I. La Fin ?

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Je sentais le vent sur ma peau. Les lents battements de mon cœur dans mon esprit et sous ma poitrine. La chaleur émanant d'en-dessous moi. Les douleurs pétrifiaient mes muscles, mes articulations. Elles étaient tellement fortes qu'elles devenaient des fantômes. Je ne les sentaient plus. Avaler ma propre salive devenait de plus en plus difficile. Un bruit sourd bourdonnaient dans mes oreilles. Comme si il me protégeait des bruits environnants...

La source de chaleur se déplaçait. Elle se posa sur mon front. Mes paupières s'ouvrirent d'elles même. Il pleuvait au dessus de moi. Des larmes ? mais de qui... Je la reconnue.

Je l'aimais tellement, quant elle était au près de moi, je me sentais plus fort, en confiance. Je voulais la réconforter.

"Ne pleure pas Ochaco."

Elle me parlait, elle criait mais je n'entendais pas. Ma main se posa sur sa joue et lui laissa une trace rouge. Elle attrapa ma main. Elle se frottait contre celle-ci sans que je ne puisse sentir le moindre contact. J'étais juste une âme dans un corps insensible, inanimé, inaudible, inerte. Je ne comprenais que faiblement la situation.

C'était la dernière fois que j'allais la voir. Mais, je ne voulais pas partir sans lui dire au revoir. Je me battais pour prononcer son nom mais mes lèvres... Ou était-elles déjà ?

Brusquement, elle tourna la tête. Son bras se sur-leva un peu. Je vis tout, la poussière, les bâtiments, les corps et le sang. On s'était battus du mieux qu'on avait put. On ne devait rien regretter mais c'était plus fort que moi, je ne voulais pas perdre la vie et la laisser derrière moi. Tout devenait très lent et sombre. Non ! Mes paupières réduisaient mon champ de visions,  Je ne veux pas mourir, arrêtez... Une faible lumière apparue au loin. Quelqu'un se battait encore là-bas, il criait... Peut-être souffrait-il ? KACCHAN !! Je ne veux pas partir...

On ne sait pas quand il va se réveiller...
                On t'aime Izuku revient-nous !
         Un mois est déjà passé

Tu m'entends ?
         Il a dit de ne pas perdre espoir.
Réveille-toi...
Fait moi un signe.
             Je ne peux pas vivre sans toi.

Je t'aime Deku.

~~~
- KATSUKI !!

La lumière éblouissante de la pièce m'aveuglait. Une femme vêtu de blanc tenait un plateau. Elle me regarda avec de grand yeux ébahies,  laissa tomber son plateau et se mit à crier. Mes yeux se fermèrent à nouveau. Je mis du temps avant de les re-ouvrir comme si  je me réveillais. Des cris me réveillèrent. Comme si ils m'appelaient.

- DÉGAGEZ ! JE VEUX LE VOIR ! JE VEUX LE VOIR ! IL EST À MOI !! JE VAIS VOUS CREVER !! VOUS MÉRITEZ PA...

-Katsuki...? Tu es déjà là ?

-Je suis arrivé dès qu'on m'a dit qu'il s'était réveillé.

Toutes ses voix, je les connaissais.

- Je dois vous prévenir il s'est rendormis son corps est encore très fatigué on vous rappellera..

Non, je voulais les voir. De façon naturel j'allais m'exprimer mais juste un bruit sortit de ma bouche. Un peu comme un grognement. La porte de ma chambre s'ouvrit d'un coup de manière explosive. Je le vis, son visage, ses yeux remplis de larmes et ornementés de cernes. Il me serra contre lui. Il était si chaud. Je sentais son corps vivre, bien plus que le mien. Il m'aida à me tenir assis, ses larmes coulaient mais il souriait. J'avais dut mal à comprendre mes émotions à moi. Et puis, elle arriva. Ma mère ,dans la pièce. Tenant un mouchoir blanc. Elle s'effondra en larme. Katsuki me cala contre le mur et alla soutenir ma mère qui s'avançait vers moi. Je ne pus rien faire d'autre que sourire. Leurs visages traduisaient tellement d'émotions en même temps.
Après quelques temps et explications du médecin, on s'adressa à moi. J'avais beaucoup de mal à saisir la situation.

- Comment te sens-tu Midorya ?

J'hocha la tête de haut en bas pour dire oui, bien malgré quelques gênes que je ressentais à causes des perfusions et des tuyaux qui m'aidaient à respirer.

- Est-ce que tu peux parler ?

-.. Ui

J'étais surpris d'entendre ma propre voix. Elle était assez aigu et j'avais comme quelque chose bloquer dans la gorge. C'était très gênant. Katsuki fronça les sourcils. Ma mère me tenait la main. Ils m'inquiétaient tous.

- Quel est la dernière chose dont tu te souviens ?

Je ne me souvenais de rien, des souvenirs ,mais... trop flous pour les identifiés. Mais je sentais que ça allait revenir.

-... J'sais plus

Ça m'énervais de ne pas pouvoir parler correctement. L'agacement se lit sur mon visage.

-Ne vous inquiétez pas, après un sommeil de deux mois et 24 jours il est difficile de tout faire    re-fonctionner d'un coup. Vous entendez et voyez bien ! C'est déjà un très bon début. Dans deux jours vous reparlerez normalement,ne vous en faites pas.

Le médecin et ma mère repartir. Katsuki resta avec moi pour la nuit. Il me regarda, je le regardait. L'ambiance me stressais un peu. Il me caressa le visage, je lui fait un petit sourire pour le rassurer.

- Tu n'as pas changé. Toujours à t'occuper des autres au lieu de toi... Mais quand tu n'es plus là, les autres ils font comment ?
Ses derniers mois étaient un enfer pour moi, Deku...
Ne me quitte plus jamais comme ça ! ! P'tit con va !

- Oui...

- Je t'aime tellement, j'ai eu si peur, je devenais fou. Fou de ne plus voir ton sourire de merde, tes yeux heureux qui portent la poisse et ton odeur. L'appartement est vide sans toi...

- Appart'ent...?

- Tu ne souviens plus ? On habite ensemble depuis plus 10 ans déjà...

- Que' âge ?

- On a 29 ans tout les deux..

-Raconte-m...!

- Au début on ne s'aimait pas... Bon d'accord, je ne t'aimais pas. Ensuite il y a eu mon kidnapping, après le tient, puis Mirio, puis etc....

Il me raconta toute notre histoire et puis il s'arrêta d'un coup net. Juste après qu'on est eu notre diplôme, il baissa la tête. Il prit une grande inspiration et puis chuchota :

-All Might s'est fait assassiné il y a dix ans, et puis ça a dégénéré...

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JOYEUX PETIT CHAPITRE POUR REPRENDRE !
Non je vous taquine.
En tout cas merci de lire le tome deux ! Ça me fait vraiment plaisir et j'espère que vous l'apprécierez tout autant que le premier, sur ce, à la semaine prochaine.

Le tome 1 : Affrontement Direct


(1084 mots)

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