제 25 회

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Allé Wonwoo, tu peux le faire. Tu dois le faire.

En voyant Mingyu assis dans le canapé le regard fixé sur le mur en face ma détermination s'estompa légèrement mais je n'avais pas le droit de fuir maintenant. Heureusement que les autres n'étaient pas là donc c'était un peu plus facile pour moi.

"Mingyu," dis-je tout bas.

J'espérais que ça ne s'entendait pas trop dans ma voix que je stressais. En m'entendant parler il se retourna vers moi. Ses yeux était rouges et gonflés comme s'il avait pleuré pendant des heures. Cette vision me brisa le cœur. Après, je ne devais pas me porter mieux non plus mais tout était de ma faute. J'avais l'impression d'être doué que pour le faire souffrir.

"T'es rentré?"

M: "Qu'est-ce que ça peut te faire," cracha-t-il froidement.

Son ton glacial eut l'effet d'un poignard en plein cœur mais c'était ce que je méritais après tout. J'essayai de ne pas me déstabiliser avant de poursuivre.

"Est-ce qu'on pourrait parler s'il te plaît?"

M: "Parler? Parce que tu veux parler maintenant? C'est pas toi qui a dit ne plus vouloir me voir? Soit t'es bipolaire soit j'avais affaires avec ton jumeau maléfique tout à l'heure," dit-il ironiquement.

"Je voudrais m'excuser pour ce que j'ai dit. Je ne le pensais pas, vraiment."

M: "Ça n'a plus d'importance maintenant. T'inquiète pas, j'ai très bien saisi le message. Je vais disparaître de ta vue. Je suis juste venu chercher quelques affaires."

"Mingyu s'il te plaît, écoute-moi! Ce que je t'ai dit était un mensonge. C'est pas du tout ce que je voulais dire."

M: "Ah vraiment? Alors qu'est-ce que tu voulais dire, Wonwoo-shi?"

Wonwoo-shi? Je savais bien que c'était de l'ironie mais je crois que je préférais encore quand il m'appelait princesse.

Ne te décourages pas et dis-lui tous ce que tu ressens.

Cependant, c'était tellement dure, les mots ne voulaient pas sortir et j'avais la gorge noué. Je pris une grande bouffé d'air avant de le regarder droit dans les yeux.

"Ce que je voulais te dire tout à l'heure c'est que j'ai des sentiments pour toi. Je m'en suis rendu compte depuis plusieurs mois. Je n'ai pas su comment gérer alors j'ai préféré t'éviter. Je me suis dit que c'était plus simple mais j'ai fait qu'empirer les choses. Alors tout à l'heure quand tu m'as demandé ce qui n'allait pas, j'ai paniqué et dit le premier truc qui m'est passé par la tête. Ne crois surtout pas que je ne veux plus te voir. Au contraire j'ai besoin de toi. Je sais que ça paraît insensé et ça m'a coûté un bras de l'admettre mais je t'aime, idiot. Je t'aime de tout mon être."

Après mon monologue, je sentis mes joues chauffer sous le regard qu'il m'adressait. Il semblait choqué face à mon aveux. Tout de suite, j'aurais bien voulu me faire ensevelir pour cacher ma gêne.

M: "Attends, tu peux répéter? Je crois que j'ai pas bien entendu," me dit-il alors que son sourire énervant était revenu.

"Quoi? Mais ça va pas! Je vais pas tout répéter. T'avais qu'à mieux écouter," me défendis-je en croisant les bras.

M: "Juste la dernière phrase. Je ne suis pas sûr de ce que t'as dit."

Il se rapprocha de moi et par réflexe je reculai jusqu'à heurter un mur. J'étais coincé mais lui, il continuait à s'approcher jusqu'à être à quelques pauvres centimètres de moi. Il se pencha vers moi.

Prince(sse) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant