Ceux que les hommes ne peuvent comprendre

Le calme

Première (et dernière) intervention de celle qui écrit.

Salut à tous et à toutes!

Comme je l'ai dit plus haut dans les commentaires je ne pensais pas continuer cette fiction à la base même si je savais comment elle finissait. Pour moi c'était juste un exercice pour travailler mon style afin d'écrire mon histoire avec mon propre univers. Sauf que vois avez été tellement nombreux à me demander la suite que depuis un mois entre mes cours, mes entraînements, la musique, mes lectures, mes amis et mes autres textes, j'écris ce chapitre pour vous. Alors oui ça sera long et pas régulier et mon style a un peu changé mais je vous promets que cette fiction aura une suite et une fin.  Je vous dois bien ça.
Merci de suivre les aventures de Mira et bonne lecture à tous!
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Un oiseau qui chante. J'ouvre les yeux et me redresse brutalement dans un lit que je ne connaît pas. Un irrépressible sentiment de panique s'empare de moi. Je rejette vivement le drap blanc immaculé qui me couvrait et atterrit silencieusement sur le sol, les sens alertent. Un miroir me renvoie mon reflet qui porte les vêtements noirs de l'enterrement et alors je réalise.

Je me laisse tomber sur le lit et enfoui la tête entre mes mains, tout esprit combattif envolé. Mon corps est secoué à nouveau par les larmes. Ça ne fais si peu de temps qu'elle est partie mais c'est déjà dur. Trop dur. Une porte s'ouvre mais je ne fais même pas l'effort de relever la tête, je sais déjà où je suis et qui est là. Un bruit de vaisselle que l'on pose et une odeur de viande. Je n'ai pas faim, rien que de penser à manger me sonne envie de vomir.

"-Grande soeur..."

Je relève la tête. Le visage d'Elfman me sourit mais il ce sourire même s'il se veut rassurant dégage tant de tristesse qu'il me brise le coeur. Je tend les bars et il vient s'y blottir.

Quand il se détache ses yeux brillent et il s'installe à côté de moi. On reste un moment comme ça en silence avant que ma voix brisée ne retentisse

"- Je suis tellement désolée Elf. Tout est de ma faute. Si j'avais su maîtriser mes pouvoirs ou au moins vous laisser partir avec les votre moins visible on en serait jamais arriver là.... Pardonne moi petit frère, pardon, pardon..."

Je sens mon frère bouger vivement à côté de moi. Debout et rouge de colère je l'entend me crier:
"- Et tu crois vraiment que ça nous aurait convenus à Lisana et à moi? Si on a autant de peine aujourd'hui c'est parce qu'on construit un truc énorme et précieux. Ce n'est pas égoïste de ta part d'avoir construit une famille avec nous. Tu n'es pas en faute. Les gens qui le sont ce sont ceux, dehors qui nous traque. Pas toi jamais. Tu étais tout pour nous. Tu nous as offert le bonheur et tout ça c'est la faute des monstres qui l'on détruit. Alors s'il te plait -sa voix se meurt- ne dis plus jamais une chose pareille.

J'acquiesce timidement et il tourne les talons, comme satisfait par cette réponse, me laissant à nouveau seule.

***

Je suis en train de finir de me brosser lorsque j'entends la porte s'ouvrir à nouveau. Je sors de la salle de bain précipitamment et me prend Luxus de plein fouet. Sonnée je bascule en arrière mais sa main attrape mon poignet et me ramène sur mes appuis.
" - Tsss. Quand on sort de convalescence on évite de bouger et quand on bouge aussi vite on regarde devant soi."

J'ignore pourquoi mais lorsque ce type est là, il m'exaspère tellement que je ne peux pas m'empêcher de penser à autre chose que de trouver comment l'embêter. Et étrangement cette sensation atténue ma tristesse. Il fonctionne comme un anti-dépresseur mais en plus encombrant et en plus chiant. L'ironie et l'humour sont les meilleurs moyens de vaincre la peine.
Il me lâche et s'écarte de moi un instant. Son visage est marqué par des traits soucieux comme s'il réfléchissait (même si être nous je sais qu'il est impossible qu'il réalise la moindre activité cérébrale ; depuis que je le connais il n'a jamais rien fait d'intelligent.)

"- Tu sais, commence t-il, ces derniers jours j'ai beaucoup réfléchi (il a RÉFLÉCHIT! Oh! Mon! Dieu!). Arrête de faire cette tête, s'il te plait c'est insultant. Bref j'ai croisé des données, des cartes, des infos que j'ai récolté, à droite, à gauche, et il y a deux choses que j'en ai conclu. Il y a un traître parmi nous et j'ai trouver la base de ces enfoirés!"