De l'autre côté

159 5 1
                                    

L'Ombre me conduisit jusqu'à chez lui. Le Procureur semblait surpris et amusée de me voir.

Le Procureur : « Vous venez vous rendre ?

Red : « Me rendre, je n'ai rien à me reprocher.

Le Procureur : « Le même sens de l'humeur que votre mère d'après ce que j'ai entendue dire, c'était aussi une trainée.

Red : « Vous ne savez rien de ma mère, alors fermez-là.

Le Procureur : « J'en sais plus que vous. (Il fixa la bague). Ce bijou m'appartient...

Red : « Il m'appartient, c'est un bijou de famille. Et on ne touche pas au bijou de famille...

Le Procureur : « Famille ? Laissez-moi rire, que connaissez-vous de la famille, vous n'en avais pas, du moins plus....

Red : « Fermez-là ou vous allez le regretter.

Le Procureur : « Que comptez-vous faire, demander à votre ami de me tuer ?

L'Ombre : « Je ne bougerai pas le petit doigt.

Red : « Lui non, mais moi je n'hésiterais pas.

Le Procureur : « Vous n'êtes qu'une pauvre orpheline, personne ne veut de vous. Quant à la bague, je l'ai récupéré sur son corps agonisant... »

Ce fut les mots de trop, je me précipitais vers lui et commença à le frapper, il réussit à se défendre. Il sortit son arme et commença à tirer, je réussis à esquiver, même si les balles me frôlèrent. Il fut à cours de munitions, et pris une de ces épées accrochés au mur.

Le Procureur : « Je me ferais un plaisir, d'enchainer ton corps comme fut celui d'Harley... »

Je laissais éclater ma rage. Je lui retirais son épée, que je brisais en deux, il se cacha derrière son mur.

Red : « Vous n'êtes qu'un lâche et vous mourrais en lâche ».

Je l'attrapais par le col, et commença à le cogner sur le bureau, il gardait son sourire. Du sang jaillissait de sa bouche, quelqu'un ouvrit le bureau, c'était Gordon. Il sortit son arme et me somma d'arrêter, ce que je fis avant de foncer vers lui, et de le jeter de l'autre côté de la pièce.

L'Ombre : « C'est l'heure de rentrer princesse ».

J'acquiesçais et le suivis.

Le Sorcier me conduisit dans une sorte de manoir au fin fond d'une forêt. J'en profitais pour prendre une douche froide pour me calmer et enlever tout le sang du Procureur de mes mains.

Après m'être assoupie, je me remémorais toute la scène de la veille, j'avais laissé la rage me gagner. Le sorcier m'avait utilisé, j'étais à nouveau prisonnière de ma colère.

En explorant le manoir, je me rendis compte que toutes les portes étaient ouvertes et non verrouillées comme je l'aurais imaginé.

Le Sorcier : « Tu es libre de partir mais avant je voudrais que tu lises le journal. »

Je pris le journal qu'il me tendit et vu que j'avais bien tué le procureur. Gordon n'avait pas dévoilé mon nom, mais une personne apparemment témoin de la scène m'avait décrite. Les journalistes avaient donc dressés une sorte de portrait-robot et m'avait donné le nom du « Démon Rouge ».

Red : « Démon Rouge ? Je ne suis pas un démon...

Le Sorcier : « Tu aurais préféré le Sourire de l'Ange peut-être.

Red NobodyOpowieści tętniące życiem. Odkryj je teraz