J'acquiesce en silence. Une information semble manquer. Un individu : qui ? Un cristal trouvé : comment ? Je m'attends à ce que mon père continu, mais il garde le silence. Je comprends que la conversation est terminée... du moins pour l'instant.

***

Une fois arrivé à Foxfire, le lendemain, je cours presque pour rejoindre l'attrium. Je ne souhaite plus qu'une chose : tout raconter à Astrale.

Je ne cesse de croiser des groupes de prodiges, arborant le magnifique bonnet brouilleur obligatoire pour les examens. Je n'ai pas encore mit le mien, puisqu'il se trouve dans mon casier, et le moins que je puisse dire est que je n'ai pas vraiment hâte, surtout qu'en tant que non-télépathe, ce bonnet est strictement inutile pour moi...

Après avoir jouée des coudes dans la marée d'élèves, je parviens enfin à entrer dans la vaste salle bleu clair. Je scrute chaque visage, mais mon regard ne s'arrête pas sur la jeune fille aux yeux bleu océan que je cherche. Il se fixe dans de grand yeux pervenches. Je ne peux retenir un hoquet de surprise lorsque je me rends compte que le prodige qui se tient devant moi et bien celui que crois : Dex.

Pourtant, c'est logique : aucun prodige ne louperait les examens. Et puis hier encore on m'a dit qu'il se portait bien. Il n'empêche que ça fait un choque, d'autant que je n'ai croisé Sophie à aucun moment... Je m'avance donc vers lui, mais la sonnerie retentit soudainement, me fixant sur place. À regret, je me dépêche d'ouvrir mon casier, de mettre mon bonnet et de courir en direction de mon premier examen. Non seulement je n'ai pas pu parler à Dex, mais je n'ai pas vu Astrale non plus. Foutu sonnerie...


***

Les examens s'enchainent, dans une poussée d'adrénaline constante. Rapidement, une grande boucle se créer : Entrer dans la salle : s'assoir ; recevoir les instructions ; réfléchir ; Écrire ; Changer de salle... et ainsi de suite, jusqu'à la fin de la journée. Même la pause déjeuner est passé tellement vite que je ne me souviens même pas avoir mangé. Lorsque la dernière sonnerie retentit, faisant trembler les grands murs de cristal, toute la fatigue accumulée depuis plusieurs jours retombe d'un seul coup, me déchirant le crâne. Je me souviens avoir dit à Astrale de passer chez moi, dans la queue du luminateur. Puis le noir.

Je suis chez moi, assise sur le canapé. Si je ne me suis pas évanouie, un petit moment d'inconscience m'a frappé juste au moment de sauter. Je n'ose me l'avouer, mais j'ai bien peur que sans mon nexus, j'aurais eu de sérieux problèmes... Voilà pourquoi j'ai si peur des sauts lumineux : Ils paraissent si beau, si agréable, si lumineux... mais ils ne cachent que la mort.


***


Je cours. Je sais qu'ils vont bientôt me rattraper, je le sens tout au fond de mon être. Soudain, je m'arrête. Je suis devant un pont en bois, suspendu au-dessus du vide. L'échafaudage, ou le pont, semble instable, mais il résiste néanmoins sous mon poids lorsque je m'avance Rassurée, et intriguée aussi, je continue d'avancer. Autour de moi, des milliers d'étoiles scintillent tel des diamants dans le ciel d'encre. L'air frai me glace la peau, et les rafales de vent violente menacent de me faire tomber. Mais je ne m'arrête pas. J'avance encore, jusqu'à ce que mon pied droit se retrouve à moitié dans le vide : le reste du pont est complétement écroulé, impossible de rejoindre l'autre côté. Alors je me retourne, pour faire demi-tour. Mais un homme, drapé dans un manteau sombre, une capuche rabattue sur la tête, se dresse devant moi. Affolée, je fais un pas en arrière, puis je tombe. Je tombe, je tombe tellement longtemps que je ne sais plus distinguer le haut du bas. J'en oublie qui je suis, et pourquoi je suis là. Un flash lumineux brise les ténèbres à quelques mètres de moi, et une image s'imprime sur ma rétine : un œil blanc, sans cils, sans pupille. Un grand œil blanc qui me fixe.

Je me redresse d'un seul coup en hurlant.  Mon drap est complètement collé à mon corps secoué de spasmes. Un rêve. Rien qu'un horrible rêve. J'en fais de plus en plus souvent, alors qu'il me semble bien avoir lu quelque part que les elfes ne rêvaient pas. Les elfes normaux, du moins. Épuisée, je laisse tomber ma tête sur mon oreiller duveteux.

Que-ce qui cloche chez moi ?






Wahou enfin ! Je suis vraiment désolée pour le retard...

Comme d'habitude j'espère que ça vous a plu ! Et MERCI du fond du cœur pour les 2k votes !

Je vous propose un petit concours, pour souhaiter les 1k vues, les 100 abos, les 200 abos, les 2k vues et les 300 abos ! (ouais j'ai pas mal de truc à fêter en retard XD)

Donc on va dire que c'est le concours des 2k vues, pour faire plus simple ^^


Le concours :

- Vous devez écrire un OS sur Kora, avec un maximum de 1 000 mots.

- Ça peut se passer QUAND VOUS VOULEZ. Vous pouvez même lui inventer un talent, des amis, ou même une vie sociale tant qu'on y est...

- Vous devez l'écrire dans votre livre et me mentionner

- Pour l'instant je n'ai pas encore de date limite, mais si vous pensez participer envoyez moi un message privé ;) (si vous ne le faite pas ce n'est pas très grave)

- J'engage aussi deux juges ! (qui ne pourront pas participer)


Bonne rentrée !

Candésia <3

Kora - Fanfiction Gardiens des cités perduesOnde histórias criam vida. Descubra agora