Uruguay-France

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Stade Nijni-Novgorod,
Russie.

Pdv Alyx:

Une semaine a passé depuis notre victoire contre les argentins. Il y a eu l'incident avec Adil et son extincteur, l'interdiction de nous afficher publiquement avec Ben et Didier a fait de son mieux, dans les jours qui ont suivi, pour les faire redescendre sur terre.

Aujourd'hui, ils vont jouer contre l'Uruguay. On a appris hier que Cavani était blessé et qu'il ne pourrait pas disputer ce match. Malheureusement, ça nous arrange puisque Blaise a été suspendu au dernier match.
Paul a fait son discours le concernant, il veut qu'il puisse jouer, au moins une dernière fois, avant le retour en France. Les gars ont conscience de la violence de la « Grinta », surtout que certains d'entre eux jouent avec Antoine et Lucas à l'Atlético.
Ça risque d'être compliqué vu les fortes-têtes qu'on a dans l'équipe.

Nous entrons sur le terrain et les hymnes retentissent, puis le coup de sifflet annonçant le début déclenche les cris des supporters. La Céleste va leur donner du fil à retordre, ils ont l'air déterminés. Dès les premières minutes, ils sont dans l'attaque. Les gars font ce qu'ils peuvent pour ne pas répondre à leurs provocations, mais je sais bien qu'ils vont finir par craquer.

Leur petit jeu continue pendant la moitié de la première mi-temps, jusqu'à ce que Lucas s'énerve et prenne le premier avertissement à la 33ème minute. Derrière, Bentancur fait faute sur Tolisso dans la surface de réparation, et Mr Pitana nous accorde le penalty. C'est Antoine qui le tire, sur tête de Raphaël et ça rentre!

Ça faisait 3 ans qu'il n'avait pas marqué avec ce maillot! Et là, en quart, il ouvre le score à 5 minutes de la pause. Lui, qui avait été pointé du doigt en quart en 2014. Là, Grizi la lui a mise parfaitement et ça n'a pas loupé.

Il n'en faut pas plus pour énerver l'équipe adverse qui remonte beaucoup trop vite vers nos cages. Et c'est sans compter sur Martin Caceres, le défenseur uruguayen, qui perce notre défense et tente le tout pour le tout avant le coup de sifflet. Je me crispe, voyant déjà la balle au fond des buts, mais Hugo se détend de tout son long et la sort!
C'est sans doute l'une de ses plus belles parades du mondial!

Nous rentrons dans les vestiaires sur cette grande satisfaction et tout le monde le félicite. Didier leur fait son speech de mi-temps. Il leur dit qu'il les avait prévenus, que certes c'est un combat, mais il ne faut pas qu'ils s'énervent.
Ensuite c'est au tour de Cap' de nous faire son speech. Il leur demande de ne pas prendre de carton et de rester calme pendant le dernier temps de jeu.
J'espère qu'ils en tiendront compte.

Je vois bien que Ben est stressé. Mais le pire ce que je ne peux rien faire, je n'ai même pas le droit de lui parler car les caméras sont allumées. Je ne veux pas que les problèmes recommencent. On en a déjà eu assez et il faut qu'il soit concentré pour les matches à venir.
Nous retournons sur le stade et le match reprend.

Je ne sais pas ce que Tabarez, le sélectionneur uruguayen, a dit à son équipe, mais ils sont encore plus violent qu'en première mi-temps. Mais ça ne nous empêche pas d'être offensif de notre côté aussi. Sauf que nous, nous n'allons pas au contact des autres. Pas que nous avons peur, même si moi je flippe pour eux, mais parce qu'ils respectent les consignes de leur Coach et du Capitaine.
Ils restent solides et soudés, une belle équipe.

Après 20 minutes de jeu, les choses s'accélèrent, l'uruguayen Bentancur, celui qui avait pris l'avertissement, sort avec Stuani et rentrent à leurs places Rodriguez et Gomez. Leur détermination ferait presque peur au vu de leur visage. Mais les gars ne se laissent pas intimider pour autant et nous montons dans le camp adverse. C'est Paul qui a le ballon au pied. Il fait la passe à Tolisso qui la met bien pour Antoine, qui tente de l'enrouler et qui réussit. Elle finit sa course dans les cages de Fernando Muslera. 2-0 pour nous!
Mais l'attaquant madrilène par respect pour ses amis dans le camp adverse ne célèbre pas son but. Même s'il est sûrement très heureux de donner à l'équipe une chance en plus de se qualifier pour la suite, il n'en reste pas moins attristé par la fin de parcours des joueurs d'en face.
Malgré tout, la joie remplie le cœur de tous nos supporters et de nos joueurs. Ils sont surexcités, et la situation commence à déraper. Je sentais déjà que les gars étaient tendus.

Et ce que je redoutais, ce qui devait arriver, arriva: la faute de trop sur l'un des nôtres. Pas relevée par l'arbitre, Kylian a décidé de se faire justice tout seul.

Je le sens, il va faire une connerie.

Quelques minutes plus tard, il simule une faute pour se venger. Didier s'énerve. Au moins, le petit a fait diversion, vu qu'ils sont tous après lui maintenant, il laisse la place à ses coéquipiers. Il continue de jouer avec eux, mais il finit par prendre un vrai coup et là, Paul s'énerve et commence à vouloir se battre avec le numéro 8, Rodriguez, celui qui a remplacé Bentancur.

Raaaah~ Ils sont pas possibles ces gosses!

Toujours obligés de faire n'importe quoi et d'aller contre ce qui leur a été demandé! Didier pète un câble.

« Kylian! KYLIAN! OH! Regarde-moi! REGARDE-MOI! Arrête de faire chier! Stoppe et c'est tout! Tu ne le mérites pas! MAIS NE FAIS PAS ÇA! Allez, ne lâche rien! »

Les 20 minutes restantes du match se passent presque dans le « calme ». Quand le match se termine...on est qualifié pour les demies!
Ce soir à 20h se joue le match Brésil-Belgique, nous saurons à l'issue du match qui nous affronteront pour accéder à la dernière étape de ce championnat.














BONSOOOOOIR! *toussote puis s'éclaircit la voix*
Si je reposte les trois chapitres, c'est parce que j'ai pris le temps de les reprendre un à un et de les corriger.
Je voudrais m'excuser parce que j'ai voulu aller trop vite, respecter ce que je vous avais promis et résultat, ces trois chapitres n'ont vraiment pas fait le job et je m'en veux.
J'espère que vous les avez apprécié malgré tout.
Sur ce, je vous fais de gros bisous et je poste la suite dès que possible!❤️😘

I Will Survive//Benjamin PavardOù les histoires vivent. Découvrez maintenant