Chapitre 39: Un voyage à Londres

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William me sourit et replace une mèche rebelle de mon visage et la glisse dernière mon oreille. Ça faisait si longtemps que nous étions dans l'avion que je me cramponnais à lui pour m'assoupir. Je réussis à m'endormir et c'est sa voix qui me réveilla.

-Nous sommes arrivés, ma belle.

Il m'aide à me lever et je pris quelques secondes avant d'être en mesure de me situer dans le temps et dans l'espace.

Je descend les escaliers de l'avion et l'homme de valise (bon sang, j'oublie toujours comment ça se nomme ce métier-là) prend mes choses et les glisses dans le chariot. J'avais une tonne de choses comparées à William, mais ce n'était pas rare.

«-Je ne sais pas si je te l'avais dit, mais je pars demain matin, très tôt. Le N&R souhaite me rencontrer et c'est une occasion en or de promouvoir mes ventes, donc je ne peux en aucun cas cracher sur l'occasion.
-Je comprend, mais pourquoi être venu si c'est pour partir aussi tôt le matin suivant?
-Je n'étais pas capable d'imaginer dire non à te regarder dormir collé sur moi. Ton visage est si beau lorsque tu dors. C'est comme si rien n'était grave, qu'il n'y a jamais rien qui pourrait te briser... si seulement tu savais à quel point j'aime c'est moments-là!»

J'étais complètement confuse. Je ne savais pas si je devais le prendre au sérieux ou bien non. Toutefois, le regard qu'il me lançait au même moment était bienveillant et doux. Je me suis dit –sans vraiment me croire– que c'était la fatigue qui lui faisait dire des bêtises, mais il ne semblait pas fatigué.

Il glisse sa main sur ma nuque et m'embrasse sur le front avec une délicatesse que je n'étais pas habituée. Il baisse la tête et me regarde dans les yeux. Il décrocha un sourire, probablement que je le regardais étrangement, car la situation me rendait tout sauf à mon aise.

Il m'embrasse sur la joue et me prend la main pour me guider jusqu'au taxi qui nous mènera jusqu'à nos chambres d'hôtel. Dans le taxi, il m'embrassait la main ainsi que ma joue. J'avais toujours trouvé William très séduisant, mais il n'avait jamais eu de patience. Je ne savais pas si j'allais un jour m'y faire, s'il m'étais donné de devoir accepter ce défaut.

Il paie le taxi et nous sortons. Toujours mains dans la mains, nous montâmes dans l'ascenseur.

«- Pourquoi tout ça?
-J'en avais marre de me cacher.
-Tu te cachais depuis combien de temps?
-Depuis que nous sommes allés à Venise. Tu avais mis une robe jaune et... c'est comme si tu étais un Soleil cette journée-là. Je te trouvais si belle après ça, mais à force d'aimer la vue, j'ai commencé à aimé la personne...
-Tu m'aimes?
-Je croyais avoir été clair devant l'avion!»

Il laisse échapper de sa gorge un rire grave et timide. Il me prend dans ses bras et m'embrasse. Ses lèvres sur les miennes laissait un goût délicieux et sucré dans ma bouche. Je glisse ma main dans son cou et je le sentais avoir un frisson. Il met d'un geste passionné ses deux mains de chaque côté de mon visage et ses lèvres formaient un sourire.

La porte de l'ascenseur ouvre sur l'étage où nos chambres étaient. C'est dans ma chambre que je reconnu l'hôtel. Je me situais à la même place où Jace et moi nous nous sommes embrassés pour la première fois. Je n'avais pas reconnu l'entrée sans toutes ses décorations, mais la chambre, ce n'était probablement pas la même chambre, mais c'était le même hôtel, je pourrais le parier.

«-Tu me refuserais une nuit avec toi? demanda-t-il en m'embrassant le cou.
-Une nuit?
-J'aimerais dormir avec toi cette nuit. C'est mal d'avoir de tels envies?
-Oui, mais j'aimerais également que tu restes.
-C'est ta façon d'accepter?
-Oui.»

Heureux, il ferme la porte derrière lui. Je regarde l'heure et il était déjà minuit passé. Il enlève sa chemise ainsi que ses pantalons. Pour ma part, je vais dans la salle de bain pour enfiler mon pyjama. Comme je déteste depuis toujours dormir avec les cheveux détachés, je me fais une couette en queue de cheval et sort de la petite pièce, démaquillée.

-Tu es magnifique.

Je me contente de sourire et très vite, je m'endors dans les bras de William.

À suivre...

My bodyguard Where stories live. Discover now