Chapitre 15 | Terreurs (1)

Depuis le début
                                    

Je ne veux pas ouvrir mes yeux, car je sais pertinemment ce que je vais trouver. Seulement, ce n'est pas moi qui décide là... Un cri de douleur retentit à quelques mètres de moi.

—Je suis désolé, déclare le médecin attristé. Nous n'avons rien pu faire.

—Rendez-moi mon fils ! hurle la femme à plein poumon, tandis que son mari pleure toutes les larmes de son corps en silence.

—Navré, répond sincèrement le médecin. Il est mort sur le coup.

—Rendez-moi mon fils !

Je me lève de la chaise où je me trouvais et avance vers ce lit d'hôpital. Je n'ai plus de larmes à verser. Elles ont toutes coulé tout à l'heure.

La femme continue de hurler et le médecin continue de présenter ses excuses. Seulement, plus aucun son ne m'atteint. Je m'approche doucement de ce lit d'hôpital. A chaque pas, mon corps se déchire un peu plus, mais la douleur la plus insupportable est celle de mon cœur. J'ai l'impression qu'il a reçu cinquante coups de poignards depuis quelques jours, mais celui-ci... Celui-ci a été fatal.

Je m'effondre sur le corps de ce garçon. Ce garçon que j'ai tant aimé. Mon Grand Amour. Je l'ai aimé comme une folle, mais je n'ai pas été capable de prendre la bonne décision... une décision vitale.

—Non, ce n'est qu'un rêve, tenté-je me persuader.

J'enfonce ma tête dans son cou. Il faut que je le sente encore. Il n'est pas mort, ce n'est pas possible.

A ce moment-là, je prie toutes les forces divines qui existent. Il y en a bien une qui va me réveiller.

Voyant que rien ne se passe, je me mets à hurler telle une bête qu'on abat :

—Non ! Réveille-toi merde ! Ne me laisse pas !

Mes paroles se noient dans mes sanglots. Je sens soudain une main qui se veut réconfortante sur mon épaule. J'ignore de qui il s'agit, je la repousse. La seule main que je veux sentir, c'est la sienne.

J'admire son visage doux. On dirait qu'il dort. Je passe mes doigts dans ses cheveux bruns en bataille qui ont bien poussé. Bien qu'il ne sourît pas, je devine ses fossettes et pris pour les revoir bientôt.

—Mademoiselle, m'interrompt un homme dans ma contemplation, nous devons l'emmener...

—Où ?

—A la morgue.

C'est à ce moment-là que je réalise que je l'ai perdu pour de bon. Il ne se réveillera jamais.

—Non !

Un de ces hommes me retient, tandis que je me débats de toutes mes forces. Seulement, je n'en ai plus aucune. La tristesse que je ressens m'a abattue.

Les hommes le dépose, mon amour, dans un sac noir.

—Non, hurlé-je encore plus fort.

La personne qui me tient me sort de la pièce. Avant qu'il ne sorte de mon champ de vision, je lui dis :

—Je t'aime Hugo !

Et il disparaît, pour de bon.

Je me réveille en sursaut. Je dégouline de sueur. Mon cœur bat à une vitesse folle et des larmes perlent aux coins de mes yeux.

—Ce n'est qu'un rêve, me répété-je à voix basse.

Je me lève de mon lit et vais chercher un verre d'eau fraîche. Cela fait plusieurs nuits que ce cauchemar me hante. Au début de l'année, j'avais réussi à ne plus cauchemarder sur cette histoire, mais depuis mes baisers secrets échangés avec Thomas, toutes les nuits se résument à ce cauchemar. Au début c'est le visage de Thomas qui apparaît, puis celui d'Hugo revient.

Il est deux heures du matin. Je ne parviens pas à trouver le sommeil, en même temps je n'essaye pas. Dès que je ferme les yeux, les mêmes images tournent et cela me rends malade.

J'écoute de la musique pour m'apaiser et sombre doucement dans le sommeil. Je me concentre sur les paroles des chansons, afin de ne pas penser à autre chose.

***

Bonjour ! Comment allez-vous ?

Je suis trop fière de ce chapitre ! Je l'aime bien...😏

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📌Quelles sont vos théories à propos de ce cauchemar ?

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A demain.

xoxo❤️

Les flammes de la passion | 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant