Chapitre 33: Persécution

5.7K 246 47
                                    

Mon réveil sonne vers 6h et contrairement à d'habitude, j'avais envie d'aller à l'école. Je voulais savoir ce qui clochait avec Nate. Je me lave et m'habille sans me sécher les cheveux. J'ouvre la porte et j'entend un long soupire.

Je me tourne et vois Jace qui me regarde avec un regard profond et remplis de désir. Toutefois, il restait bien sage et professionnel. C'était déjà ça. J'ai eu un frisson quand il ouvrit la bouche pour me dire "Bon matin". Je me jugeais, mais il n'avait jamais été aussi beau. Pour ne pas attirer l'attention, je me tourne et descend les escaliers pour aller mangée. Cette fois-ci, il n'y avait pas Gaby, James ou maman, encore moins papa. Il n'y avait que Jace et moi dans la maison. Mon coeur battait tellement vite que j'en ai eu le vertige. Après avoir finit de manger, il me regarde comme s'il venait de comprendre un truc.

-Je ne t'ai ps donné ton cadeau, pour Noël, me dit-il en partant vers l'extérieur.

Il revient avec une petite boîte. Je le regarde sans rien dire, mais c'est après quelques seconde que j'ai enfin réussi à sortir un sons de ma bouche.

«-Mais... je n'ai rien pour toi...
-J'en ai pas besoin.
-Tu as le droit de m'en offrir?
-J'ai demandé à madame Maxwell et elle m'a dit que je n'étais pas obligé, mais comme j'insistais...»

Je le regarde muette comme une tombe. Il était si gentil. Si beau. Si parfait.

J'ouvre la petite boîte et j'ai vite découvert que s'était un bracelet Pandora. Il avait déjà des breloque attachées. Au centre, il y avait un gros A.

«-Betty, Éric, Nate et moi avons tous mis quelques trucs.
-C'est magnifique.»

Je ne savais pas la signification de chaque breloque, mais l'ensemble était magnifique. J'étais si gênée. Je remercie Jace avant de retourner dans ma chambre.

Je l'entends cogner à ma porte, je le laisse entrer.

«-J'y ai mis tout mon argent et tu ne semble même pas reconnaissante.
-Je le suis, crois-moi, mais tu n'avais pas à faire ça, c'est trop coûteux...
-Bordel, Alice, je suis assez grand pour faire des choix! J'en ai marre que tu me vois comme un enfant! Je sais ce qui est bon et ce qui ne l'ai pas!
-Si tu le sais tu vas comprendre que c'est mal!
-De quoi tu parles? dit-il en haussant le volume.
-De nous! C'est mauvais depuis le début et ça risque de ruiner ta carrière à vie et tu persistes à vouloir m'avoir...
-Je n'y peux rien moi!
-Quand ils vont trouver mon agresseur, tu vas devoir partir.
-Tu n'as pas encore compris que je ne partirais pas! Cria-t-il découragé.
-Tu vas partir!»

Il me regarde triste et en colère. Tendit que la pression descendais, je m'en suis voulu. Comme je suis stupide. L'essuie les larmes qui coulaient sur mes joues et lui, quitte ma chambre en claquant la porte.

Je n'ai pas été en mesure de ma calmer jusqu'à ce que je mette le pied au Lycée. Je cherchais Nate, je me disais qu'il allait peut-être me changer les idées

Je finis par le trouver à sa case.

«-Salut, Nate, ça va bien? Tu semblais craintif au téléphone...
-Oui, ça va.
-Tu sais que si tu veux en parler...»

Il ferme brusquement sa porte et me regarde avec un regard que je n'avais pas envie de m'habituer.

-Écoute, ce n'est pas parce que tu as vécu tout ce que tu as vécu que ça fait de toi une sainte! Ton kidnapping me rend triste, il a rendu triste tout le monde, mais tu te foutais de moi avant tout ça, donc ne fait pas ça! Bon sang, ce n'est également pas parce que tu as vécu quelque chose de difficile que tu es capable d'entendre et de comprendre la misère des autres! Commence par régler tes propres problèmes avant de régler ceux des autres!

Pour une deuxième fois dans la journée, j'étais sans mot. Je ne pouvais pas être en colère contre Nate, car il avait dit la vérité, mais j'avais une profonde envie de disparaître.

Une fois que je suis sortie de sa vue, je partis dans un coin où probablement personne savait qu'il existait. Jace était derrière moi, encore fâché.

«-Tu sais que c'est toi qui t'a rendu là? me dit-il.
-Je sais, répondis-je en m'étouffant.
-Tu feras donc quoi?»

Je le regarde et je le prend dans mes bras.

-Je suis désolé. J'ai besoin d'aide...

Il m'éloigne de lui et met ses mains sur mes épaules pour plonger ses yeux dans les miens.

-Ça, nous le savons tous, mais la plus grande aide que tu pourras avoir, c'est toi-même qui te l'offrira. Tu semblais aller mieux jour après jour, mais tu t'ai construite une carapace. Ce n'est pas en gardant cette carapace que tu avanceras!

Je ne savais pas quoi dire, ni quoi faire. La seule chose qui m'étais disponible était de partir le coeur lourd.

À suivre...

My bodyguard Where stories live. Discover now