Chapitre 13 : Le sauveur

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- ECARTE-TOI !

C'était Severus Rogue. Et jamais personne ne l'avait déjà vu autant en colère. Au premier abord, sa présence fit rire Greyback et les autres hommes, mais lorsque sa baguette se pointa vers le chef, ce dernier, lâche, ne semblait plus très rassuré.

- Eh...ça va...on se calme, on se détend. On a fait de mal à personne et on ne cherche pas d'ennuis.
- Pas d'ennuis ?! railla Severus en s'approchant avec précaution.

En fixant les yeux sombres de l'homme, Severus put facilement lire ce qu'il venait de se passer.

- Déguerpissez, tous, avant, que, je, ne, vous, tue, dit-il en accentuant sur chaque mot. Les détraqueurs se feront un plaisir de vous offrir le baiser.

Ce qu'il se passa en suite fut impressionnant. Les hommes lâchèrent les Gryffondor, Greyback laissa tomber Mila au sol, et tous transplanèrent l'un après l'autre.

Tous s'approchèrent de Sirius, sauf Rogue qui resta à l'écart. La jambe de l'ancien prisonnier était en mauvaise état, mais elle n'était pas cassée.

- Mila, souffla Sirius. Tu n'aurais jamais dû lui dire qui tu étais.
- Je n'allais pas le laisser vous tuer pour moi.
- En plus d'avoir les mêmes yeux que ta mère, je vois que tu as hérité de sa bonté.
- Ça suffit, coupa fermement Severus.

Mila mourrait d'envie de poser des milliers de questions à Sirius puisqu'il semblait connaitre, ou avoir connu ses parents. Du moins, au moins sa mère. Mais par pure politesse, elle ne dit rien et aida les autres à le faire sortir de la cabane sans qu'il ne se blesse d'avantage la jambe.

Une fois dehors, Severus commença à soigner Sirius. Grâce à des sortilèges et plusieurs potions qu'il avait emportées avec lui par précaution, il essaya de guérir et refermer les plaies de l'homme. Mila, elle, se sentait tellement coupable qu'elle dût se mettre à l'écart et lorsque Harry voulu la rejoindre pour lui parler, Hermione l'en empêcha, et alla elle-même à sa rencontre.

- Tout va bien ? demanda t-elle en passant sa main dans son dos.

Elle passa doucement sa main dans son dos puis reprit en souriant :

- Drôle de question, non ? Après ce qu'il vient de se passer.
- Tout est de ma faute, Hermione. Si je n'avais pas frappé Drago, jamais il n'aurait envoyé de lettre à son père, et rien de tout cela ne serait arrivé.

Hermione cru d'abord qu'elle lui faisait une blague, et lorsqu'elle comprit que non, elle fronça les sourcils.

- Non, Mila, rien n'est de ta faute. Les seuls fautifs de l'histoire sont les hommes qui nous ont attaqué.

Mila ne su pas quoi dire, et elle n'eut même pas le temps de réfléchir que la voix rauque de Severus résonna dans leur dos pour leur demander de venir faire guérir leurs blessures.

- Rassurez-moi, dit-soudainement Severus en voyant la griffure sur le bras de sa fille. Ce n'est pas Greyback qui vous a fait cela ?
- Si, c'est lui, répondit Sirius à la place de Mila.
- Alors, Severus parut inquiet, il va falloir que je vous donne une potion en rentrant au château.
- Pourquoi ça ? s'étonna Mila.

Tout en continuant de soigner la jambe de Sirius, Severus répondit à sa fille.

- Fenrir Greyback est un loup-garou. Un des plus dangereux. Fort heureusement, il ne vous a pas mordu. Car une seule de ses morsures suffirait à vous faire devenir à votre tour un loup-garou. Vous n'avez qu'une griffure, mais elle est assez grave donc on ne sait pas ce qu'il peut arriver.

MILAOù les histoires vivent. Découvrez maintenant