Logan

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Merde ! !

Je lui tourne le dos et réfléchît à la situation. Je n'ai pas l'habitude de savoir gérer mon coup d'un soir. Une fois finit, elle dégage. Mais là, on parle de mon chaton et de plus je ne peux la mettre hors de ma chambre, vu qu'elle y est prisonnière.

Vais-je agir comme le con cruel que je suis. Je ne prends jamais de gant avec la gente féminine. Ne leur ayant pas promit plus. J'ai tellement envie de sortir boire une bière, que je décide d'y aller.

Je souffle et me retourne vers elle. Ce que je vois dans ses yeux me coupe le souffle et me mets à genoux. Elle a le drap tiré sur son corps. Perle est aussi perdue que moi mais pas sûrement pour la même raison. Elle ne doit pas être pour les baises d'un soir.

Mon chaton est gêné et je lis dans son regard une peur de m'avoir déçu, un appel au secours

Sans plus réfléchir, je me dirige vers le lit et me glisse sous la couette en tirant vers moi sa petite silhouette.

Elle est bien là, dans mes bras, c'est comme si son corps y avait sa place depuis toujours. Moi qui ne dors jamais avec une nana, me voilà caressant doucement son dos.

J'étais sur que cette femme sous son apparence snobinarde cachait un tempérament sensuel de feu. Une vraie ode à la sexualité débridée.

Rien que d'y penser, mon érection se manifeste de nouveau. Mes caresses s'accentuent. Mes doigts s'aventurent d'eux même vers son intimité.

Je veux la sentir, la goûter et d'un mouvement rapide, je la couche sur le dos. Je lui écarte les genoux et glisse ma bouche vers son antre chaud qui ne demande qu'à être savouré.

Un hoquet de surprise me fait lever les yeux de ce magnifique spectacle pour me plonger dans le vert cristallin de ses prunelles. Au passage, je note un rosissement de ses joues et de sa bouche qui forme un O offusqué.

Je fantasme sur celle-ci, le désirant se mouvoir sur mon corps et surtout sur ma queue.

Merde ! !

Il faut que je me reprenne, autrement je vais la baiser sauvagement. Je lui souris :

— Chaton ! J'ai envie de te savourer, de connaître ton arôme.

Même moi je ne reconnais pas ma voix si emplie de désir. Et sans attendre de réponse, je replonge dans mon paradis. Un gémissement sonore résonne quand je peux enfin me gorger de son suc. Ma langue et mes doigts suivent le tempo de ses petits cris. Rapides, lents, tout est bon à lui donner du plaisir. Et quand je sens qu'elle va craquer, je déchire rapidement un préservatif et m'enfonce en elle pour partir vers le voyage des délices sensuels.

Durant cette nuit aucuns mots ne sont échangés. Je me sens si bien comme quand je suis sur mon PC. Mes doigts ont joué avec ce petit corps merveilleux comme ils tapent sur un clavier avec dextérité, élégance, et envie. Ses courbes majestueuses ont enchanté mes papilles et iris.

On n'a peu dormit, j'ai abusé d'elle souvent mais j'ai été sage. J'ai senti en elle une retenue, une timidité. Même si son corps me répondait avec sensualité, j'ai vu qu'elle n'était pas expérimentée de jeux sexuels.

Je sais que mon Prez est rentré au raffut qu'ils ont fait. Mais pourquoi me lever ? Ils sont assez nombreux et les hurlements de colère de Nicolas m'ont rassuré au fait que j'étais mieux au chaud dans les bras de mon chaton.

J'ai rebranché mon portable et Damon m 'a raconté ce qui c'était passé. Pauvre Marie, cette femme attire les merdes comme du sucre pour les abeilles. La voilà gravement brûlée et faillit perdre la vie dans un accident.

Deux, trois jours passent ainsi ou je ne soirs de ma chambre que pour aller chercher à bouffer. J'entends Nicolas marmonner des paroles douces ou coléreuses suivants ses moments d'humeur et de la journée. Mais je ne le croise pas.

Je ne cherche plus de renseignements sur Perle, je profite tout simplement d'elle. Nos discussions se portent sur nos loisirs communs qui concernent quelques livres et films.

Je me surprends à aimer ses petits moments où tout est loin de nous. Enfermé hors de la réalité de la vie, il ne reste que nous deux. On se fait manger mutuellement, on regarde des vidéos et surtout on fait l'amour.

Perle se confit à moi concernant sa maladie. Sa peur de mourir. La confrontation à tous les changements de sa vie pour son boulot, pour l'opération et sa lutte contre le cancer. Elle est terrifiée de rechuter, ne se sentant pas capable d'affronter de nouveau cette saloperie. Elle a tellement souffert.

Je la serre contre moi, voulant lui dire qu'elle n'est plus seule, que je suis là. Mais je ne peux pas, ne sachant pas ce que l'avenir nous réserve. Il faut que je pense à demander à Luc pour son examen que l'on lui a fait rater. Elle doit être suivit, on ne peut pas passer à côté de ça !

Mais un soir, je me dirige vers le bar, j'ai besoin de souffler un peu et de boire une bonne bière entourée de mes frères. Je suis accueilli par :

— Bordel ! Un revenant ! Je te croyais mort. Je n'ai même pas vu depuis des jours ta face de beau gosse ni un bout de ta queue. Ah oui ! Pardon, elle était occupée à faire parler une blonde.

Manque de bol Nicolas est accoudé au bar et vu son humeur, je vais en prendre plein la gueule.

— Prez !

— Il parle ! Et elle ? Elle a dit un truc, une piste que ton petit corps ne s'use pas trop à la tâche. Elle va griller tes neurones.

— Non ! Elle ne pipe pas un mot sur les Diablios. Comment va t-on ange ?

— Bordel ! Cela ne te regarde pas. Tu t'es ramolli ma parole ! Je te confis une mission et toi tu te branles. Tu joues au touriste puis tu prends des décisions seul ! Tu joues copain, copine avec une ennemie ! Demain je la veux en bas et je m'en occuperais.

— Non !

— J'ai du mal entendre, déjà que je te dois une raclée pour insubordination envers Luc. Il ne faudrait pas que je refasse subir à un de mes frères une punition collective. Alors va t'amuser avec elle pour cette nuit.

— Non ! C'est toi qui va m'écouter. Je la baise pour qu'elle me parle. C'est une coincée du cul qui veut s'encoconner, alors je suis là. Elle commence à déblatérer sur sa vie, c'est d'un mortel mais elle parle.

— Bien, mais c'est trop long, alors demain tu fais ce que je t'ai ordonné, finit de jouer.

— Oui ! Mais moi, je ne joue pas les pleurnicheurs devant une porte.

— Bordel !

Il se jette sur moi, m'envois son poing dans la gueule. Je riposte, sa tête part en arrière.

Nous voilà entrain de nous battre. Lui ; il évacue sa peur, sa frustration concernant sa Marie. Moi c'est pour l'avenir de Perle.

Nous sommes de force égale. Etant rentrée dans le MC à peu près au même âge nous, nous sommes entraînés ensemble avec son vieux. L'armée m 'a musclé mais les journées passées derrière l'ordi ne m'arrangent pas et m'encroûtent. Lui, il est d'un caractère sanguin et se bat souvent.

Aucun de nous deux veux lâcher. Alors on s 'écroule l'un contre l'autre au milieu de la nuit, sonnés mais notre colère est partie.

The Angel off Devil tome deux LOGANOù les histoires vivent. Découvrez maintenant