Fifty Shades Darker Of Park [Tome 2] -Jikook-

Chapitre 9

Il soulève mon tee-shirt pour me l'enlever et le jette par terre, puis il me balance sur le lit. Il attrape le bas de mon survêtement et tire brutalement dessus en un mouvement rapide. Je suis nu en dessous, étalé sur son lit. Il me boit du regard et lentement il ôte ses derniers vêtements sans me quitter des yeux.

Nouveau sourire pervers et il prend la barre d'écartement. Il saisit ma cheville gauche, l'attache rapidement dans la menotte, en serrant fort la boucle – mais pas trop non plus. Il vérifie l'espace qui me reste en glissant son auriculaire entre la sangle et ma cheville. Il ne me quitte pas des yeux, il n'a pas besoin de regarder ce qu'il fait.

Attrapant mon autre cheville, il la menotte rapidement et efficacement de sorte que mes pieds sont écartés d'environ soixante centimètres.

- Ce qu'il y a de bien avec cette barre, c'est qu'elle s'allonge, murmure-t-il.

Il fait cliquer quelque chose sur la barre, puis pousse afin que mes jambes s'écartent davantage. Waouh, un mètre. J'en reste bouche bée et j'inspire profondément. Bordel, c'est excitant. Je suis en feu, impatient et plein de désir. Il se baisse et tourne la barre afin que je me retrouve sur le ventre. Cela me prend par surprise.

- Tu vois ce que je peux te faire ? dit-il d'une voix sombre.

Il retourne à nouveau la barre brutalement et je me retrouve une fois de plus sur le dos, le souffle coupé.

- Ces autres menottes sont pour tes poignets. Je vais y réfléchir. Cela dépend si tu te comportes bien ou pas.

Il se baisse vers mon ventre, l'embrasse et le suçote doucement, pendant que ses mains, qui continuent leur voyage lent et tortueux à l'intérieur de mes cuisses, me frôlent et me taquinent.

Mes doigts agrippent la couette alors que je m'abandonne à lui, sa bouche descendant doucement vers le sud, ses doigts remontant vers le nord, jusqu'au sommet ouvert et vulnérable de mes cuisses. Je grogne quand il glisse ses doigts sur ma verge et je rue du bassin pour aller à leur rencontre. Jimin gémit en réponse.

- Tu ne cesseras jamais de m'étonner, Jungkook. Tu es si dur, susurre-t-il.

Mon corps se cambre quand sa bouche me trouve. 

- Oh Jimin ! je crie.

- Je sais, bébé, chuchote-t-il. Dis mon nom.

- Jimin...

Je reconnais à peine ma voix, elle est tellement aiguë et avide.

- Encore, souffle-t-il.

- Jimin, Park Jimin...

Sa voix est douce et fatale. D'un dernier coup de langue, il me fait chuter – de manière spectaculaire – et je me déverse dans sa bouche.

***

Sur le lieu de mon travail, je reçois un coup de fil. Tiens c'est la soeur de Jimin.

- Rosé ?

- Jungkook, j'ai besoin de toi. Qu'est-ce que j'offre à Jimin pour son anniversaire ? Monsieur a tout ce dont il a besoin sauf un sens de l'humour.

- Son anniversaire ? C'est quand ?

- 13 octobre, dans deux jours. Il te l'as pas dit ? Il est bizarre. Mes parents ont organisés une fête.

- Encore une fête ?

- T'es aussi rabat-joie que lui. La dernière fois c'était un bal, là ce sera que la famille, les amis et les feux d'artifices. Qu'est-ce que tu penses des cravates ?