Meurtres sanglants

117 9 1
                                    

Bonsoir.

Cette nuit fut un peu plus satisfaisante que la dernière... J'ai retrouvé Julie au parc, et, ainsi, tandis que j'amadouais quelques hommes et femmes se languissant de la vue de mon corps, elle se chargeait de les assommer. Oui, les assommer, sans aucune délicatesse, ni tactique, ni rien. Juste, les assommer. Nous avons passé du temps près d'un lac à l'orée d'une forêt voisine de la ville. Il y avait une vieille cabane de pêche rouillée, faite de bric et de broc, assez grande. Le toit était en tôle recouvert de mousse, preuve qu'il faisait très humide dans les parages. A côté, bien sûr, il y avait un lac. Mais personne ne vient pêcher un soir à onze heures, n'est-ce pas ? C'est donc ici, avec Julie, que nous avons déposé nos victimes. J'ai fait l'inventaire pendant qu'ils étaient encore inconscients...

Une femme toute mince aux cheveux bruns et aux lèvres sèches, un homme grassouillet de grande taille, un jeune adolescent qui fait du sport, le genre de jeune que les filles s'arrachent, et enfin une femme plutôt séduisante, et qui venait se "bourrer", ou se rendre ivre morte, parce qu'elle venait de divorcer.

Nous allons bien nous amuser, je me suis dis. Et j'ai eue raison. C'était hilarant ! Le premier à se réveiller, c'était adolescent. Il s'est réveillé, paniqué, mais j'étais là et Julie était cachée... Il était attaché les mains dans le dos, par des cordes reliées à ses pieds. Il n'avait pas remarqué les autres personnes autour de lui. Je lui ai caressé l'épaule, en le prenant par la mâchoire de ma main gauche, et je lui ai dit qu'il ne craignait rien, que nous allions simplement nous amuser. Il n'avais pas compris que le "nous" ne le prenait pas en compte. Rassuré mais tout de même sur les nerfs, il s'est détendu, en demandant à ce qu'on le détache, et a commencé à sortir des "blagues", surement qu'il était nerveux. Puis il s'est mit à appeler à l'aide, crier et se débattre lorsqu'il a vu Julie. Je lui ai laissé. Il n'a pas fait long feu, et ses cris on pu réveiller les trois autres. Lorsqu'ils ont vu le cadavre du jeune adolescent les yeux crevés, le ventre ouvert et les entrailles à l'air, ils ont fait une tête extrêmement drôle ! L'un a vomit, l'autre s'est mise à pleurer, et la dernière a posé une question, la lèvre tremblante :

-Qui êtes-vous ?

Alors je lui ai sourit en la prenant fermement par les cheveux. Je lui ai murmuré à l'oreille ce mot que j'aime prononcer :

-Beautiful Death.

Ses yeux sont devenus larmoyants. Elle ne devait pas me connaitre. En fait, personne ne me connaissait. Et alors qu'elle hoquetait de peur, j'ai pris une de ses larmes sur mes doigts, la rattrapant, et l'ai sucée luxurieusement en la regardant dans les yeux. J'aime faire frémir mes victimes. Nous avons découpées la peau de la jeune femme à vif, laissant la chaire à l'air libre, nous avons étripé l'homme et griffé son visage avec les ongles de la femme morte jusqu'au sang. Pour la dernière, je réservais un traitement spécial. Je prévoyais une manière un peu plus provocante, étant donné que Julie avait eue son compte de victime. C'était à mon tour. J'ai déchiré son chemisier, envisageant l'humiliation. Elle a fermé les yeux, ne voulant pas voir ce qui allait lui arriver, et étends déjà bien traumatisée par le meurtre des deux autres. Julie grogna de son côté, en rougissant. Pudique ? Elle m'implora de faire vite et se détourna un peu. Je lui arrachais le pantalon, et lui entailla méticuleusement les jambes, en versant de l'alcool fort dessus. Elle poussa de nombreux cris plaintifs, en serrant la mâchoire et en renversant la tête en arrière, essayant d'ignorer la douleur. Et pourtant, ça lui faisait de l'effet.

Je m'amusais bien ! Je me dis que j'aurais le loisir de recommencer une prochaine fois, alors que Julie fronçait les sourcils, mais j'avais envie d'achever ce que j'avais commencé. Julie partit sans un mot, faisant probablement la tête, alors que je me rendais compte que ma petite victime tremblait de désir. Je ricanais, alors qu'elle gémissais à mon contacte contre sa peau. Elle était tellement honteuse, j'avais envie de rire. Elle frémit d'excitation lorsque je lui embrassais le cou.

Je lui fis une multitude de coupures sur les bras et les jambes, la mutilant. Je lui versait ensuite le contenu d'un flacon d'alcool fort sur les plaies. Sa voix sonnait comme une musique à mes oreilles. Je passais ma langue sur sa joue, et frôlait l'intérieur de sa cuisse. Elle trembla et poussa un cri étouffé, haletante.

Je lui chuchotait alors :

-J'aurais bien aimé continuer à m'amuser avec toi, mais je vais devoir y aller. Alors... Adieu !

Je lui tranchais vivement le cou. Elle tomba raide morte sur le plancher, les yeux écarquillés et éteins.

Bonsoir [ Tome 1 ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant