Chapitre 5 :

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Le lendemain, j'ignorai royalement Eduardo malgré tout ses messages et ses appels. Ce jour, nous étions dimanche, donc nous pouvions faire ce que l'on voulait, je me réveillais tard, et allais faire du sport avec Jade à la salle de sport de l'université. Elle n'était pas très sportive, et essayait tant bien que mal de me rattraper, mais sans succès. Chaque soir, j'allais à la salle de sport, j'en avais besoin. Je faisais trente minutes de course sur le tapis, trente minutes de musculation, et pour finir, trente minutes de boxe. Jade ne comprenait en aucun cas pourquoi je faisais autant de sport. Evidemment, alors que je me mettais en brassière car j'avais trop chaud, Eduardo entrait en débardeur... Je mettais un rapide coup d'oeil, alors que lui me matait de haut en bas, mais je continuais de l'ignorer. Il m'avait vraiment énervé. L'après-midi, nous allions nous promener dans Brighton et allions nous baigner dans la mer. Elle était glacée, Jade et moi, c'était fusionnel, et nous nous adorions, elle ne me parlait pas trop d'Eduardo, et cela me faisait du bien, en revanche, on pouvait parler de tout sans gêne, et c'était très agréable. Ma bande d'amis était cool, mais je n'avais pas du tout la même complicité que celle avec Jade. 

Le soir, c'était soirée calme, en revanche Eduardo en avait décidé autrement. Alors que je jouais à un jeu de cartes avec Jade dans ma chambre, il entra sans frapper et nous dit :

- You two, you are coming with me, we are going to the biggest disco of Brighton ! Vous deux, vous venez avec moi, on va aller dans la plus grosse disco de Brighton !

Un gros silence s'installa. Il soupira. Jade n'était pas partante car elle ne voulait pas être virée, et au départ, moi non plus car je n'avais pas du tout envie de passer du temps avec Eduardo, mais finalement, me rebeller un peu et fuguer sans être remarquée me tentait bien, alors j'acceptais et suivais Eduardo. En toute discrétion, nous sortîmes de l'université et prîmes le bus jusqu'au centre de Brighton. En revanche, nous n'étions pas majeurs, et je me demandai comment nous allions entrer. Je posai donc la question à Eduardo :

- How are we supposed to go inside ? Comment est-on supposé entrer ?

- We have two options, the first one : they accept my way or the second : we are going to eat something. On a deux options, la première : ils acceptent ma façon ou la deuxième : on va manger quelque chose. 

- Okay, I let you do this. Okay, je te laisse faire. 

Au moment d'entrer dans la boîte, Eduardo négocia quelque chose avec la videuse qui rougissait face à lui, certes il était sublime lorsqu'il souriait, mais pour faire autant d'effet à une videuse de boîte, vous imaginez donc sûrement à quel point il était beau. Elle accepta que l'on entre, et Eduardo l'embrassa sur la joue, je crus qu'elle allait exploser tellement elle était rouge. Eduardo avait une manière spéciale de convaincre les gens : sa beauté, alors que moi j'utilisais la logique ou la violence car mon physique n'était pas mon point fort, je n'étais pas assez sûre de moi. Avant d'entrer, celle-ci nous posa deux bracelets fluorescents, pour que l'on ne puisse pas consommer d'alcool. Eduardo me prit la main et m'entraîna à l'intérieur. La musique était géniale, et je dansai, dansai encore et encore. Eduardo posa ses mains sur ma taille et s'aligna à mes mouvements, nous étions inépuisables, et dans le noir, je pouvais distinguer ses traits fins et ses longs cils. Avec l'euphorie, son regard était vide, vague, ce qui le rendait encore plus sexy et je me retenais pour ne pas l'embrasser. Il remarqua que je le fixais, et il passa sa main dans ses cheveux, gêné. Il me dit : 

- What's wrong ? Qu'est ce qui cloche?

- Nothing ! You are just so so so so beautiful. Rien ! Tu es juste trop trop trop trop beau. 

Il ria, s'approcha doucement de moi et posa son front contre le mien. Il resta ainsi quelques secondes, puis recula, soupira et alla chercher quelque chose à boire. J'étais déçue, ma technique d'approche n'avait pas marché. Il revint une minute plus tard, sans aucun verre à la main, il me regarda, un grand sourire aux lèvres et il m'embrassa. Il posa ses mains sur mes hanches et je criai intérieurement, c'était plus que génial, il me regarda et me dit :

MafiaWhere stories live. Discover now