Hadès (Trilogie Hadès #1) [VF]

Chapitre dix-huit

—Vingt dans une semaine, me rappelle inutilement Spencer.

Selene lui donne un grand coup sur la poitrine.

—Sérieusement, à quoi tu sers aux alentours si tout ce que tu fais c'est foutre la merde ?

—Pardon, je mentirai si je disais que je suis pas un peu bourré là, hausse-t-il des épaules et Selene grogne en roulant des yeux.

—Evie, bien sûr nous nous attendons pas tous à ce que tu sois bien après cette nuit, elle pose sa main sur mon épaule, s'accroupissant à côté de moi. Encore moins Hadès. Il est juste-

—Frustrant, rageant, quelqu'un qui risque de fuir, la personne la plus bipolaire que j'ai jamais rencontré ? présenté-je avec ressentiment, secouant lentement ma tête. Quelqu'un qui ne me fait pas confiance malgré le nombre de fois où je lui ai supplié et lui ai promis que je vais pas le quitter comme Perséphone l'a fait ?

Selene soupire doucement, s'asseyant près de moi.

—Evie, peut-être que t'es pas là seule qui lutte pour tout comprendre.

—Eh bien pourquoi il continue à se fermer à moi ? demandé-je en tentant de ne pas laisser ma misère s'infiltrer dans mon ton. Alors que je tente sacrément durement ?

—Parce que c'est Hadès, Selene hausse des épaules. C'est le genre de personne qu'il est. Et ça ne va pas changer jusqu'à ce qu'il apprenne à te faire confiance et il peut seulement faire ça tout seul. Tu peux pas voir l'intérieur de sa petite tête, donc tu peux pas vraiment l'aider avec ça. Il a toujours lutté quand il était question de romance et il le fera toujours. Ça ne va jamais changer ; tu ne peux pas t'attendre à ce qu'il change juste pour toi. Donne lui du temps, il réalisera à quel point tu comptes pour lui et il le prouvera d'une manière qui lui est bien propre.

—Je sais, mais quand même...

Je me mords la lèvre, ma tête retombe contre le poteau.

—Ancre ça dans ta tête princesse. Euh, votre majesté, Spencer me fait un clin d'œil, pressant mon épaule. Tu es avec nous aujourd'hui et t'es ici pour le meilleur mois de ta vie. Alors dis moi Evie ; où dans le monde veux-tu passer ton mois de liberté.

———

—Tu sais, je tente vraiment durement de ne pas voir l'ironie dans tout ça, commente Axel, en remettant ses lunettes et me tend la crème glacé qu'il a acheté. Tente vraiment, vraiment, vraiment durement.

—J'ai jamais visité cet endroit, je n'arrive pas à m'arrêter de lui sourire, prenant une cuillère de crème glacé dans ma bouche. Ne ruine pas mon mois, andouille.

—C'est ça qui va être ta réponse à tout qui ne va pas dans ton sens ? se moque-t-il de moi, me regardant par dessus ses lunettes de soleil. Car ça va rapidement devenir vraaaiment ancien.

—Ne ruine pas mon mois, andouille, souris-je lançant une cuillère de glace sur lui. Donc, cette dernière semaine et demie, vous m'avez amené faire un tour, à la vitesse de l'éclair, dans plusieurs incroyables ruines des Anciens Grecs, mais j'ai remarqué que tu m'as pas fais visiter tes temples, je lève ma cuillère vers Axel. Alors quoi, grand monsieur ? Tu es embarrassé ?

Spencer glousse avec moi, faisant plusieurs pas en avant.

—Ouais A, conduit nous aux grands bâtiments délabrés dédiés à adorer ton cul pâle et maigre.

—Mon cul n'est pas pâle ! proteste Axel, balançant sa cuillère à Spencer.

—Um, j'ai malheureusement vu ton cul, et il est définitivement pâle, lancé-je en ricanant. Tu peux pas cacher la vérité Axel. Comme tu peux pas cacher tes temples de moi alors viens, allons-y !