Aucun répit pendant la nuit

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Salut !

Là, ça se calme plus, comme on dit : le calme avant la tempête.

Je suis fatiguée au moment où je copie-colle mon chapitre, donc j'ai la flemme de couper en deux comme les derniers chapitres ces dernières semaines.

Par contre, âmes sensibles s'abstenir, pour au moins une brève scène gore, mais aussi un passage d'un souvenir.

Bonne lecture !

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Dire que Winslow et Barnes ont parlé de me mettre un garde du corps, et pourtant, alors que j'ai failli crever à plusieurs reprises dans la journée, je suis seule et ils n'ont mis personne devant la maison. Ça serait pas étonnant s'ils crèvent, ces gars sont forts, j'ai su quand même les mettre K.O. Et je suis contente, je ne veux pas qu'on me prenne encore pour cette peste de Meghan Winslow, je ne veux pas qu'on me protège, et encore moins par des traîtres.

Je fais un rêve, mais c'est pas un rêve éveillé. Je le sais, car je me trouve dans une pièce inconnue, peut-être une pièce de mon ancienne maison. Je suis au milieu, devant les escaliers, je devais être très jeune, au point de commencer à apprendre à marcher.

J'entends mon père m'appeler, et je me mets à courir vers ma droite pour me cacher.

Il me crie : « Aller, Angela, c'est pas drôle. Tu ne sais pas encore marcher, j'espère qu'on ne s'en est pas pris à toi. Parce que je te promets que je m'en prendrais à tes ravisseurs s'il t'arrive quoi que ce soit. »

Je cours tout en prenant soin qu'il ne me voit pas. Il me cherche encore pour prendre le même chemin que moi. Je décide de me remettre au milieu, il dit en me voyant : « Ah ben te voilà. Qu'est-ce que tu fabriques ici ? »

Je lui lance un regard sournois avant de lui crier : « C'est toi le loup ! »

Avant de me mettre à courir dans les escaliers. Il me crie en me rattrapant : « Hé, qui t'as appris à marcher ? Il faut que j'appelle ta mère ! »

Juste après, j'ai un flash, où je suis face à Ford, je devais avoir cinq ans, il m'a prétendu être un ami de mon père, avant de brandir son flingue vers moi, et je me suis mise à crier.

Je me réveille en sursaut, et je commence à me rappeler du premier cours avec lui, où il m'a jeté un drôle de regard... Attendez... C'est peut-être lui qui m'a agressé ! S'il vous plaît, ne me dites pas que Meghan est revenue... Oh non...

Je sursaute en entendant un bruit dans la maison, et méfiante, je me lève doucement en sortant un flingue. Je vérifie que mon téléphone est chargé et je le mets sur silencieux pour éviter d'être repérée si jamais on m'appelle.

Je décide de descendre, et en me regardant dans le miroir, j'entends un drôle de rire, que je reconnais comme le rire de Billy, la poupée de Jigsaw. Et j'ai bien l'impression de ne pas être toute seule...

Je bloque ma respiration en regardant autour de moi, je ne vois personne, comme si j'étais dans un film d'horreur sauf que je sais qu'on est dans le réel.

Je sursaute en voyant quelqu'un derrière moi dans le reflet.

Alors qu'il allait me donner un coup, je l'esquive au dernier moment, et je me défends face à lui. Il est fort, je ne m'arrête pas jusqu'à l'avoir mis un peu hors d'état de nuire, et je me mets à courir, mais je croise un autre gars que je cogne avant de me réfugier dans ma chambre que je ferme à clé. J'entends quand même qu'on tente de défoncer la porte, et je pense à The Call.

J'ouvre la fenêtre, mais je me cache sous le lit, pour leur faire croire que je me suis enfuie. Je colle la main contre ma bouche pour m'empêcher de respirer. Je pensais qu'elle était partie pour toujours, mais elle est là, elle va revenir... !

Vérité VengeresseWhere stories live. Discover now