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Published story | January 6th 2019.
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Essayant de dissimuler mes attribus de félins sous les fins habits de soie qui recouvraient mon corps, je toquai ensuite à la porte.
Une soudaine excitation me pris de court et ma queue qui était jusque là bien cachée, sortit de sa cachette faisant rire le propriétaire du château fleuri.
« _ Tu n'y arrives toujours pas? _ Non... J'ai beau essayé, je ne sais pas ce que j'ai mais dès que je m'apprête à entrer, je deviens complètement surexcitée. Avouais-je les yeux brillants. _ Encore pire qu'une puce. Dit-il en riant, voyant ma queue battre l'air rapidement et mes deux oreilles se tournés à l'affût du moindres bruits. »
Il me fit rapidement entrer dans sa demeure me laissant dans l'entrée après m'avoir fait un de ses sourires façon enjôleur comme chaque matin.
Quel être taquin était-il, je ne savais pas vraiment quoi faire de ma vie et il a su être là me conseillant, m'aidant à être mieux orientée.
Et en réalité tout ce que je voulais était: la liberté de vivre normalement parmi ce peuple. Sauf que je n'étais pas normale alors évidemment c'est compliqué.
Mais lui, il a su trouver la solution, malgré que je ne pouvais pas franchir la barrière de son château, il m'offrait énormément de liberté.
Grâce à ça, j'avais l'impression d'être normale, j'étais comblée et très heureuse. Jin m'a montré les différentes activités que je pouvais faire.
Il m'a placé dans l'aile Est de son château dans une grande chambre qui donnait une vue magnifique sur la mer au loin.
Mer qui s'ornait de belles couleurs pastels lorsque le soleil se couchait. J'avais mes petites habitudes et il avait les siennes.
J'avais droit à tout ceci en échange d'une seule chose, lui jouer du piano les matins où l'air est frais et ceux dont la rosée donnait une délicieuse odeur aux roses.
Il a vu mon talent pour le piano et dès qu'il m'entendait jouer, il s'installait dans sa vieille chaise à bascule, fermait les yeux et savourait son chaud et doux breuvage.
Et je prenais mon pied à le regarder sans la moindre discrétion pendant ce petit moment qui lui est intime. Sa tête se calant sur le dossier de la chaise, sa pomme d'Adam alléchante, ses soupirs de bien-être.
Tous chez lui étaient un appel au viol, il le savait et il en jouait. S'amusant à m'envoyer de petits sourires en coin et quelques clins d'œil.
Des baisers jetés à la volée et son rire qui envahissait mes esprits. Je ne vivais que pour lui, avec lui et ne voyais que lui.
La chaleur de la pièce devint oppressante et mes attributs félins qui avaient jusqu'à présent disparus revinrent montrant mon excitation.
Les joues rouges et le regard embué de luxure, je me tournai rapidement vers lui avançant à grands pas agilement avant de m'asseoir sur ses genoux, basculant ma tête en arrière sur son épaule.
Il avait déposé sa tasse sur la petite table se trouvant à sa droite et je sentis son souffle dans ma nuque.
Il entreprit une traînée de chauds baisers dans mon cou avant de tourner mon visage vers lui à l'aide de sa main.
Venant déposer ses lèvres sur les miennes délicatement et chastement, il rapprocha doucement après ce court échange son nez de mon cou.
Il huma mon odeur soupirant puis vint chuchoter dans le creux de mon oreille...
« _ Roses, un nom qui me rappelle à quel point ton odeur de roses m'enivre et me fait chavirer, à quel point tes lèvres rougies m'attirent, ces lèvres qui ont la même couleur que celle des roses rouges. Roses, c'est ton nom. Celui qui sortira de ma bouche à chaque soupire. Un délicat prénom anglais pour une femme d'une beauté charnelle et presque irréelle... Je t'aime Roses.. »
