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"- Tu aurais dû tout nous raconter Hannah... (me chuchotai Inès.)

- Je n'aurai pas du vous le dire au contraire.

- Si, au contraire tu as bien fait... (Continua-t-elle.)

- Mais putain il est dangereux tu comprend ?

- On aurait été là pour te soutenir...

- Je te dis qu'il est dangereux ! (Je commençai à marmonner.) Je n'aurai pas dû... Pourquoi j'ai sais ça... je n'aurai pas dû... (Je fondai de nouveau en larmes.)

- Tu peux tout nous dire... (Me rassura Axel.)

- Toute façon comme d'habitude je ne pense qu'à moi... je suis qu'une conne... oui, je suis égoïste ! Je suis qu'une conne ! (Mes larmes ne s'arrêtèrent plus.)

- Mais pourquoi tu dis ça ? Ce n'est pas vrai. (Continua-t-il.)

- Alex était au milieu de son chemin il a supprimer. Il n'hésitera pas à tuer ou à faire du mal à tous les obstacles qu'il peut y avoir. Je ne veux plus vous perdre. Je ne veux pas qu'il vous arrive qu'il ce soit... »

À ces mots, on s'enlaça tous.

     Il fut tard. 23h. On entendit les bruits sourds des pas des infirmières et des docteurs qui furent de garde cette nuit. Puis vint une heure où ils allèrent s'installer calmement. Plus rien. Plus aucun bruit.

     Les appareils qui me contrôlait firent du bruits. Il fit sombre. Je décidai de fermer les yeux, pour essayer de m'endormir. En vain.

     Je ne trouvai pas le sommeil. Je voulus me tourner dans un autre sens, mais la douleur m'arrêta. J'eus terriblement mal. Ça me lança. J'eus l'impression que des coups de poignards traversaient mon corps.

     J'eus toujours les yeux fermés. J'essayai de trouver le sommeil. J'essayai avant tout de me calmer. J'expirai puis inspirai. J'essayai de penser à autre chose, de sorte à oublier la douleur. Échec.

     Je trouvai enfin le sommeil. Au bout d'une heure d'attente. Mes paupières furent enfin lourdes et recouvrirent mes yeux. Joie.

     Mais mon sommeil prit fin lorsqu'une ombre apparut. Je n'eus pas le temps de voir qui fut qu'il m'eut planter une seringue dans mon bras. Une bonne fois pour toute je m'endormis.

     Tic-tac, tic-tac, tic-tac. Le bruit incessant de l'horloge résonnait dans mes oreilles et me donna des maux de têtes. Réveillée, j'eus l'impression de dormir éveillée. Les membres de mon corps furent lourds. J'eus terriblement mal au ventre, là où je me fus poignardée auparavant. Je me mis à tousser.

     Je regardai autour de moi. Où fus-je ? Je ne sus pas.

     La lumière était éteinte. Les volets étaient fermées. La pièce était sombre. Peu de lumière traversait les volets. Il faisait encore nuit. À côté il y avait un lit.

     Je me levai de la chaise ou je fus assise, puis m'écroulai. Mes jambes ne tinrent pas le coup. Ça remontait il y a trop longtemps, le moment où je me servis de mes jambes. Allongée au sol, je ne bougeai pas. Mes douleurs se firent ressentir de plus en plus. Ce fut désagréable.

     Des pas sourds se firent entendre devant la porte de la chambre. Je fermai les yeux, instinctivement. J'entendis le bruit de la serrure, puis la porte grincer.

     "- N'es crainte princesse ce n'est que moi. Enfin après ce que tu as fais, j'ai changé. Les rôles s'inversent à présent. Tu vas me supplier de redevenir comme avant. Tu vas me dire que tu m'aimes pour arrêter cette folie. Et moi... tu verras bien princesse.

- Qu'est-ce que tu vas faire ? Qu'est-ce que tu vas me faire !

- Je t'ai dis, tu verras bien.

- Tu sais quoi je n'ai pas peur de toi. Non ! Je n'ai pas peur d'une ordure comme toi ! Et puis plutôt crever que te subir tous les jours !

- C'est donc pour ça que tu t'es poignardé ? Tu voulais m'échapper ? Tu n'es qu'une moins que rien.

- Ah non, je voulais tuer tout signe de toi dans mon ventre. Je ne veux surtout pas qu'une autre ordure comme toi vive !

- Écoute je vais faire comme ci je n'avais rien entendu. Tu vas vivre un enfer, crois moi. Et me parler comme ça, ne va pas arranger les choses."

     Il sortit de la chambre, ferma la chambre à clé. J'entendis des bruit de chaîne bouger. Je fus enfermée.

"- C'EST ÇA VAS-Y PARS, SALE LÂCHE !"

     Les pas s'éloignèrent.

"Tu vas vivre un enfer crois-moi"

Ces mots résonnèrent dans même temps, au même rythme que le bruit des secondes qui se déroulèrent peu à peu. La peur surmonta ma douleur. J'eus l'impression que mon cœur pouvait s'arrêter d'une seconde à l'autre tellement qu'il battait vite.

Avant, je crus que je fus enfermée dans une vie qui ne m'appartenait pas, dans un autre monde, dans une prison, en enfer. Alors que l'enfer ne vint à peine de commencer.

Mais les deux questions que je me demanda ce fut les suivantes :

"Que me voulait-t-il?"

"Dans quelle situation je fus ?"

Je ne fus pas du tout rassurée. Je ne pus pas m'apaiser puisque je ne sus pas du tout ce qu'allait être mon avenir; ce que j'allai devenir. J'allai peut être être prochainement une poussière. Ma vie allait peut être se détruire. Mais pendant ce temps, je fus enfermée dans cette chambre et ma vie fut sous le contrôle de R..

Je regrettai à présent tout ce que venais de dire. Cela n'arrangeait en rien la situation où je fus. Je préférai être toujours dans le comas, à l'hôpital. Je fus de nouveau enfermée dans une prison. Dans un enfer. Je ne sus pas si il y aurait une fin à ce long tunnel de souffrance.

Avec mon comportement, j'eus en quelque sorte signé mon arrêt de mort.

*** Bien le bonsoir ! Voici le chapitre, comme prévu, comme promis. En espérant qu'il vous a plu, je vous laisse ! Je n'ai pas grand chose à dire ahah bisous à tous et à toutes, compagnie de WattPad ❤️***

I'M A SHADOW (en pause)Where stories live. Discover now