Vérité Vengeresse

Une belle preuve

Salut ! Encore un nouveau chapitre et c'est loin d'être terminé.

Honnêtement, ça m'a frustré d'avoir moins de notifications, mais bon, faut faire avec !

Je ne sais pas quoi dire aujourd'hui, mais rassurez-vous, tout le monde peut lire sans problèmes.

Bonne lecture !

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Je décroche directement, et je crie extrêmement énervée : « Vous pensez vous en tirer comme ça en m'espionnant ?!! Vous signez votre arrêt de mort, vous ne savez pas ce qui vous attend !!! Vous allez tous crever !!!

- Ma puce, c'est moi.

- Ah oui, j'ai oublié que tu avais mon numéro, je me souviens que tu étais entré par effraction hier soir juste après que je me suis réveillée de mon premier cauchemar !

- Tu n'as rien ?

- Je ne suis pas blessée, en revanche, il y avait eu une bombe dans mon sac, compte à rebours, je l'ai sorti direct et le lycée lui-même a explosé de l'intérieur !

- Quoi ?!

- Ne fais pas l'innocent !

- Ma puce, écoute-moi. Il y a une preuve capitale que j'ai été piégé, et avec l'aide de ces caméras, je te guide jusqu'à ça. Si tu ne veux plus qu'on t'espionne, alors reste avec moi et écoute-bien ce que je te dis. Ce n'est pas la seule caméra présente dans la chambre.

- Prends-moi aussi pour une conne de ne pas avoir trouvé ça plus tôt !

- Ma puce, d'abord je n'ai pas dit et je ne dirai jamais ça, et ensuite arrête d'être grossière comme ça. Tu es en vie, et je te promets que je vais te sortir de là.

- Et sache que je vais battre tous les autres avant d'arriver jusqu'à toi !

- Je vais te prouver tout de suite que je n'ai rien à voir avec ça, que j'ai été piégé, tu n'as pas besoin de rejouer Kill Bill. Reprenons notre sérieux. Chaque caméra que tu trouves, tu casses ou tu coupes le fil. »

Sous la colère, j'attrape la caméra et je la tire avant de l'écraser avec le talon. Il me dit : « Bien, continue comme ça. Et quoi qu'il arrive ma puce, que tu aies commencé à me croire ou pas, je te pardonne. Ce n'est pas fini. »

Il continue à localiser toutes les caméras présentes dans la maison -sauf dans la salle de bain heureusement parce que je supporterai pas de savoir qu'ils sont aussi des pervers-.

Une fois dans la chambre de Winslow, j'en détruis aussi, il me dit ensuite : « Il n'en reste plus qu'une, et fini l'espionnage. Elle est cachée à l'étagère, tu sais, celle où tu as pris l'album du lycée hier soir juste avant de parler avec Polly. Il fallait que j'intervienne, je me doutais que tu allais enfreindre les règles, tu dois avoir tendance à n'en faire qu'à ta tête !

- Ça a peut-être commencé depuis hier !

- Quand tu étais petite, tu étais comme ça. Je te raconterais tout, tu vas bien rire. C'est bien que tu sois détendue comme ça malgré tout, même si je ne t'imaginais pas comme ça à l'instant présent, mais avant que tu dises quoi que ce soit, c'est normal que tu sois dans un état pareil à cause des circonstances. Ce n'est pas à prendre à la légère. Laisse cette caméra pour que je puisse te guider. »

On se parle comme si on se connaissait depuis toujours, je sens depuis tout à l'heure qu'il dit la vérité, ce sentiment grandit de plus en plus, ce qu'il vient de me dire commence à me calmer petit à petit.

Il y a un instant je pétais les plombs, et là je commence à croire en son innocence, comme tout à l'heure avant de refouler ce sentiment. Il poursuit : « Pousse l'étagère vers ta gauche. Tu verras une petite trappe très difficile à ouvrir, mais je sais que tu vas y arriver. »