My bodyguard

Chapitre 14: Logan Stuart

Même si ma conversation avec Betty ne datait d'il y a trois jours, je ne pouvais pas penser à autre chose. Nous étions aujourd'hui dimanche et j'attendais avec patience Logan, jusqu'à ce que je vois sa belle tête blonde arriver. Jace était assis à une autre table non loin, juste pour nous donner plus d'intimité, mais avec Jace, je n'avais pas la même liberté qu'avec le garde du corps de mon père, Jace était beaucoup plus envahissant, ce qui pouvait la plupart du temps me taper sur les nerfs.

-Merci d'être venu, dit-il en s'assissent devant moi.

Il avait mit une chemise blanche avec des pantalons noirs, ce qui faisait chic, mais décontracté.

«-J'ai vraiment été surpris que fu acceptes mon invitation pour dîner, disons que je n'ai pas été le plus galant la première fois.
-C'est juste un baiser! C'est pas comme si tu m'avais violé!»

J'avais dit ça tellement vite que, au moment dit, je n'avais pas encore compris ce que je venais de dire. Face à se malaise insoutenable, je me racla la gorge pour ensuite lui demander une question banale du genre «Tu fais quoi après le lycée?»

Il me sourit et me répondit avec agilité qu'il va reprendre les règnes de la compagnie familiale de son grand-père, au Osborn's company. J'avais déjà entendu parler du créateur de cette compagnie et je le trouvais fascinant, je ne me suis pas gêné pour lui dire.

«-Mes grands-parents sont de passages, si tu veux, je peux te présenter mon grand-père...
-Tu rigoles! C'est sûr que j'aimerais ça! Ils sont libres aujourd'hui?
-J'imagine...oui.»

Je le prend dans mes bras. J'ai tellement entendu parler de lui par mon père. Ils racontaient toutes sortes de rumeurs par rapport à ce mystérieux personnages que j'avais une boule d'excitation à le rencontrer. Nous embarquons dans la voiture avec Jace qui conduisait. Logan était venu en moto et Jace se doit de rester avec moi, alors nous avions pas eu le choix. Logan était en arrière avec moi.

La présence de Jace me gênait énormément. Il y avait un froid incroyable entre lui et Logan et je ne voulais absolument pas qu'une nouvelle bagarre explose entre les deux.

Jace arrête la voiture. Je lève les yeux et j'ai arrêté de respirer face à cette maison. Elle devait être deux fois plus grosse que la mienne, déjà que la mienne est stupidement trop grosse.

Tous les moindres détails de la maison étaient pensés et repensés. C'était tellement beau que penser que Logan vient ici tous les jours m'est impossible.

«-J'imagine que tu aimes.
-Tu veux rire!»

Il laissa passer un léger rire entre ses lèvres. Il tenta de prendre ma main qui, selon moi, était un geste légèrement précipité, mais je lui rendis, même si le regard de Jace me brûlait la peau.

-Il y a des grades du corps dans la maison Jace, tu peux attendre ici, ma maison est de loin la plus sécurisé en ville.

Logan claqua la porte au nez à Jace. Il y avait donc une rivalité entre les deux, cela était probablement lié à ce que Jace a dit à Logan après le coup.

J'arrête soudainement de marcher, arrêtant Logan avec. Il se mit face à moi et c'est a ce moment précis que je remarque à quel point il était beau, à quel point il était grand et musclé. Il avait les gros bras, fermes et ronds.

Je le regardais dans les yeux et lui demandai ce que Jace lui avait dit après le coup.

«-Je te l'ai déjà dit, Alice, j'étais complètement bourré et je ne me rappelle de presque rien, sauf les détails importants, mais je me rappelle pourquoi je t'ai embrassé.
-Pourquoi donc?»

Il est devenu rouge comme une tomate bien mûr. J'ai trouvé ça mignon.

-Je sais bien que je ne suis pour toi qu'un simple mec que tu connais de vue, mais... depuis que tu es arrivé ici en Quatrième, je t'ai trouvé tellement belle! J'ai même complètement coupé les ponts avec Tom quand il m'a dit que vous étiez un couple.

