Et si je ne m'étais pas endormi ?

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Point de vue Ciel :

Je continue ma ballade dans le jardin avec enjouement et contentement, je joue avec ce qui passe sous mes pattes comme cette feuille qui se déplaçait avec le vent, ce qu'y m'a amené au parc public qui est proche du domaine de mon père.

Je m'installe sur le petit muret qui défini la limite entre le parc et la propriété où je vis, j'observe les passants qui se promènent et qui profite du bon temps mais je reste un peu à distance pour éviter que les enfants viennent pour jouer avec le chat que je suis. Je me prélasse au soleil et ferme les yeux même si je suis partiellement à l'ombre d'un arbre, quelques rayons de soleil traversent les feuilles et font légèrement briller mon pelage foncé, j'ouvre les yeux à chaque bruits relativement proche de moi pour vérifier si ce n'est pas une personne qui n'aime pas les chats ou si c'est un enfant mais non cette fois c'était un oiseau qui s'est envolé.

Point de vue Sébastian :

Je sors de chez moi à l'heure où j'avais prévu de me réveiller, c'est-à-dire vers 11 heure, je vais au parc à pied car c'est assez proche de mon habitation. Je m'installe sur un banc et regarde le ciel bleu quasiment sans nuage. Je me couche sur le banc dans l'après-midi car même si il fait beau c'est assez étonnant qu'il n'y ai presque personne je mange un petit bout en même temps.

Je prends tout mon temps vu que je n'ai rien de spécial à faire, je mets mon bras sur mes yeux étant éblouis par la forte lumière du soleil mais en faisant cela je commence à somnoler, la douce chaleur me fais m'endormir et je suis bercé par le chant lointain des petits oiseaux.

Point de vue Ciel :

Je me retiens comme je peux de lui courir après mais mon instinct à raison de moi et je sprinte après le petit volatile puis après quelques secondes de course pour rien je regarde autour de moi et sens les odeur qui m'entour. Le vent porte une odeur que je connais mais je ne saurai pas dire laquelle, trop d'odeur y sont mélangées, ça sent d'une part les gaufres chaudes et d'une autre la verdure fraîchement coupé.

Je cherche la source de l'odeur ou plutôt de ce parfum que je connais, je longe d'abord le petit muret en continuant mes recherches, je vais à mon grand déplaisir vers les jeux pour enfant, je fais le chemin du parcours sportif mais rien. Je m'arrête de chercher un moment et regarde une plume tomber du ciel avec légèreté, je suis tellement attiré et captivé par cette plume que une fois au sol je me mets à jouer avec. N'essayez par de comprendre ma logique je suis un chat et j'adore les boîtes en carton, cette boîte c'est le Graal mais faut que j'arrête moi c'est juste du carton.

Un coup de vent emporte la plume au loin et je la regarde s'envoler avec délicatesse, en suivant la plume je vois mon professeur coucher sur un banc au bout du chemin où je suis, même à cette distance il est beau, cette situation est tellement magnifique que je pourrais la prendre en photo. J'ai à peine pensé à ça qu'un flash d'un appareil photo attire mon attention, je regarde dans la direction que je suppose être la planque du photographe et à mon plus grand effroi c'est cette chose tout de rouge vêtu qui s'extasie sur la photo prise. Je viens d'avoir une idée, si cette personne à pris des photos de Sensei Michaelis maintenant ça veut peut-être dire qu'il ou elle en a d'autres, je verrai ça plus tard.

La chose qui se met dans tout ses états part comme elle est venue, et les lieux sont à nouveau calme, je regarde dans la direction de mon professeur. Il n'a même pas bouger, il dort ou il fait juste en sorte d'ignorer l'autre malade, je sais pas mais il a du courage de le supporter en même temps Sensei Michaelis est capable de gérer une classe donc pourquoi pas cette créature au cheveux rouge. Pas à pas, je me dirige vers mon sublime professeur qui ne bouge pas d'un poil, il doit dormir.

Neko malgré lui [ EN PAUSE ]Where stories live. Discover now