Only miss the sun when it starts to snow...

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Bradley et Minie m'en avaient reparlé et m'avaient invitée. C'était à la sortie du cours de Français un Vendredi, le premier de Décembre. J'allais bientôt pouvoir continuer la lecture de Lost Guarland Paper, parce que le Chapitre quatre débutait le trois Décembre.

- Braddy , ce sera le vingt-et-un, tu viens! ,s'était écrié Minie en agitant ses boucles blonde en laissant une énorme trace de rouge à lèvre sur sa joue après l'avoir embrassé.

Ce dernier avait souri, et gênée je m'étais éclipsée derrière lui parce que je n'étais pas très à l'aise. En général lorsque je me retrouvais en présence de deux personnes si proches qu'elles,riant ensemble et parlant dans un langage qui m'était inconnu , je ressentais l'envie de me volatiliser. J'étais d'une certaine façon de trop. Il vaut mieux être seule qu'en compagnie d'individus qui ne remarquent même pas que tu es là. Je fuyais alors cette situation toute aussi embarrssante qu'exécrable car; ô combien de fois je m'y étais retrouvée.

- Jill pourra venir aussi ! ,avait crié la jeune fille à mon attention.

Je m'étais retournée un peu désarçonnée.

- Enfaite, on organise un feu de camps dans la neige avec Bradley, c'est son idée et donc nous aurons nos tentes, des centaines de briquets et cageots, beaucoup de nourriture et à boire. Donc voilà, si tu veux venir, tu es là bienvenue parmis nous! , s'extasia -t-elle en faisant cligner ses faux-cils et ouvrant grand les bras.

Le si peu d'instants où j'avais vu Minie, je l'avais trouvée d'une gaïtée incommensurable. C'était comme Connor Ball la parfaite allégorie du bonheur. Je ne les avait jamais vu ensemble, mais comme ils étaient amis avec Bradley, j'imaginais qu'ils étaient eux, les meilleurs amis du monde et ce n'était pas étonnant. Minie avait toujours de grands yeux bleux pétillants d'allégresse, un sourire étincelant comme dans les publicités colgate et un parfums aux effluves du début de printemps. Le seul problème qu'elle devait avoir était celui de choisir entre l'obtention d'un nouvel iphone ou d'une carte cadeaux de deux cents cinquante euros chez Douglas pour Noël. Si j'avais eu l'occasion de changer ma vie contre celle d'un être humain, sans hésitation j'aurai opté pour celle de Minie Creg. A mure réflexion j'aurai tout de même gardé la mienne parce que cette malheureuse serait tombé du ciel, du haut de sa vie rêvée, ça aurait été traumatisant pour elle. Alors que, moi, franchement, je ne pouvais pas tomber plus bas. J'étais sans espoirs. " Il y a pire situations que la mienne", avais-je songé trouvant mes réflexions non stoïques.

- Tu viendras Jill? , demanda Bradley les yeux remplis d'espoir.

- heu... ouai, avais-je balbutié peu certaine.

Voilà comment plus tard tout s'était gâté. Le soleil nous manque lorsqu'il commence à neiger. On se rend compte qu'on allait mieux quand tout dérape. C'est ce que j'avais remarqué ce soir là.

J'étais rentrée dans l'appartement plongée dans mes pensées et avait entendu Ollie . Il parlait, ou plutôt criai. Je n'avais pas vraimet réagi parce que souvent il appelait le personnel de son opérateur téléphonique qui lui retirait de l'argent sur son compte sans explications depuis quelques semaines. J'avais poussé la porte, sa voix s'était radoucie, puis en frappant contre celle de sa chambre je l'avais entendu prendre congé avec son interlocuteur.

- Coucou Jilly, avait-il soufflé.

Il reposa son téléphoe brutalement sur le bois vernis de sa commode. En voyant ses traits tirés et inquiets j'aurai dû me douter de quelque chose. Ma naïveté ne semblait pas s'être estompée même après une commotion de désillusions. Je pensais lui annoncer que peut-être j'avais réussi à tisser une relation, même si j'en doutais, juste pour le rendre heureux et fier. Je m'étais donc lancée :

Going Nowhere- Bradley Simpson (The Vamps)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant