[MHA] Je hais ce monde... - Tome 1 - Terminé

Chap 11 : Sortie Nocturne Et Volonté De Protection

(le dessin c'est moi qui l'ai fait, il est censé représenter Yukio)

Dernier passage du chapitre précédent :

N'ayant pas la possibilité de sortir de la pièce, je me tourne vers les fenêtres. Une fois arrivé à leur niveau je mets ma main droite sur la poignée et appuis légèrement. Une douleur sourde m'envahit le bras, je l'ignore et continue mon geste. Une fois le loquet du mécanisme déverrouillé je pousse la fenêtre à bascule. Cependant celle ci bloque. Je pousse plus fort mais rien. Des fenêtres anti suicide...

Abandonnant l'idée que je puisse plus l'ouvrir, je présenta mon visage à la légère brise nocturne. Le vent frais me faisait du bien.
La lune se dessinait au loin dans le ciel. De part sa position je pus dire qu'il était aux alentours de minuit.

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Pdv Yukio:

En possession de l'accord de madame Murakami concernant le changement de la constitution des chambres, j' emmena Eijiro dans le réfectoire.
Je pris deux plateaux ainsi que deux petites assiettes de riz au curry. Je les pose entre mon ami et moi.

Moi: tiens Eiji, mange un peu s'il te plaît.

Eijiro : s'il me plaît ? Tu sais que je n'en ai pas envie Yukio, mais merci d'avoir essayé.

Oula...

Moi: si ce n'est pas pour toi, fait le pour moi alors.

Je pris sa cuillère et la remplie d'un peu de contenu de son assiette. Ceci fait je lui tendis. Au bout d' une trentaine de secondes de contemplation de la cuillère il ouvrit un peu la bouche. Je lui mis donc la cuillère dans la bouche.
J'avais recommençé deux fois, quand il se tourna vers moi les yeux vitreux.

Eijiro: il avait le même regards que...

Moi: je m'en doute mais tu vois, la différence c'est qu' il n'a rien fait. Aucun de nous deux n'a été blessé Eijiro.

Eijiro: si il fait ça à cet âge là, imagine plus tard..

À ses derniers mots, je compris ou il voulait en venir. Moi qui avait tendance à voir uniquement le bon en chacun de nous, je venais de comprendre : il allait suivre le mauvais chemin s'il n'était pas suivie dès à présent. Et un autre gars comme lui dans la nature...
Il fallait que je mène l'enquête. Pas pour moi même ni pour Eijiro, mais pour éviter d'autres Eijiro. J'avais eu du mal à le sortir de ses idées destructrices et auto destructrices, je ne voulais pas qu'il '' rechute '' dans tout les sens du terme ni que d'autres personnes subissent ce qu'il avait vécu.
Suite à cette réflexion je me suis levé et suis allé m'asseoir à côté de mon ami de l'autre côté de la table.

Moi: Eiji?

Eijiro: hmmm...?

Eijiro: ne t'inquiète pas, je ferais tout pour qu'il parte d'ici pour toi, et qu'il ne puisse jamais faire de mal à quiconque.

Eijiro se laissa alors tomber sur mon épaule. D'un mouvement affectif je lui ai alors entouré les épaules.
J'avais pris l'habitude de le réconforter. Je trouvais son odeur réconfortante aussi. Pour moi, il était comme le petit frère que je n'avais jamais eu, ou tout du moins, si j'en avais un, que je n'avais jamais connu.

Au bout d'un moment j'ai retiré mon nez des cheveux rouges de mon ami pour regarder aux alentours. Monsieur Fukuyami regardait du coin de la pièce le reste de la salle. Il arborait un regard pensif presque inquiet. Je le fixait. Au bout d'un moment il croisa mon regard et me demanda d'un signe de main si nous étions décidé à y aller, je dis oui d'un signe de tête. Il s'est alors décollé du mur et commenca à se diriger vers nous.