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Published story | January 6th 2019.
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J'accomplissais ma routine en ce matin où la brise est rafraîchissante et où l'on peut devenir émerveillé face aux cerisiers et son cadre chaleureux.
Cerisiers qui laissaient fanés de légères pétales roses parfumées... Quelle douceur, ça me mettrait presque de bonne humeur.
Le simple fait de savoir que je ne peux pas entendre le doux bruit des vagues lors de mes descentes matinales à la plage voisine me chagrine.
De toute ma vie, je ne faisais que sourire face aux nombreuses personnes qui semblaient s'adresser à moi. Elles s'énervaient très rapidement contre moi.
Mais, je n'y étais pour rien n'est-ce pas? Disons que depuis la mort de ma précieuse maman, je ne fais que ça.
Arracher de simples fleurs avant de me rendre à l'extérieur, m'asseyant sur le sable chaud, observant le levé du soleil.
Je balançais ces pétales dans l'eau salé triste, seule. Je n'avais personne d'autre avec moi. Et j'étais persuadée de devoir vivre seule et triste longtemps.
Un étudiant venait de s'assoir près de moi posant son regard bienveillant sur moi, comme-ci il me montrait qu'il était là.
Comme-ci il voulait me protéger du monde cruel qu'il y avait. Il semblait attendre tout comme moi le prochain cours.
Alors, après avoir verser quelques larmes face à la présence réconfortante de cet homme, je me suis remise à lui sourire.
Oui, sourire. Sourire qui voulait dire merci. Parce que pour la première fois, quelqu'un avait été là près de moi sans me brusquer ou me rendre mal à l'aise.
Me rendre mal à l'aise?... Ça arrivait souvent, lorsqu'elles essayaient de me parler et que je ne pouvais répondre correctement cela me gênait.
J'avais l'impression de rejeter ouvertement cette personne hors que ce n'était pas le cas. Fermant les yeux une demi-seconde, je me levai prête.
Prête pour le cours suivant. Tout en marchant dans les couloirs, je sentais les regards sur moi mais je n'en avais que faire.
Ce visage masculin aux traits fins. Ses beaux yeux hypnotisants qui semblaient me scruter comme-ci il essayait simplement d'encrer mon image en soit.
Une main vint s'abattre d'après moi violemment sur ma table me faisant paniquer. Qu'avais-je donc fais cette fois-ci?
Je relevai la tête et aperçu une de ses filles au look aguicheur qui visiblement ne me voulait que du mal. Elle semblait me hurler dessus..