J'avais complètement oublié que Logan et Tom avaient déjà été meilleurs pote.

-Donc, quand j'ai vue que Tom traînait plus avec Ruby, je me suis dit que j'allais tenter ma chance, c'est pourquoi Jace reste dehors!

Il affichait un sourire resplendissant, mais je me reculai d'un pas. Je ne pouvais pas dire que Logan ne m'attirait pas, mais on ne se connaissait pas! Il dit qu'il m'aime depuis la Quatrième, mais j'avais complètement oublié son existence depuis des années. Je ne voulais aucunement précipiter les choses, mais quand j'allais lui demander du temps, une femme dans la soixantaine s'est pointé.

-Bonjour mon chérie, que fais-tu ici si tôt?

Ses yeux croisèrent les miens. Il eu soudainement une étoile.

-C'est elle la fille qui nous fait saigner les oreilles tellement tu nous en parles?

J'entendis Logan soupirer de malaise. Je savais que la femme en avant de moi jouait un jeux, simplement pour lui faire honte, mais elle se contenta de faire un sourire en coin.

-J'ai entendu ma femme dire qu'une personne lui faisait saigner des oreilles et ça ma attirer. Qui ose faire ce qui est supposé être mon domaine à moi?

Un homme arriva par les grands escaliers et vint se poser au côté de sa femme. Il mit ses lunettes et me regardai. Je trouvais ce couple comique.

-Grand-maman, Grand-papa, je vous présente Alice, Alice, je te présente Julia et Mike Osborn, c'est le fondateur de la compagnie.

Mes yeux se sont illuminés.

Je fis une poignée de main au grand Mike Osborn et lui dis à quel point j'étais en admiration face à tout ce que sa compagnie fait.

«-Je suppose que tu es la fille de Jack Maxwell?
-Puis-je savoir comment vous avez deviné?
-Les Maxwells ne courent pas les rues et tu lui ressembles.»

Cette remarque m'a rendu perplexe. Mon père n'a jamais vraiment été reconnu pour sa beauté, mais d'après le regard de M.Osborn, cette remarque n'était pas une insulte, donc je l'ai bien pris.

J'ai donc passé les deux heures qui ont suivi avec monsieur et madame Osborn. Quand je sortis, Jace me regardait avec des éclairs dans les yeux, mais tentait maladroitement de le cacher.

«-C'est quoi ton problème? lui demandais-je froidement une fois assise dans la voiture à côté de lui.
-Rien.
-Tu ressembles à un gamin de 8 ans qui n'a pas eu le cadeau qu'il voulait à Noël, alors tu vas me le dire!
-Si je te dis qu'il n'y a rien! répondit-il sèchement en me regardant dans les yeux et en pensant avoir le dernier mot.
-Je t'ai donc surestimé! lançais-je habilement. J'ai crue que tu ressemblais à un enfant de 8 ans qui n'avait pas ce qu'il a souhaité à Noël, mais tu ressembles beaucoup plus à un gamin de 2 ans à qui on lui enlève son jouet!
-J'ai seulement attendu 2h30 comme un gros épais sans rien faire ni pouvoir bouger de là! Tu sais pourquoi? Parce que ton copain me l'a demandé! En plus qu'il aurait bien pu te prendre une autre fois sans ton accord...
-C'est ton boulot, Jace, d'attendre au porte et de me surveiller, si tu n'es pas content, fait autre chose de ta vie car elle risque d'être bien longue!»

Je le regardais avec rage, je crois que c'était réciproque.

«-Tu comprend maintenant pourquoi je ne voulais pas te le dires, parce que tous ce que je peux finir par dire me retombe dessus!
-Avec raison!»

Il ne prend même pas le temps de me foudroyer du regard qu'il démarre la voiture pour retourner chez-moi. Le silence était de mort. C'est incroyable comment il peut être têtu!

À suivre...