𝘪𝘯𝘴𝘪𝘥𝘪𝘦𝘶𝘹 𝘵𝘢𝘯𝘵 𝘲𝘶'𝘦𝘣𝘭𝘰𝘶𝘪𝘴𝘴𝘢𝘯𝘵

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𝒥 'explosai de rire entre deux toux, ce qui me rendit incontrôlable. Mon corps s'était étalé contre le sol sous la force de mes spasmes. Ma gorge sèche ne prenait même plus la peine de sortir mes gloussements. Ce n'était définitivement pas Wonyoung -qui se payait ma tête en riant aux éclats- qui me remettrait en ordre. Je m'éprouvai de contrôler ma respiration en domptant mes spasmes.

一 Bon. exhalai-je en me redressant.

Wonyoung faisait monter et descendre sa poitrine lentement, reprenant ses esprits. Ses longs cheveux aux bouts violets étaient débraillés mais non pas emmêlés. Le cerise de ses pommettes mettaient en avant l'opalescence de sa peau. Le retroussement de ses lèvres couleur vin, ses yeux de chiot, la ligne de ses sourcils, le recourbement de ses cils, le dessin de sa mâchoire; tout me semblait insidieux tant qu'éblouissant. 
Ses paupières se soulevèrent et ses yeux de chiots rencontrèrent les miens -prosaïques cependant.

一 Bon. Trêve de gamineries. ironisa-t-elle en me tendant la main après s'être relevée.

J'acceptai son aide volontiers puis remis ma jupe et mon chemisier en place. Wonyoung chargea mes bras de mon plateau qu'elle avait ramassé sans que je ne m'en rende compte.

一 J'imagine que tu en as entendu parler alors je ne vais pas te faire un récit dessus, il suffit que...

Mon air déboussolé dû l'interpeller puisqu'elle arrêta ses propos dès la seconde où elle posa son regard sur moi.

一 Tu ne vois pas de quoi je parle ? s'inquiéta-t-elle.

Je balançai légèrement ma tête de droite à gauche, complètement confuse.

一 Wah je sais pas où est-ce que tu as vécu pour pas connaitre ça, s'étonna -t-elle en marquant une pause, mais peu importe. Ce mur t'emmène à ta salle de paréidolie; une sorte d'autre dimension. Cette salle, tu peux y faire apparaître et disparaître tout ce que tu veux. Elle est foisonnante de fonctions, mais c'est celle-ci qui nous intéresse pour le moment puisqu'on s'en sert pour nous débarrasser de notre vaisselle. Pour y accéder, c'est super simple; il suffit que tu le veuilles. de sa bouche ne sortit plus aucun son et ses coins de lèvres remontèrent doucereusement. Je t'ai perdue ?

一 Je ne crois pas. avouai-je.

一 Maintenant ferme les yeux.

J'exécutai l'action sans controverser malgré mes réticences à contraindre ma vue à se noircir. L'adrénaline me montait, ayant peur que ce soit une blague de mauvais goût et que quelqu'un ne me prenne par surprise.

一 Ensuite ? questionnai-je.

Suite à l'absence évidente de réponse, je m'autorisai a séparer mes paupière. Celles-ci s'écartèrent de plus en plus au vu du paysage qui me faisait face; une étendue blanche, totalement blanche s'offrait à moi. Mes lèvres suivirent le mouvement et je me retrouvai très vite la mâchoire tombante, imitant probablement l'expression du cyclopterus lumpus.
Je fis plusieurs pas en avant dont l'utilité restait méconnue. Le choc que je me pris me fit chavirer et mon plateau se renversa entièrement sur le sol.

一 C'est quoi cette merde ? m'affolai-je en me précipitant vers la surface que j'identifiai être un mur.

Je fis le tour, suivant les courbes de la surface jusqu'à me retrouver à l'endroit où mes détritus s'étaient étalés. J'en déduis que j'étais enfermée. Cette idée n'eut autre effet que de me mettre dans un état de panique. Ma respiration s'affola alors que je reculai instinctivement. Je trébuchai sur un bol qui avait roulé, j'écrasai ma main sous mon fessier qui se retrouva au sol malgré ma tentative de rattrapage.

一 Sortez-moi d'ici ! m'égosillai-je.

Un élancement agressif m'astreint à me jeter vers ma jambe droite dont le tibia me faisait désormais affreusement souffrir. Je jetai un œil au fautif, effarée. Une idée germa inopinément dans mon esprit. J'attrapai maladroitement l'objet puis me relevai tout aussi malhabilement. Empoignant l'imposant marteau de mes deux mains, je pris une grande inspiration. J'accouru ainsi vers le mur qui me faisait face le plus rapidement que mon tibia me permit. Un cri s'évacuait de ma gorge dans le but de me procurer de la force.

一 Non Minju ! se fit entendre juste avant que je n'entre en collision avec ce fichu mur.

Je fus propulsée sauvagement en arrière jusqu'à me cogner contre le mur opposé; mon corps s'échoua éreinté contre le sol.

一 Minju ? Putain Minju ! 

Une silhouette se dessina devant mes yeux, prenant place sur ses genoux. Cette conjoncture me rappela Wonyoung et comment les événements s'étaient déroulés par la suite. Je ne pus m'empêcher de réprimer un gloussement qui eut pour effet de me tordre de douleur. Les bras de la personne face à moi s'accrochèrent à mes épaules pour m'empêcher de m'affaler.

一 C'est quand même ironique la capacité que j'ai à me foutre dans des situations pareilles. souris-je.

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