Hadès (Trilogie Hadès #1) [VF]

Chapitre deux

Chapitre deux : corrigé et réécris

—Ohmondieu tu vas bien ?

Je suis attaquée par un violent câlin dès que je passe le pas de la porte de ma maison, la ferme étreinte fait que mes os crient simultanément de douleur, déjà qu'ils sont irrités.

—Ow, Minnie, grimaçais-je en lui retournant son embrase avec précaution. Je vais bien. J'ai juste fait une stupide erreur.

—Ce sont des conneries, ma mère adoptive s'éloigne et m'examine. Que s'est-il passé ?

—Rien, marmonnais-je, me retirant afin d'envelopper mes bras autour de moi-même.

—On va BIEN aussi, signale Axel.

Il ferme la porte derrière lui et Selene. Quant à Spencer, il se sent déjà comme chez lui devant la télévision et une bouteille de vin, ses pieds sont posés sur la table basse et la boisson est déjà ouverte.

—Je sais ça, Minnie agite sa main dédaigneusement. Vous allez toujours bien.

—Tu nous as manqué aussi, Selene roule des yeux, jetant ses sacs au pied des escaliers et se dirige vers nous avec Axel.

—Minnie, c'est quel genre de vin ? C'est abject, grogne mon meilleur de dégoût au salon.

—Si c'est tellement mauvais alors pars acheter ton propre vin, plisse-t-elle ses yeux en lui lançant un coussin sur sa tête.

—J'achète pas mon vin, grogne-t-il.

—Non, il surgit magiquement devant toi, me moqué-je de lui.

—Tu me connais bébé, me sourit-il grandement en levant sa bouteille de vin.

—Spencer, t'as intérêt à ne pas te saouler sur mon canapé en cuir, Minnie claque sa langue sur son palais, furieuse contre le blond.

—Non, je vais plutôt me saouler sur le lit d'Evie, grogne-t-il en se levant puis attraper mon bras.

Avant que je proteste, il m'entraîne avec lui, donnant un petit coup de pied à la porte de ma chambre entrouverte. Il prend une grande gorgée en sautant sur mon lit. Je le suis prudemment, en le regardant.

—Si tu vas encore te bourrer la gueule, s'il te plaît fais le sur le sol, plissais-je en m'allongeant sur mon lit puis soupire. Je veux pas nettoyer mon lit, encore.

—C'était une bonne soirée, sourit-il, glissant sur mon tapis.

—Pour toi, oui.

Je frotte mes yeux affaiblis. Mon corps est douloureux et ma nuque semble être en feu. Ma culpabilité croît chaque minute qui passe et tout ce que je veux c'est dormir et reposer ma nuque endolorie. J'ouvre qu'un seul œil dans le but d'épier mon meilleur ami. Il n'a pas l'air affecté par ce qui s'est passé dans la voiture, mais en l'observant, je me souviens à quel point il était inquiet et en colère, en une fraction de seconde un rafale de culpabilité m'emporte.

—Qu'est-ce qui t'a donné cette irrésistible et soudaine envie de boire ?

Spencer hausse les épaules, ses boucles blondes sont illuminées par la faible luminosité de ma chambre.

—Je suis en rogne. Je bois quand je suis en rogne.

—Qu'est-ce qui te mets  en colère ? m'assieds-je avec réticence, me penchant sur mes coudes. C'est par ma faute ? Ou c'est à cause de cette conversation que t'as eu dans la voiture ?

Il fronce des sourcils, prenant une longue gorgée. Donc, oui, c'est ça. Sa réponse contredit ses actions.

—Non. C'est pas tes affaires de toute façon.