épilogue

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Jadon ne supprima pas le numéro de téléphone de Cali ; Cali ne supprima pas le numéro de téléphone de Jadon.

Ils ne l'utilisèrent pas. Ni l'un ni l'autre. À quoi bon ? Ils s'étaient dit tout ce qu'ils voulaient se dire. C'était juste...une sorte de souvenir du bon vieux temps. De l'époque maintenant révolue durant laquelle ils n'avaient qu'à appuyer sur le petit téléphone vert pour que la magie opère.

Jadon accepta une offre d'un autre club. Il n'en informa pas Cali, mais il savait qu'elle le savait. C'était partout dans la presse, de toute façon.

Il fit ses adieux au club, aux supporters, à ses coéquipiers. Il avait beaucoup aimé jouer au Borussia Dortmund, mais il avait fait son temps ici, et il devait céder sa place à quelqu'un d'autre. Il fit ses cartons, et c'est durant une de ces journées pénibles à tout emballer qu'il reçut du courrier.

C'était une enveloppe blanche, banale, et il ne reconnaissait pas l'écriture. Mais dès qu'il l'ouvrit et qu'il vit le faire-part de naissance jaune, il comprit ce que c'était.

 Mais dès qu'il l'ouvrit et qu'il vit le faire-part de naissance jaune, il comprit ce que c'était

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Cali avait accouché. Son fils était né.

Il ne savait pas qui avait pris l'initiative de lui envoyer ce faire-part de naissance. Est-ce que c'était Ugo, pour lui montrer qu'ils avaient bel et bien tourné la page, qu'il était de l'histoire ancienne dans leur vie ? Ou est-ce que c'était Cali, qui avait toujours voulu l'impliquer un minimum dans le futur de cet enfant, à son grand désarroi ?

Ils lui avaient donné Isaac comme deuxième prénom. Le prénom qu'il avait choisi dans la liste de Cali quand elle lui avait demandé lequel elle préférait. Ugo ne connaissait probablement pas l'histoire derrière ce prénom, et rien que pour ça, il en était fier. Il n'était plus dans leur vie, c'était vrai. Et ça l'importait peu de savoir si ce bébé était le sien ou non. Mais il avait une trace de lui, indélébile, qui prouvait que Cali n'oublierait jamais leur histoire. Il ne savait pas s'il aurait des enfants un jour, pour le moment, il trouvait ça peu probable. Mais en lisant ce faire-part de naissance, il se promit de donner "Cali" comme deuxième prénom à la future fille qu'il n'aurait peut-être jamais.

C'était le premier jour du reste de leur vie.

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• non, je n'ai pas réussi à décider qui était le père de ce bébé. Profitez donc de l'espace commentaire de ce paragraphe pour me dire qui vous choisissez personnellement et puis comme ya des artistes par ici, vous pouvez carrément vous lancer dans des écritures de scènes, faites comme chez vous.

• partez pas, j'ai des trucs à dire alors j'ai carrément fait une autre partie.

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