Hadès (Trilogie Hadès #1) [VF]

Chapitre vingt

—Spencer est... une personne compliquée, dit-il avec hésitation, comme s'il n'est pas certain de ce qu'il dit. Dû à sa nature, il n'a pas beaucoup de personne qu'il puisse considérer définitivement comme étant un ami proche ; disons que, la plupart des personnes avec qu'il est proche, le sont seulement afin de pouvoir expérimenter une vie avec Dionysos. Mais tu as décidé d'être son amie sans savoir sa vrai forme et tu ne l'as pas traité différemment quand tu l'as découverts. Ce genre d'amitié est très étrangère pour lui, donc tu devras le pardonner pour être un petit peu émotionnel quand il doit te laisser partir.

—Wow, dis-je doucement, ma tête se baisse un peu. Là je me sens vraiment mal.

—Tu ne devrais pas, ses doigts se posent sur les miens, envoyant des frissons en moi quand il les presses doucement. À la fin de la journée tu ne peux pas contrôler les réactions de Spencer. Il va s'en remettre la prochaine fois que tu le verras.

—J'imagine, dis-je pleine de doute, grognant légèrement. Seigneur, pourquoi les dieux doivent être si lunatique tout le temps, bordel c'est vraiment pas bien pour la santé.

—Car nous sommes des dieux Evie, me dit-il et ses yeux pétillent. Nous n'avons pas exactement la même retenue émotionnelle que les êtres humains.

—Ouais, vous devriez avoir un coup de fouet émotionnel.

—Tu es une déesse aussi Evie. Tu es aussi mauvaise que le reste de nous, répond très sérieusement Hadès, bien que je peux détecter un soupçon de taquinerie dans sa tonalité.

—Eh bien, désolée monsieur J'ai-soudainement-un-sens-de-l'humour, j'étais humaine il y a un mois, je suis presque sûre que j'ai beaucoup plus retenu émotionnelle que vous connards ! protesté-je indignée.

Je croise mes bras contre ma poitrine en lui lançant un regard fougueux. Il se moque juste de moi.

—Oh la ferme.

—Très bien, ricane-t-il, levant ses mains en l'air. Je m'excuse.

—Ça va, souris-je gentiment. Je te pardonnerai à une seule condition.

—Qu'est-ce ? demande-t-il, arquant un sourcil.

—Tu me parles de ces capacités que tout le monde dit que j'ai.

—J'allais le faire dans tous les cas Evie, ce n'est pas vraiment un marchandage, répond-t-il avec amusement.

Je le frappe.

—Oh tais-toi, laisse moi ressentir que j'ai gagné quelque chose.

Il secoue la tête, me regardant pendant plusieurs secondes avec quelque chose de méconnaissable dans ses yeux.

—Le fait que tu sois unique couvre pas tous tes gestes.

—Aha ! La négation ! hurlé-je en pointant mon doigt sur lui. Je commence à te moderniser petit à petit ! Cinquante point pour moi, car putain celui-là était compliqué.

—Evie, dit sérieusement Hadès.

—D'accord, d'accord, je m'assied croisant mes jambes. Soyons sérieux maintenant, promis. En fait, je veux le savoir tout de suite ; je veux dire, le plus tôt je le sais le plus tôt je pourrais t'aider, pas vrai ?

Il ne répond pas, s'asseyant seulement près de moi et me regardant avec une expression impassible.

—Quoi ? Je lève mes mains. Je suis sérieuse Hadès, arrête de me regarder comme ça.

—Si tu le dis, se penche-t-il et son visage est sérieux. Tu as trois dons principaux Evie, deux de ces dons sont similaires à ceux que Perséphone possédait quand elle régnait avec moi. Le troisième tu le découvriras au moment opportun au cours des prochaines semaines à venir ; je ne sais pas ce que ça pourrait être. Il fera écho en la personne que tu es, est sera similaire à un de mes dons.