XVlll.

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*murmure* Bonne lecture :)
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PDV CHANYEOL

3:34  13/03

C'est à cette heure si tardive que j'écris mes pensées.

A vrai dire j'écris quand tu n'es pas la... Alors imagine toi tout ce que j'ai pu écrire en quatre années loin de toi.

J'ai écrit sur toi, tellement. Toi mon ange qui a des ailes qui poussent en même temps que ton ego, qui sourit pour tout et pour rien, toi mon ange dont tous, tes sens sont doublés fessant de toi un être encore plus admirable. Tu m'as eu comme une faible proie dans les bois. Mais enfaite n'est-ce pas le destin qui nous a eu ?

Je me suis longtemps posé la question, pourquoi attendais-je ton retour ?

Pourquoi l'ai-je aimé alors qu'on était amis ? Pensais-je. Tu appartenais a un autre, ne n'avais pas la place que j'aurais aimé avoir dans ton cœur. Loin de toi je n'étais plus rien, mais tu étais vivant et c'était tout ce qui comptais... Je t'ai longuement observé, tu avais l'air heureux, souriant comme toujours, radieux comme toujours, mais être heureux, ne veux pas dire sourire tous les jours, sourire tous les jours, ne veut pas dire qu'on est heureux.

Tu étais épanoui, enfin... c'est que je croyais. Je t'aimais tellement Baekhyun si tu savais, d'ailleurs je n'ai jamais cessé de t'aimer. Tu sais, Baekhyun, je crois en ce fil rouge qui unis les âmes sœurs, celui qui fusionne le destin de deux personnes un jour ou l'autre, or ce fil rouge j'ai eu peur que ... lui... le brise. Si jamais nous modifions le destin, que pourrais arriver ? Parce que si nous n'étions pas destinés j'aurais tous fait pour briser le fil rouge de ton poignet pour l'attacher au mien.

Je me souviens de ce jour, il n'y a pas si longtemps que ça ou tu m'as hurlé que tu ferais tout pour m'oublier. Cette phrase, elle c'est tellement répéter dans ma tête que j'en suis devenu fou, comme une sensation incontrôlable qui t'envahi de plus en plus vite, j'étais fou de rage, fou d'amour, car au fond, c'était ça l'amour. C'était toi. Une bombe a deux doigts d'exploser entre mes mains, tu étais et tu resteras ce précieux bijoux que je dois protéger a tout prix, ce diamant brut qui dieu sais combien il a et reste abimé, railler par des brutes, remplis d'empreintes qui n'aurais jamais dû te toucher. Mais mon amour, on est tous addict a ce qui nous détruit. C'est gens toxiques qui, malgré tout vous enivres de mots, de paroles et même d'actes, qui nous emprisonne de leurs chaleurs réconfortantes et nous consomme par la suite, comme se consume une cigarette. Tu ne sais pas quand ni comment, mais tu vas tomber très bas un jour où l'autre si tu ne fuis pas cette addiction.

J'ai pensé ça de toi. Mais tu n'étais pas une addiction, tu étais vital, une source de vie.

Tu m'avais parler d'odeurs aussi... Oui, tu m'avais dit que j'oublierais ton odeur aussi distincte qu'est la tienne pour moi. Ne me dit pas que tu ne l'as pas senti. Tes visions, ton sang qui coulait quand tu lisais mes pensées les plus dures et insoutenables qu'elles soient pour toi. Tu savais. Tu savais que tu m'aurais avec toi jusqu'à la fin des temps. Tu savais que je serais prêt à y laisser ma vie pour sauver ta peau.

Et moi je sais que tu avais peur de ça. Tu avais peur de ma mort. Tu en cauchemardais même, c'est moi qui te rappelais que j'étais vivant, à tes côtés. Puis c'est cette sensibilité surpuissance qui te différencie des autres qui me la prouver. Parce que tu ne pouvais pas te passer de mes bras, tu ne pouvais pas te passer d'inspirer le parfum de mon cou, puis ton esprit parlais souvent pour toi, avant... cet incident.

''Le jour de sa mort sera ma liberté, enfin je pourrai vivre et aimer, enfin l'emprise ne sera plus. Je vais respirer.'' Cette phrase tu me l'avait chuchoté à l'oreille, la veille de sa mort, la veille ou moi je te croyais mort. Tu avais prononcé ces mots avec rage, la haine s'exprimant pourtant dans un murmure discret, comme si tu avais besoins de soulager cette hargne, tu voulais me dire clairement qu'une fois que tu le trouveras tu le tuerais à l'instant ou vos regards se croiseraient. Pourtant tu savais que j'étais là pour t'épauler, mais tu n'as pas réellement supporter la première morsure, aussi belle soit-elle cette preuve d'amour pour toi voulais dire dépendance, et la peur t'a à nouveau gagné, tu avais peur que ce soit moi, qui tue Shuju de mes propres mains. Et tu n'avais pas tort, je l'aurais fait comme toi même tu l'as fait, mais tu serais resté en arrière-plan, tu aurais raté la vision de ces yeux se révulsant, et l'odeur métallique de son sang.

Réveille toi. [ᴛᴇʀᴍɪɴᴇʀ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant