Je prends vos recommandations/idées si vous voulez me les partager.
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Published story | January 6th 2019.
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Appuyé sur cette vitre transparente, je fus pris de spasmes et de nausées. On m'avait enfermé ici et cela me rendait fou.
Je ne pouvais pas savoir pourquoi j'étais ici , mais savais qu'à l'extérieur de cette vitre; se trouve une fiche de présentation, ma fiche de présentation.
Ne pourrais-je donc jamais voir la cause? Cette cause qui était affiché sur ce simple bout de papier. Ce papier inutile qui sert à m'identifier.
Je suis humain, je ne suis pas une vulgaire bête de foire qui est fait pour être enfermé dans sa cage et craint par le monde extérieur.
Mais qu'est qui était donc écrit sur ce papier? me demanderez-vous. Sur ce papier, c'était moi.
Plus précisément la cause de tout ce qui m'arrive et comment on a osé me traiter comme tel.
Ça me rendait nauséeux, vertigineux en bref malade et je ne pouvais pas rester dans de telles conditions très longtemps.
Le regard vide, le teint blême, je criais de désespoir avant de m'installer au fond de cette « cage » vitrée plus que triste d'être seul.
Le bruit des autres personnes enfermées tout comme moi me berçait et cela serait mentir si je niais le fait que ce boucan me relaxait légèrement.
Avec ce bruit, j'avais l'impression d'avoir le soutient de pleins d'autres humains dans mon cas; désespéré et maladivement anxieux au point d'y laisser leur tripes.
Avant, Il venait me voir, on s'aimait mais jamais il ne m'avait parlé. Il était venu devant ma vitre me fixant, mon beau brun bilingue...
Toutes ces fois, je m'étais approché tout souriant content de savoir que je lui manquai et qu'il allait un jour trouver la solution pour me sortir de là.
mon front contre la vitre je passais mon temps à le fixer d'un regard amoureux mais c'était avant qu'un autre homme entra dans sa vie.
Un jour je m'en souviens bien, il lui avait pris la main avant de l'embrasser lui adressant des mots que je ne pouvais comprendre.
Et il souriait tout doucement et comme un idiot je m'étais par automatisme mis à sourire tout comme lui.
Avant de mettre fin à sa visite quotidienne, je pus lire sur ses lèvres qu'il m'adressait un « désolé » muet avant de partir pour ne plus jamais revenir.
Seulement quelques mois après, j'appris que cet homme, l'homme dont j'étais maladivement amoureux; celui dont je suivais dans la rue, l'homme dont je connaissais la routine par cœur.
Ce même homme... Cet homme à la beauté hypnotisante était celui qui m'avait fait séjourné dans ce gouffre sans fin.
C'est un stalkeravait-il émit.
Sachez que maintenant, je suis mort. Mort de l'amour que je lui portais, mort par amour pour l'amour mais sans l'amour..
Je continue quand même de le suivre car après tout, n'est-ce pas ce que je suis?... - - - un stalker.
