illusion

Chapitre 11: Destination

Dimanche 8 juin 2014, à 14h56 : Wembley Stadium, Wembley, Angleterre

Pour le reste de la journée tout fut relativement simple, Louis tenait à rester avec Andrew, parce qu’il était encore effrayé à l’idée qu’il veut retourner à nouveau dans son pays d’origine et qu’il ne soit pas là pour lui en empêcher. Eleanor voulait absolument rester avec son amoureux et ce n’est pas un sosie qu’il l’en empêcherait, elle ne voyait pas assez souvent Louis à son goût, alors qu’en elle en avait l’occasion, elle ne s’en privait pas. En plus, ça lui permettait d’en apprendre un peu plus sur Andrew qui la faisait devenir curieuse. En ce qui concernait le bouclé, il n’avait pas l’intention de laisser Louis et Andrew ensemble sans être là. Harry devait aussi s’avouer qu’il adorait agacer les filles et Eleanor était une proie parfaite. Et au finale, Andrew devait faire avec ça, parce qu’il n’avait pas vraiment le choix depuis qu’il était arrivé à Londres. C’était le prix à payer de quelques jours avant que la vérité soit acceptée de tous.

« Tu sais, Ethan », annonça Harry alors que Louis et Eleanor s’étaient un peu éloignés pour quelques minutes à peine, car ils avaient seulement envie d’un thé. Il ne savait pas plus la raison qu’il le forçait à continuer à utiliser son faux prénom, mais il en ressentait le besoin. Peut-être à cause que ça prouvait que, peu importe ce que Louis souhaitait qu’ils fassent, comme être convenable, il continuait quand même à le détester et cela aussi, avait surement un rapport avec le fait qu’il voulait se montrer plus supérieur à lui, pas parce qu’il le prenait pour une ordure à cause qu’il n’avait pas une cent, à vrai dire Harry se foutait de l’argent même s’il l’acceptait sans rechigner, mais bien pour qu’il ait peur de lui et que ça l’empêche de faire des mauvaises choses, comme faire du mal au chanteur. « Je ne veux pas que tu penses que nous allons devenir ami à cause que Louis nous oblige à ce qu’on s’entendre bien », continua Harry en le regardant dans les yeux. « Car après tout, le meilleur moyen pour faire du mal à une personne est qu’elle t’est appréciée et t’a fait confiance, pour après la détruire en mille miettes ». Il fit une légère pause avant de lancer le reste de sa phrase. « Mais moi, je ne te laisserai pas cette chance », il commença à le pointer du doigt en l’agitant devant Andrew, « de me faire plus de mal que tu m’en as fait déjà. »

« Je n’essayerai pas de toute façon d’être ami avec quelqu’un qui ne veut rien savoir de moi », répondit Andrew en haussant les épaules n’ayant définitivement aucune déception par rapport à ce que lui avait dit le bouclé. « Je vaux mieux que ça. »

« C’est bien ça, nous sommes sur le même pied d’entendre », dit Harry avec un sourire qui sonnait très faux.

Comme il n’en avait rien à faire de la présence du garçon en avant de lui, il attrapa son cellulaire dans sa poche serrée de son pantalon et décida d’aller faire un petit tour sur Twitter, il n’avait toujours aucune inspiration pour ajouter un Tweet, donc il décida de ce diriger vers ses textos et parlé à quelque un de ses amis. Une phrase discutée dans une conversation lui sembla intéressante, une phrase que personne ne comprendrait sauf lui-même et à peine quelque un de ses amis, le genre de phrases qu’il appréciait. Dans ses tweets, il adorait évoquer le monde de son entourage pour voir leur réaction face au sujet et c’est pour cette raison qu’il utilisait des mots à sens caché, parce que les fans devaient simplement ignorée de quoi qu’il était question, même s’il aimait voir l’incompréhension dans leur réponse. À peine quelques secondes plus tard, une nouvelle publication apparue sur le réseau social.

@Harry_Styles : When anything goes right… go left (Quand rien ne va bien à droite… aller à gauche.)

Et c’était encore mieux, quand il avait une touche d’humour.