Chapitre 14

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Mes yeux s'écarquille. Quoi ? aurai-je aimé hurler.

- Cébren, montre-moi ton bras.

Pétrifiée, je ne réagis pas.

- S'il te plaît... Je voudrai être sûr d'une chose.

Pas de réaction. Mes oreilles bourdonnent et je reste figée comme si quelqu'un me retenait avec un couteau dans le dos. Je regarde par dessus son épaule depuis tout à l'heure, et lui ne remarque rien. Il se met enfin à tourner la tête dans ma direction en voyant quelqu'un se faire déchiqueter à deux mètres de nous même pas. Un filet noir est dans sa bouche, comme si on l'étranglait. Ses yeux ne sont pas noirs, mais blanc. Son ventre est grand ouvert, percevant son cœur battre et ses autres fonctions en mouvement mais un Aikumanji entre dans le cœur et il se stoppe. En voyant le filet noir ressortir de la bouche, en même temps, Alex et moi ne prenons même pas la peine de se regarder et disons :

- Vite.

Sans prendre le temps de bondir, on cours déjà dans les rues. Un monstre surgit devant nous.

- Nous sommes dans l'allée où il y a le plus d'Aikumanjis ! s'écrie Alex en allant devant moi en brandissant son arme.

Il tire, une fois, deux fois... Puis, gardant sa position, il ne tire plus.

- Qu'est ce que tu fais ? m'égosillai-je. TIRE !

- Je n'ai plus de... Balles.

Poussée par la peur, je me retourne et voit d'autres Aikumanjis. Soudain, je sursaute lorsque Alex me prend par la taille et lève son arme vers le toit.

- Qu'est ce que tu...

Avant même de terminer ma phrase, un petit filet noir sort de son arme s'accrochant au toit de l'immeuble géant. Sentant plus le sol à mes pieds, je comprends qu'il nous hissent jusqu'au toit. Je regarde en bas. Les Aikumanjis nous suivent !

- Ils volent ! crié-je.

- Sans blague ? Repousse-les !

- Mais comment ? On passe à travers ces bêtes là !

Mais il ne répond pas. Un Aikumanji arrive à toute vitesse et, m'apprêtant à recevoir le monstre, celui-ci se cogne ferment à trois centimètres de moi, comme électrocuté et retombe au sol. Les autres l'imitent et tous leurs arrivent la même chose.

Nous arrivons enfin en haut et nous posons.

- Les Aikumanjis ne peuvent pas voler aussi haut, m'explique Alex, le teint livide. Enfin, normalement...

Nous écoutons si ils viennent. Mais aucun ne nous parviennent. On a réussit ! Soulagé -presque- Alex se relève et regarde la ville. Ma gorge est trop sèche pour que je parle. Il regarde au loin, le regard das le vague. Je me relève doucement et vient à ses côtés. Je relève la manche de mon haut et lui montre le petit trou. Il tourne la tête, prend mon bras et examine. Un long silence s'installe entre nous. J'ouvre la bouche en premier :

- A... Alors ?

Il ne répond pas, relève sa manche et met son bras à côté du mien. Il a exactement le même petit trou.

- La simulation.

La simulation ! Mais oui ! C'est ça dont je ne me rappelait plus ! Je dois le garder en mémoire... Mais, quelque chose me tracasse.

- Comment t'en souviens-tu ? m'intriguais-je.

- Je suis coincé ici à vie, et seuls ceux qui sont coincés se souviennent de leur simulation. Et, quand ils ont trop peur, plus que ça, ça saigne.

Les HooperTahanan ng mga kuwento. Tumuklas ngayon