The Angel off Devil tome deux LOGAN

Logan

Merde !!

Mais quel con !

J'ai réussi mon coup, elle est là évanouie dans mes bras. En plus, elle a eu tellement peur qu'elle s'est urinée dessus. J'ai foiré comme le pauvre imbécile que je suis.

Je ne peux pas là laisser ainsi alors je la porte dans ma chambre et une fois posée sur mon lit j'appelle mon VP.

Il arrive illico déjà au courant de ma connerie.

Il me jette un œil noir mais sans un mot s'occupe de mon chaton.

Il lui prend la tension, secoue la tête et lui pose une perf. Une fois terminée, Luc se saisit du col de mon tee-shirt et me traîne dans le couloir. Et là je me ramasse un bon coup de poing dans la gueule. C'est vraiment violent et ma tronche part en arrière, j'ai la lèvre fendue. Puis un second dans le bide, j'en crache mes poumons.

— Logan, qu'est-ce qui t'arrive, tu n'as jamais agit comme un con. En plus de l'avoir terrifiée, tu viens de passer outre nos ordres.

La colère me prend. Je m'allume une clope et lui souffle la fumée dessus, lui montrant ainsi mon mécontentement.

— Vous vouliez des réponses. Que cette fille nous dise qui elle est ?

— Oui mais pas comme cela, ce n'est pas nos méthodes.

— Merde ! Tu voulais que je fasse comment ? Que, je tape dessus ? Que je m'amuse avec mon couteau sur son pauvre corps mutilé ? Que je la viole ? Que je la donne aux autres ?

— Non ! Mais la façon douce peut-être une solution.

— Tu crois quoi connard ! Que je n'ai pas essayé ? Que depuis dix jours, je me tourne les pouces !

— Reprend toi, n'oublies pas qui je suis. Tu sais que je vais être obligé de le dire au Prez.

— Oui, je sais, effectue ton devoir, j'assumerais. Mais bordel ! Je ne sais plus que faire. Elle me retourne la tête. Elle est si têtue, si fière, arrive à me faire oublier qui je suis. Pendant le voyage j'étais un autre homme, je revivais, tout mon être vibrait avec elle. Qu'elle merde ! Je suis totalement perdu !

Le con il rit et me tapote l'épaule. Je boue, c'est la première fois que je me confie et lui il se marre. Oui je ne suis pas quelqu'un qui étale sa vie privée, moins on en sait mieux c'est.

Cela peut se retourner contre vous surtout dans le monde ou on vit. Je l'ai déjà vécu dans mon enfance ou votre propre mère utilisait ce que vous lui confiez pour en faire du chantage ou se foutre de vous devant ses amies. Quand vous mettiez tout votre cœur pour créer un cadeau de fête des mères. Et dès que vous lui offriez, en espérant qu'elle serait fière de vous, elle le piétinait en riant. Ce que vous vouliez c'est que juste pour une fois elle l'aime et ne foule pas votre âme enfantine.

— Quoi ?

— Il n'y a pas si longtemps, j'ai vu un cas similaire, on est mal barré.

— Mais de quoi tu parles ?

— De rien ! Retourne la voir et prend soin d'elle, tu veux Lucie pour la nettoyer.

— Non !

Ma réponse fuse avant que je comprenne qu'il m'a tendu un piège, tout le MC a du entendre ma réponse. Et cet idiot part en se marrant.

Je suis couvert de sang mais avant toute chose il faut que je m'occupe de mon petit chaton.

Je lui déchire ses vêtements et la lave. Je fais abstraction de ses courbes, ne voulant pas jouer au pervers et me choper la gaule. J'ai déjà assez fait de dégâts avec elle. Ça cicatrice ne me rebute pas au contraire, j'ai envie de la léché, lui faire oublier ce qu'elle représente à ses yeux. Pour moi, elle est une partie intégrante d'elle et montre le signe qu'elle est une femme forte.

Bordel ! Comment je vais rattraper mon coup foireux. J'ai tout fichu en l'air. J'ai assassiné un mec devant ses yeux. Déjà pendant le retour j'avais agit en homme violent mais là j'ai gagné le pompon.

Je lui enfile un boxer et maladroitement un de mes tee-shirt, faut dire qu'avec une perf ce n'est pas pratique et que je n'ai pas l'habitude.

Perle à repris quelques couleurs mais toujours pas connaissance. Je fonce me doucher, relâcher la tension sous le jet de l'eau chaude. Je suis assis là en boxer à la regarder, admirant ses traits fins.

Je reçois un coup de fil de VP disant qu'il faut que je m'occupe du corps pour le moment se sera ma punition. Je lui refuse la compagnie de sa régulière pour veiller mon chaton. Je vais la surveiller via mes caméras et ferais appel à elle si elle se réveille.

Me voilà de nouveau dans cette fourgonnette mais ce n'est pas le même passager que je transporte, ni la même odeur. Je ne vous dirais pas lequel de ses voyageurs je préfère.

Je suis verni car en plus de la nuit, il pleut averse. Voilà quelques kilomètres dans la forêt et je suis arrivée à destination.

Je m'enfonce dans les profondeurs des bois, portant le corps sur mon dos et traînant une pelle. Il ne me reste plus qu'à creuser. Çà gadouille, je m'enlise, tombe plusieurs fois. Bordel de merde !!

Enfin le trou finit, je le jette dedans en ayant quand même une dernière pensée pour le mec que j'ai tué. Ce n'était pas un enfant de chœur, voir même un connard finit mais il a passé l'arme à gauche sous mes coups.

Une fois de retour dans la camionnette, je mets le chauffage à fond car j'ai froid et ruisselle sur les sièges. Je prends cinq minutes pour fumer et regarder sur mon portable si Perle a bougé. Queue dalle !

Enfin au MC où je me dirige vers le bar pour m'enfiler une bière et sans un mot pour mes frères, monte rapidement dans ma chambre. Je dois avoir une allure de tueur, du sang, de la boue, tee-shirt déchiré par les ronces, lèvre fendue par les bons soins de Luc.

Je n'ai pas le temps d'aller me laver que j'entends un gémissement provenir du lit.

Mon chaton entre ouvre ses yeux qu'elle pose sur moi.

La terreur envahit ses jolies prunelles et sa bouche s'ouvre sur un cri de terreur muet.