Ils viennent sûrement manger et ils vont sûrement aller a leur endroit secret, je murmure. On n'a qu'à les suivre cette après midi. On pourra enfin découvrir ce qu'il se passe.

- Rentrons ! déclare Astrid en se levant. C'est bientôt l'heure de manger de toute façon.

Nous nous dirigeons vers ma maison et je vois bien que ce qu'il se passe tracasse Mary. En plus, comme les aventures de Georgie concernent Draco et sa bande, c'est certain que ça ne lui plait pas ! Elle déteste Draco presque au même point que Pansy, c'est pour dire... Nous rentrons par la baie vitrée donnant sur ma salle à manger. Les garçons s'approchent de nous, surement pour nous saluer.

- Oh salut, nous lance Draco. 

Puis il regarde mes deux amies et ajoute: 

-Je savais pas que vous étiez là.

- On jouait aux bavboules dans le jardin, réplique sèchement Mary en faisant la grimace.

A ce moment là, un blanc gênant s'installe entre nous tous. Heureusement, maman arrive et rompt le silence.

- Votre père viens manger. Il a pu se libérer de son travail pour être avec vous.

Je ne peux m'empêcher de sourire de toutes mes dents. Je suis si contente ! Habituellement, il ne rentre presque jamais, ce qui fait que je ne le vois pratiquement pas. 

- Parfait ! Il commençait à vraiment me manquer. Le fait que je revienne seulement pour deux semaines et qu'il ne soit pas là me chafouine, j'avoue.

Ma mère sourit tendrement et je viens lui faire un câlin. Et non, c'est pas parce qu'il y à Draco que je vais arrêter d'aimer ma maman et de lui faire des câlins sous prétexte que ca fait "bébé". Les filles et moi prenons les assiettes et les couverts posés sur le plan de travail et les emmenons dans la salle à manger afin de mettre la table.

La porte d'entrée s'ouvre et mon père apparaît. Je me jette dans ses bras, bientôt suivie par les jumeaux, Sheldon et Missy. Ils nous serre tous ses bras puis il salue le reste de la maison. Nous nous installons autour de la table et, il faut avouer, nous sommes un peu serrés. Maman apporte une multitude de plats cuisinés par ses soins et nous nous servons tous. Le repas est délicieux, je suis fière de maman.

Une fois la table débarrassée, les filles et moi montons dans ma chambre, tandis que les garçons vont dans celle de Georgie. Mary s'arrete soudain et nous regarde avec une idée derriere la tête.

- Peut être que si on écoutait a la porte, on en saura plus, dit-elle en ne parlant pas trop fort pour qu'ils ne nous entendent pas.

- Écouter a la porte ? Mary... Ils pourraient nous remarquer, je réponds, inquiète.

- Si ça se trouve ton frère est en danger ! C'est quand même Draco... Ses parents sont des manges-morts et ça m'étonnerait pas que lui aussi ainsi que Crabbe et Goyle. Je m'inquiète pour lui et tu devrais en faire autant je pense !

Je soupirs mais accepte finalement. Nous nous approchons discrètement et collons nos trois oreilles contre la porte de la chambre en face de la mienne. Ils ont l'air en pleine conversation et j'arrive à enfin percevoir ce qu'ils disent. Draco lui parle.

- ... Il n'est pas content Georgie !

- Je sais Draco mais...

- Il n'y a pas de mais ! Tu déçois le Seigneur des Ténèbres ! Tu te rends compte !?

- Drac..

- Il veut te voir ce soir, sinon il ne tardera pas à s'attaquer à toute ta famille. C'est ce que tu veux !?

- Non.

Je ne veux plus en entendre plus. J'en ai assez ! Je cours vers ma chambre et m'enferme dans celle-ci. J'ai mal intérieurement. Et je suis triste. Pour mon frère, pour tout ce qu'il doit endurer ! Mais comment est ce qu'il s'est mit dedans cette sombre affaire !? Mes deux amies me rejoignent dans ma chambre et prennent bien soin de fermer correctement la porte.

- Jane, me dit Mary, désolée j'aurais pas cru... J'aurais pas cru que c'était si grave. Je sais pas quoi fai...

 - T'AS PAS L'AIR DE TE RENDRE COMPTE ! ON PARLE DES FORCES DU MAL ET DE CELUI-DONT-ON-NE-DOIT-PAS-PRONONCER-LE-NOM !

J'avait dit ça avec tant de violence et de haine. De haine contre Draco et tous les autres qui l'avaient mis là dedans ! Les filles sont silencieuses, elles semblent réfléchir. Moi aussi je réfléchis, trop même, à un tel point que j'en ai mal à la tête.

- C'est décidé, dis-je en me levant, je vais parler à mon frère.

Je sors de ma chambre et toque contre la porte de celle de mon frère. Je ne prends pas la peine t'attendre la réponse que je rentre, déterminée à régler cette histoire. J'attrape Georgie par le poignet et le traîne hors de la piece sous les regards ébahis de ses compagnons. Je l'emmène dans la salle de bain; c'est la seule piece assez grande pour deux et qui comporte un verrou.

Ils me demande pourquoi on est enfermés dans une salle de bain. Je ne lui réponds pas et m'assois sur le rebord de la baignoire. Je commence alors un long monologue qui dit tout depuis le début; nos suspicions, nos plans, la conversation écoutée. Je vois son visage se décomposer au fur et à mesure que je parle. A la fin de ma tirade je lui exige des explications. 

Sa réaction dépasse tout ce que j'aurais pu imaginer. Mon frere se met à pleurer, et pour de vrai. Je suis quelque peu désemparée et je fais alors ce que toutes les sœurs auraient fait, je le prends dans mes bras. Il pleure sur mon épaule un petit bout de temps et, une fois qu'il se sent prêt, il me raconte tout.

- J'ai accepté ce que tu-sais-qui m'offrait en échange, me dit-il, de l'argent.

- Mais Georgie ! Pourquoi tu avais besoin d'argent ?

- J'ai fais une connerie Jane je sais... Mais j'avais besoin de cet argent.

- Pourquoi ?

- C'est... C'est... C'est Draco ! Lui et les gars me rackettent. Si je ne lui avait pas donner l'argent, Dieu sait ce qu'il aurait pu faire. Son père et très puissant et les manges morts sont de sont côté. J'avais peur Jane...

Je n'en reviens pas ! Comment un garçon comme lui peut subir une telle chose. Nous parlons encore un petit moment puis je le laisse repartir, avec la promesse de l'aider de tout mon possible. 


Je retourne dans ma chambre mais je ne suis pas d'humeur à faire la fête. Heureusement que j'ai les filles avec moi. Elles sont des amies géniales et je peux toujours compter sur elles pour me  remonter le moral quoiqu'il arrive.



(CE CHAPITRE EST NUUUUUL VOILA)

HOGWARTS SCHOOL ADVENTURE: JaneOù les histoires vivent. Découvrez maintenant