-Au revoir groupe, dis-je.

-Quoi?

Zachary me regarda puis partit, il s'arrêta à la porte et me jeta un regard pour ensuite quitter.

-Charles, ton article de la semaine dernière, tu peux m'expliquer ce que tu as fait. Voulais-tu que je me fasse mettre à la porte?

Il me regarda perplexe.

-Tu as fait ça, demanda Myriam.

Myriam et Charles étaient définitivement mes deux préférés. J'ai toujours cru que Myriam avait des sentiments pour lui et  que malheureusement ce n'était pas réciproque. Au finale Charles lui a demandé de l'épouser. Notre numéro de cette semaine devait parler de ça. De mariage pas seulement le leur. J'étais tellement heureuse de leur écrire un beau mot pour eux. Je pris le magazine qui venait de me côté mon travail et regarda ce fameux article. Il était bourré de faute de syntaxe et d'orthographe. Je pris le magazine et couru pour rattraper Zachary.

-Adrien! Dis-moi que monsieur King Junior n'est pas parti.

-Il est dans son bu...

Je ne le laissai pas terminer, j'étais déjà arrivée dans son bureau. La porte grande ouverte, je n'avais plus rien à perdre.

-Je n'ai jamais publié cet article et j'en ai la preuve.

Il me regarda rapidement puis continua à travailler. Je tirai le magazine sur son bureau.

-Écoutes-moi!

Il leva les yeux et se replaça sur sa chaise.

-As-tu déjà lu un numéro?

-Tous.

-Alors pourquoi m'accuser, le texte est bourré de faute. Jamais je n'ai publié un texte avec des faute.

Il n'y avait rien à faire, il ne voulait rien entendre.

Je mis mes trucs dans mon sac et quitta. En passant devant le bureau à Sasha, elle passa un commentaire.

-Ce n'était qu'une question de temps.

-Quoi?

-Avant que Zach ne se rendre compte de ta vraie nature.

-Tu as écris l'article.

Elle me sourit. Je le savais!

-Cath, dis Adrien en arrivant au condo.


Pdv d'Adrien

Je m'enfargeai dans les valises placées à l'entrée. Je me dirigeai vers la cuisine pour y déposer mes affaires.

-Ah, salut.

Catherine venait d'arriver dans la cuisine.

-Tu peux m'expliquer pourquoi tes valises sont dans l'entrée.

-Je pars pour quelque temps.

-Comme ça.

-Oui, je vais continuer à payer ma partie du loyer, ne t'en fais pas.

-Avec qui je vais marcher pour aller à l'arrêt de bus.

-Tu vas le faire seul comme un grand.

Elle me sourit et me passa une enveloppe. Je l'ouvris et lu la lettre.

-Tes papas qui t'aiment?

-Je dois aller les voir.

-Mais...

Le patronWhere stories live. Discover now