Chapitre 4: Discussion

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Samedi 7 juin 2014, à 22h13 : Wembley Stadium, Wembley, Angleterre

Louis referma davantage sa poigne sur le poignet d’Harry à cause de la colère qui se propageait dans ses veines. Le plus jeune sentit les doigts s’enfoncer un plus profondément dans sa peau, mais il s’en aperçu à peine, trop préoccupé par l’insolence de son ami. Comment pouvait-il défendre celui qui lui voulait du mal? Mais pire encore, comment pouvait-il se foutre complètement de son point de vue? Pourtant, il n’était pas con et Louis l’avait bien su au cours des quatre (ou presque) années qu’ils avaient passées ensemble, non?

L’originaire de Doncaster l’entraina à sa suite dans les couloirs du stade pour finalement atteindre les toilettes. Maintenant qu’Harry été séparé de cet idiot et que dans le même cas, Louis aussi, il se sentait déjà plus rassuré. Tant que ce dernier serait avec lui, le boucler pourrait s’assurer de sa sécurité. C’était pour cette raison qu’il ne ressentait pas immédiatement le besoin de lui dire ses quatre vérités, surtout qu’il détestait se fâcher contre Louis. Mais quand c’était nécessaire, c’était nécessaire.

Le plus vieux referma finalement la porte des toilettes et relâcha en même temps le pauvre poignet d’Harry.

« Maintenant », s’énerva aussi tôt Louis. « Tu vas me dire ce qui ne va pas? »

Le boucler beaucoup plus calme maintenant que le danger était écarté du mécheux, se souleva à l’aide de ses muscles de ses avant-bras et s’assit au côté du lavabo. Après tout, plus qu’il restait longtemps avec Louis, moins vite, il irait rejoindre l’ennemie. Il souhaitait donc prendre tout son temps, mais surtout de le convaincre de ne pas retourner dans ces bras.

« Ce mec te veut du mal, c’est tout », répondit Harry en le regardant dans les yeux.

« Tu as tort », répliqua son ami convaincu.

Il regarda Louis sans comprendre, comment pouvait-il croire dur comme fer à une totalité de mensonge après avoir aperçu la preuve du contraire. Un faux nom, ce n’était pas rien.

« C’est toi qui as tort », s’opposa décidément Harry. « Il est venu ici dans l’espoir d’avoir ton argent. Et lorsque tu ne voudras plus lui donner un sou, il essayera de te terroriser pour que tu ne puisses plus lui résister, et le pire c’est que ça marchera, à cause de sa trop forte ressemblance avec toi. Il va te faire du chantage! Parce qu’il peut se faire passer pour toi et briser le groupe! BRISER LE GROUPE! »

« Harry… », répondit Louis en grinçant des dents. « Tu ne sais rien. »

« Et toi tu es aveugle! », se fâcha le bouclé. Son ami n’avait jamais été aussi irréfléchi, il commença à croire que c’était pour une toute autre raison qui agissait ainsi et ça lui donna la chair de poule. « C’est quoi? Tu as décidé que tu n’en avais plus rien à faire du groupe et tu trouves que c’est une occasion parfaite pour t’en sortir… »

« Mais où tu vas chercher tout ça », coupa-t-il désemparé. « Tu sais bien que je tiens à ce groupe plus que tout. »

« Alors pourquoi te jettes-tu dans la gueule du loup? »

« Je ne me jette pas dans la gueule du loup. Andrew est… »

« ETHAN! », corrigea aussitôt Harry énervé.

« Je vais te dire une chose Styles. Je ne suis pas idiot, je veux… »

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