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Jace

Je me suis torturé l'esprit tout ça pour ça ! Qu'il est bête !

-Donc, je poursuis, tu m'as vu avec un autre et ça t'as mis en pétard.

Il me regarde méchamment et j'ai envie d'encore plus l'embêter parce que le voir comme ça me fait plaisir. Ses paroles finalement n'étaient dues qu'à la colère.

-Qu'as-tu remarquer chez lui ?

-Il est grand et blond, il semble bien bâti et pas mal mais j'ai pas chercher plus loin, grogne Peter.

-T'as pas vu son visage alors ?

Il secoue la tête.

-Il est beau. Vraiment très beau.

-T'es venu là pour ça ? J'imagine bien qu'il est beau pour te le faire ! Rage-t-il provoquant un éclat de rire chez moi. Ça te fait marrer en plus ?

-Trop ! Parce que tu sais pourquoi il est beau comme ça ?

-Il a de la chance ! C'est tout, fait-il avec un geste de la main.

-Sans aucun doute, dis-je en m'approchant de lui. Il me ressemble en fait...

Il déglutit en fixant mes lèvres. Elles lui font envie je le sais. Je le saisis par le col de sa chemise et l'amène à moi.

-Aussi beau soit-il je ne me taperais jamais Austin, tu sais pourquoi ?

Je ne suis plus qu'à quelques centimètres de sa bouche.

-N... Non, bredouille-t-il.

-Parce que c'est mon frère jumeau idiot.

Sans lui laisser le temps de répondre je pose enfin mes lèvres sur les siennes. Il se détend considérablement et me rend mon baiser. Avide de le sentir je pars explorer sa bouche qui garde un petit goût de bière. Il a dû boire ça chez l'autre crétin de Lenny. Sa langue se mêle à la mienne dans un ballet torride. J'ai besoin de beaucoup plus alors je laisse ma main s'aventurer vers son entre-jambe pour ouvrir les boutons de son jean et c'est là que je me fige.

-Un problème ? Demande Peter haletant.

-Pourquoi certains sont déjà ouverts ? Je l'interroge d'une voix dure en me reculant.

-Parce que... Parce que Lenny a voulu...

-Il t'as touché ? Demandé-je encore en priant pour qu'il me dise le contraire.

-Il m'a embrassé, ensuite il a voulu me toucher mais... Il soupire. C'était tellement répugnant que je me suis cassé.

-Tu ne me mens pas ?

-Non Jace. C'est toi que je veux.

Même si ça me fait chier qu'il est autorisé l'autre à poser ses mains sur lui, même l'espace d'un court instant, je suis soulagé que ça n'est pas été plus loin. Il me veut.

-Parfait.

Je reprend notre baiser où nous l'avions laissé et cette fois c'est lui qui me tire par le t-shirt pour me conduire jusqu'à sa chambre. La pointe de sa langue vient agacer ma lèvre inférieure et il vient ensuite mordiller celle-ci avec sensualité.

Je voudrais qu'il me grimpe dessus mais je ne veux pas qu'il se fasse mal à la jambe, surtout qu'il a l'air d'en souffrir depuis hier, alors je le laisse tomber avec douceur sur le matelas qui s'affaisse sous son poids. Lentement, je déboutonne sa chemise d'une main tremblante. Je laisse un sillage brûlant sur son torse en le caressant du bout des doigts. Je veux lui faire plaisir, lui montrer qu'aucun homme ne me donne plus envie que lui.

J'achéve d'ouvrir les boutons de son pantalon, me faisant la promesse intérieure de dire deux mots à ce connard de Lenny, et d'un seul geste le débarrasse de la couche de vêtement qui m'empêche d'accéder à l'objet de mon désir.

Comme hier je caresse avec dévotion sa jambe abîmée mais qui ne me fait que l'aimer d'avantage. Parce que oui c'est dingue puisque je ne le connais même pas depuis une semaine mais je sais que j'ai eu un véritable coup de foudre, coup de coeur ou je ne sais quoi pour lui. Je suis tombé amoureux plus vite que mon ombre...

-Je ne veux plus jamais que ce type te touches.

J'embrasse l'intérieur de sa cuisse avant de me diriger vers sa hampe dressée.

-Je ne veux pas que tu t'approches de lui sauf pour faire ton boulot, lui ordonné-je avant de lui donner un petit coup de langue.

Il gémit et remue le bassin pour me faire comprendre qu'il en veut plus.

-Je ne veux pas te partager c'est bien clair ?

Il soupire et murmure un faible oui avant de pousser un petit cri quand je l'avale tout entier. Je n'aime pas vraiment faire ce genre de chose mais pour lui je le veux. Et puis c'est pas si désagréable que ça au final ni pour lui, si j'en crois ses gémissements et ses mains qui me tirent les cheveux, ni pour moi qui me repais de le voir dans cet état.

-Jace...

-Hum ? Fais-je d'une voix étouffée sans arrêter de le sucer avec gourmandise.

-Déshabille toi...

Un dernier coup de langue et j'accède à sa requête. Je me devêtis en le fixant tout en souriant. Il aime ce qu'il voit c'est indéniable. À la hâte il ouvre son tiroir pour sortir l'attirail nécessaire à ce qui va suivre et balance sa chemise par terre. Je reprend ma place sur son corps toujours en souriant comme un abruti. L'effet Peter Bennett...

Il m'attire à lui et m'embrasse avec passion. Je répond avec fièvre à ses assauts et je sens sa main me caresser vigoureusement sans pour autant être brutale. Je nous fait rouler sur le côté, face à face et passe sa jambe blessée sur ma hanche. Je me frotte contre lui sans pudeur profitant du contact de nos deux corps enlacés.

-Je veux te sentir...

Putain... Ces mots...

Après une préparation que j'espère suffisante je me glisse dans son intimité en me mordant férocement la lèvre. Je le tiens une main posée sur ses reins. Le soucis c'est que dans cette position je n'arrive pas à le caresser comme je le voudrais. Je prie qu'il ne m'en tienne pas rigueur et le besogne sans relâche.

Chacun de mes coups de butoir est ponctué d'un cri de plaisir de mon partenaire. Les murs ne sont pas très épais ici et si habituellement j'aime être discret, là maintenant je me fiche pas mal qu'on entende Peter prendre du plaisir grâce à moi.

Quand je ne suis plus très loin de l'orgasme je me retire avec précaution et colle mon bassin contre le sien. Tant bien que mal je tente de me contrôler pour retarder le moment de jouissance mais sentir nos deux sexes en contact l'un avec l'autre c'est trop...

En échangeant un dernier baiser langoureux nous explosons en parfaite synchronisation, nos semences se mélangeant entre nos deux corps tremblant et en sueur.

Perfect BikerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant