Where everything began...

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" Ici, repose l'infini couloir sans lumière de ma piètre existence où l'avenir n'est que regrets et déceptions.

La lune illuminait le ciel le soir là, si fort qu'elle l'écrasait. Mes yeux, éblouis restaient ouverts luttant contre ce flot de lumière... Ça faisait mal mais j'avais continué à avancer...Les larmes roulaient sur mes joues... Etait-ce la sensibilité de mes yeux ou de la tristesse ? Je ne saurais le dire, mais c'est ce qui me perdit... Les larmes déferlantes brouillèrent ma vision et le choc se produisit.... Mon corps tout entier se heurta contre une masse dur et douloureuse pour ensuite perdre l'équilibre et tomber sur le sol... Un cri de douleur me perça les oreilles, puis je perdia connaissance quelques secondes.

Lorsque mon esprit se reconnecta, un cri de douleur me perça les oreilles. Je mis ma main à mais lèvre, non le cris ne provenait pas de ma gorge.Mon coeur s'arrêta de battre.

Que m'était-il arrivé? Est-ce que quelqu'un s'était rendu compte de ma fuite? Etais-je en train de me faire kidnappé par un pervers des bois?

Je voulus me relever et m'enfuir à toute allure lorsque je sentis un poids intense assaillir mes hanches. Je me retint de hurler, et essayai de me dégager. Puis:

Je hurlai pour de bon, c'était un corps qui était étaler sur mes hanches. A mon cri j'entre aperçu l'individu se lever avec difficulté. Mes lèvres tremblaient et la peur me paralysait. Je voulus me lever mais cette fois si c'est ma cheville engourdie qui m'en empêcha.

- Je suis vraiment désolé. Tu es sûre que tu peux te relever toute seule?

La voix avait rententit de nulle part pourtant je savais maintenant que c'était l'individu-un garçon- qui m'avait bousculé et était ensuite tombé sur moi. Je n'étais plus terrifiée, non.Sa voix n'était pas effrayante comme celle d'un pervers, non elle avait un timbre tout et rassurant. Je mis un temps avant de reprendre mes esprits et de trouver les mots pour répondre:

- Non... Ma cheville... Je... je ne peux pas me relever..., bredouillai-je.

-Prends ma main...

Je levais les yeux , la lumière , encore cette lune éblouissante, me fis plisser les yeux. Je tendis le bras à l'aveuglette et une main forte saisit la mienne doucement, ses bras entourènt ma taille et levèrent mon corps tout entier.

- Tu peux tenir debout?

Je posais mes deux pieds sur le sol, et gémis.

Je secouais la tête.

- Je suis vraiment désolé. Tu veux que j'appelle les urgences?, me demanda-t-il.

-Ouai j'ai super mal ... répondit ma douleur.

Mes yeux larmoyant tentaient en vain d'apercevoir quelque chose. Puis, soudain, ils rencontrèrent les yeux du garçon qui était en train de me relever. Ils étaient marrons noisettes, la bleuté de la nuit se reflétant dedans. La lumière de la lune déclina et la brillance des yeux de mon sauveur éblouit mon coeur...

L'inconnu sortit son téléphone et composa un numéro-sa main tenait toujours la mienne- , il commença à parler à son interlocuteur. Puis:

- Je leur est dit que tu étais mineure. Ils veulent savoir ton nom pour prévenir tes parents.

Mes parents?

- Joanna Smith, mentis-je.

Soudain je lachais sa main oubliant ma douleur a la cheville et m'enfuis en courant de tout mon être. Pour aller oú? Nulle part je crois bien.

L'inconnu hurla:

-JOANNA?

Je courais à en perdre haleine, traînant ma cheville qui me faisait souffrir à chaque nouvelle foulée. J'avais entendu l'inconnu s'épomoner pour prononcer mon - faux en l'occurence- nom. J'avais pris la fuite parce qu'il n'y avait pas d'autre moyens. Tant pis pour les urgences ce n'était que le cadet de mes soucis. La forêt où j'étais était grande et sinueuse, je la connaissais par coeur car j'y avais passé la journée, exploranttous les coins les recoins si bien que j'avais pu en sortir sans que ce garçon ne retrouve ma trace. Mais pourquoi avait-il fallu que je le rencontre aujourd'hui, ici , et à cette heure so tardive? La vie peut être chienne parfois. Une fois à l'orée du bois, je rejoignis la rue la plus proche et continuait mon chemin boitillant, les cheveux mélés de brindilles et de feuilles mortes aprés ma course effrenée. Tout en marchant je repensais aux évènements de la soiree qui venait de se dérouler... Comment était-ce possible? Avais-je vraiment tout perdu ce soir? Ma cheville me lacérait des douleurs intenses, je me mis à pleurer à nouveau... Je n'avais nulle part où aller. J'étais seule, tellement seule.

Après une demi heure, je m'étais enfin décidée à appeler mon meilleur ami dans la cabine téléphonique la plus proche pour qu'il vienne me chercher. Et quand j'appelais à l'aide c'était parce que je touchais le fond. Avant qu'Ollie n'arrive j'avais tenté de sècher mes larmes mais je n'avais pu les empêcher de couler." Tant pis, m'étais-je dit, je n'aurais qu'à lui dire que c'est ã cause de ma chute..." Pourtant je savais qu'Ollie n'était pas dupe.

Une voiture blanche arriva dans le carrefour ou j'attendais. Je reconnu immédiatement la petite fourgonnette d'Ollie - je lui disais tout le temps que c'était un véhicule de pédophile et il se vexait ensuite car il en avait honte. Pas moi. Je l'adorais- et trouvai la force de me lever pour monter à l'intèrieur. Le garçon blond se trouvant être mon meilleur ami m'ouvrit la portière le sourire aux lèvres.

-Monte ma belle. Promis je ne poserai pas de questions.

Il devait avoir remarqué mes yeux rougis.

- Merci Ollie , je ...

- Ne dis rien , m'interrompit-il, tu me raconteras tout cela une fois à la maison reposée, un chocolat chaud dans les mains et..., il observa ma personne de haut en bas d'un air grave, lavée.

Je souris soulagée. Il avait dit "à la maison" , j'allais rentrer à la maison , tout était fini.

Même si je savais que demain serait un autre jour et que désormais rien ne serait plus comme avant.

Going Nowhere- Bradley Simpson (The Vamps)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant