Partie 1

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Hey, chers lecteurs!  Je viens de retrouver mon compte, et par conséquent cette histoire... Et je ne l'aime plus du tout. Je vais donc commencer à la réécrire. Si vous la lisez avant que je l'ai fais, soyez indulgents : j'étais vraiment petite quand je l'ai écrite et c'était la première "vraie" histoire que je rédigeais...



London Herald Tribune, 1835

La semaine dernière, dans un immeuble du centre-ville, a eu lieu le concours de mathématiques organisé et arbitré par la célèbre scientifique Rose de Montrouge. Bien que toutes les œuvres et expériences réalisées par les candidats furent incroyables, il a fallu désigner un vainqueur, et c'est Eugène de Fombelle. Il a créé un magnifique bien qu'inutile automate, en utilisant toutes ses connaissances dans les divers domaines des mathématiques. William Harsbourg, un de ses camarades d'études, avait quant à lui créé quelque chose de très peu esthétique. C'était une espèce de bulbe en verre, en forme de poire, qui semblait s'allumer grâce à un procédé que M. Harsbourg appelle « l'électricité ». Mme de Montrouge a jugé cette invention inutile car selon ses dires « les chandelles existent déjà, je ne vois donc pas l'intérêt de cela. De plus, cette électricité me fait mal aux yeux » Elle l'a donc disqualifié.

C. Doyle

Minuit sonnait. Une ombre passa devant le parvis de Westminster Abbey. N'importe qui aurait pu se méprendre, mais ce n'était pas un renard des villes cherchant à manger, car cette ombre ne reniflait pas les ordures et ne dépeçait pas les souris. C'était...un homme. Un chapeau rabattu sur son jeune visage, une cape noire serrée contre lui pour ne pas qu'elle s'envole en ce mois de décembre glacial, il avançait. Lentement. Se dissimulant sous les divers porches, échappant aux regards brûlants des réverbères, il se dirigeait vers un immeuble, entièrement plongé dans le noir. 

Il pénétra dans le vestibule, craqua une allumette et alluma une bougie qui dévoila, quoique partiellement, son visage. Pas assez, en tous cas, pour qu'on puisse le reconnaitre : il y prit bien garde. Que faisait-il ici, à cette heure-là ? Ce n'était point un rendez-vous galant, personne ne semblait l'attendre. Alors quoi ? Il prit l'escalier de service, chose assez inhabituelle, puis crocheta (maladroitement) une serrure. Il entra. L'appartement était richement décoré, et de toute part on voyait fleurir fils d'or, somptueuses broderies et délicats mouchoirs de soie. Mais il ne semblait pas s'y intéresser : ce n'était peut être pas qu'un vulgaire voleur ? L'homme se dirigea d'un pas sûr, comme s'il avait connu les lieux, vers une pièce, toute aussi sombre que les autres.

Aucun bruit ne se distinguait du calme habituel de la nuit londonienne, à part peut-être un doux ronflement qui semblait provenir de la chambre. L'homme entra, et il y eut un léger cri, vite étouffé. De sourds bruits de lutte. Une chaise renversée. Et ce fut tout. Rien de cela n'aurait pu réveiller les voisins, et le mystérieux personnage prit le chemin du retour, ne prenant point la peine de remettre de l'ordre ou de fermer la porte. Avant de quitter l'immeuble, l'homme déposa une espèce d'enveloppe dans une fente du plancher, là où seul un observateur attentif saurait la trouver. Il portait sur son dos une masse informe : des bijoux, du mobilier ? Non, c'était une femme, et pas n'importe laquelle : Hélène de Montrouge. 

Un Amour AsymétriqueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant