Partie III: Prologue

15 1 0
                                    

"Depuis l'arrivée au pouvoir de Tim Bradley, l'état Français Du Nord Socialiste avait été proclamé. Je me souviens de ce jour, j'était à l'époque encore assez jeune, encore en pleines études de journalisme. Je me souviens que le gens étaient heureux, et j'y était profondément indifférent. J'était triste de voir encore un autre "Grand Leader Charismatique" revenir au pouvoir. J'était triste qu'on m'apprenne que l'homme s'est révolté contre une démocratie libre il y a une centaine d'années, pour en arriver de nouveau à ce genre de gouvernement. Plus les années passaient plus j'y voyait finalement du positif: le pays se reconstruisait, se redéveloppait, et le chef de l'état paraissait enthousiaste. Puis une guerre fut déclarée contre l'état français du Sud, et toute la population était mobilisée. La guerre avait été désastreuse pour les deux camps, mais l'état sicilien qui faisait maintenant toute l'italie entière, était venue renverser le gouvernement du sud. A ce moment là, l'état devint très autoritaire. La police militaire était partout, des gens disparaissaient, et la criminalité revenait encore et toujours influencée par le gouvernement. Je me souviens que la guerre pour l'union française avait été rude pour moi. Je n'avait tué personne, mais j'ai vu nombre et nombre de morts, d'explosion, de pleurs et de destruction. J'avait peur. Pendant encore cinq tout allait bien, jusqu'à ce qu'un krach économique extremement brutal vint nuire au système. J'était à ce moment au PSD, un petit journal. Les rues d'aldebaren se remplissaient de gens sans emploi, sans argent, sans logement, dont plusieurs présentaient des symptômes de toxicomanie. Des manifestations, puis des dégradation, et enfin, une révolution. Au fur et à mesure que le peuple perdait sa confiance envers le gouvernement, l'état réagissait avec de violentes décisions, et au final tout le monde n'était pas d'accord. Au bout de dix ans de règne, l'état d'urgence fût proclamé, car plus rien n'était gérable. Les services secrets torturaient et enlevaient les gens à tour de bras, et tout le monde au gouvernement grinçaient des dents. Au bout de deux ans une fusillade prit à l'assemblée, puis des meurtres massifs de représentants. Puis une disparition de Kim Bradley. Personne à ce jour ne peut dire ce qu'il est devenu. Mais je suis journaliste, et je le sais. J'ai enquêté... J'était sur les lieux. Kim Bradley était sans doute l'homme le plus incroyable de toute l'histoire. Je n'ait jamais sût si il voulait vraiment le bien ou le mal de l'humanité. Mais sans que personne ne s'en rende compte, il a propulsé le monde dans une avancée incroyable."

Logan Johnson, Journaliste Français. Interview non publiée tenue top secret.

Après cette interview, il fut retrouvée dans son domicile sans vie, un sabre dans le cœur.



Pendant dix ans j'avait confectionné le projet Aldebaran. Tout ça pour une stupide révolution. Le téléphone de mon bureau sonna

"Allô?

- Général... Çà ne va pas vous plaire mais...

- Abrégez.

- Le gouvernement Colombien ne veut plus continuer le projet Aldebaran sans une augmentation de revenus. J'ai vu les résultats de l'économie et...

- Ça va j'ai compris... Je quitte le pays bientôt. La situation est bien trop compliquée ici.

- J'espère vous revoir bientôt général."

Aldebaren ne ressemblait plus du tout à Aldebaren. Ce n'était qu'un tas d'immeubles sans vitre et presque sans murs. Ce qui devait arriver arriva. Ils forcèrent la porte du palais. Des coups de feux résonnaient. Je monta l'escalier doucement. Et monta dans l'hélicoptère sur le toit. C'était la fin. Le palais explosa, les trois milles représentant de l'assemblée furent assassiné à l'intérieur du Sénat, tout ces visages que je ne reverrait jamais. Seul John était encore là. Il avait l'ambition d'en finir et de rejoindre son frère Hector qui parcourait le monde depuis des années. Le projet Aldebaran était un vaisseau qui devait quitter la terre pour reconstruire l'humanité dans l'espace. Et ce projet venait d'échouer. J'avait tout abandonné triste, retournant à mes délires de drogue qui ne m'avait plus atteint depuis quelques années. Arrivé en Colombie, j'était vieillissant, je n'arrivait pas à concevoir que tout ce que j'avait construit s'était effondré, et que ce beau pays, cette belle ville ne sera plus jamais accessible pour moi. Ma folie s'était atténuée et revenait de plus belle. Barry revenait me voir. Une fois par mois, par semaine, puis enfin, par jour. 

AldebarenOù les histoires vivent. Découvrez maintenant