Mon seul choix était le mariage forcé : Tôme 2

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Aujourd'hui le 25 mars à 2: 57 : 35 am, une maman a donné vie. Après 12 heures d'accouchement elle a pu voir la tête de son petit garçon. Le nouveau-né pèse 3456 g et mesure 49 cm. Le docteur lui assure que son fils est parfaitement en bonne santé. Cette chanceuse maman, oui c'est bel est bien moi. Ce beau garçon qui vient d'être placé sur mon ventre est bien le mien.

Vous vous demandez sûrement comment j'ai faite pour me rendre ici. Bon je vais commencer par le commencement. Je reprends où je vous ai laissé.

1 an, 4 mois , une semaine et un jour depuis le divorce entre Lina et Zakaria

Zakaria » Lina Aydin je t'aime. Toi, tu es à moi et moi je suis à toi.

Il recule un peu et prend mon visage dans le creux de ses mains pour déposer un baiser sur mes lèvres. Les larmes ruissellent sur mon visage et je m'en fous, car tout ce qui compte, c'est moi et Zakaria ensemble, sa bouche sur la mienne, ses bras autour de moi et mon prénom sur ses lèvres.

Certains diront que mon histoire a terminé ici. Que j'ai eu la belle fin que toutes les filles désirent et surtout qui méritent mais croyez- moi ce n'était que le début d'une misère fin.

À ce moment plus rien n'avait d'importance. J'avais oublié que j'étais une femme mariée. Tout ce que je voulais c'était soutenir et consoler l'homme que j'aimais. Donc, j'ai embrassé Zakaria comme si c'était ma dernière heure sur terre. J'avais des papillons dans le ventre une sensation que je n'avais jamais sentie par avant à la touche d'un homme. Mon cœur tremblait pour son amour. Mon corps réagissait par ses touches. Mes yeux pleuraient le bonheur que je ressentais à ses côtés. Tout était parfait. Je ne voulais plus jamais ressentir une autre sensation que celui que j'avais à ce moment dans les bras de Zakaria.

Une heure plus tard

Alors que j'avais ma tête sur le torse nu de Zakaria depuis maintenant plus 10 minutes. Personnes ne parlaient. On écoutait les battements d'un de l'autre. Je me lève en précipitant comme si je venais de réalisais ce que je venais de faire.

Zakaria » Lina? Qu'est-ce qu'il y a?

Je prends mes affaires rapidement. Je voulais quitter cette chambre, cette maison, ce quartier le plus tôt possible. Je ne pouvais plus me permettre de le regarder..... ou me regarder.

Je l'ignore et j'accélère chaque mouvement que je fais. Je l'entends se lever du lit et m'approcher.

Zakaria » Habibti... Lina? Qu'est-ce qu'il y a?

Je l'ignore.

Zakaria » Zeubi répond moi! T'as perdu la tête ou quoi?

Je sors de la chambre. Je sens sa main, soudainement, entouré mon bras ce qui me fait tourner vers lui. Il a une petite réflexion car je le sens relâcher ma main. Assez pour que je ne sens plus la douleur mais il le tient assez fermement pour que je puisse sentir la présence de sa main sur moi.

Zakaria » Qu'est-ce que j'ai fait?

Je sens une larme couler sur le long de ma joue.

Moi » Tu as pris trop de temps...

Zakaria » Oui, mais maintenant je suis la non?

Moi » Ce n'est pas assez.

Sur ceux je le laisse. Je précipite et cours vers ma voiture. Je croise Kamel sur le chemin. Il m'interpelle mais je suis déterminé à quitter ce lieu. J'entends les cris de Zakaria derrière mais je ne fais pas attention. Je démarre et quitte le placement.

Je roule je ne sais combien de temps avant de stationner et prendre une bonne respiration pour analyser ce qui vient de se produire, il y a quelque temps et je fonds.

J'hurle mes émotions mais je ne sais pas qu'est-ce que je ressens vraiment au fond.

De la joie ; parce que j'ai vu Zakaria? La peine; parce que c'est fort probable que je ne le verrais plus jamais. Frustré ; parce qu'il réalise seulement maintenant qu'il m'aime? Dégoûté ; pour ce que je viens de faire.... Et j'ai 101 autres émotions qui me picotent.  

Je voulais décider pour une fois et toute si je voulais risque tout pour être avec l'homme que j'aimais. Finalement après beaucoup de flexion je ne suis toujours pas convaincu de ma décision donc je fais demi-tour pour demander l'avis de mes parents.

Plus je m'approche de la maison de Zakaria ; je ralentis et j'aperçois que Zakaria et Kamel sont toujours entrain de discuter ou je devrais plutôt dire disputer. Et juste pour une demi-fraction de seconde mes yeux croissent celle de l'homme qui m'a brisé le cœur. Après quelques minutes sur la route je réalise que quelqu'un me suit et je suis persuadé que c'est Zakaria. Peur de l'affronter une autrefois j'essaye de l'esquiver et un certain moment je suis même convaincu que je les perdus.

Une fois entre la tombe de mes parents je leur pleure mes problèmes, mes soucis et mes peines mais j'ai un pressentiment qu'ils sont déçus par mes décisions et de la vie que j'ai choisie pour moi. Après tout moi aussi je le suis et je comprendrais s'ils ne veulent rien savoir de moi. Car j'ai gatté le nom Aydin.  Après des cris et des hurlements mes oreilles entendent la voix de mon père. Consciemment, je sais que ce n'est impossible mais à ce point je m'en fous. Je ferais n'importe quoi pour connaître l'opinion de mes parents.

Baba » Benti, j'ai déjà fait une erreur quand j'ai donné ta main à Zakaria sans ton accord donc je ne veux pas faire partie d'une autre décision.

Yemma » Tu sais déjà ma fille. Moi,  je t'ai  toujours dit fait ce qui te tente. Ce que ton cœur désire et ce que ton cerveau pense. Donc, je ne vais pas commencer maintenant à prendre des décisions pour toi.

Je réfléchis une minute avant de me lever plus confuse que jamais. Je me dis d'une manière ou d'une autre ; j'aurais ce que je mérite. Je penche ma tête pour dire Salam une dernière fois à mes parents que j'aperçois les chaussures d'un homme. Quand je lève ma tête.. je vois Zakaria.  Je fais comme s'il n'est pas là et je continu mon chemin mais il me bloque le passage.

Moi » Qu'est-ce que tu fais ici?

Zakaria » Lina. Stp, donnes moi une chance?

Moi » une chance Zakaria? une chance? Je ne peux pas.

Zakaria »Je sais, j'ai merdé mais je suis la maintenant. Je te déclare mon amour, mes excuses? Je sais que tu m'aimes aussi alors c'est quoi le problème? Rien, ne nous empêches d'être ensemble.

Étonné, par sa réplique portant je ne devrais l'être.

Moi » Tu vois Zakaria?? C'est justement ça le problème. Tu fais ce dont tu as envie quand tu as envie et qui tu as envie et tu t'en fous du dégât que tu laisses autour de toi.

Zakaria » Donne moi une chance?

Je tourne les yeux.

Moi » Non, Zakaria, je ne peux pas te donner une autre chance.

Zakaria » Putain, Lina, arrête tes bêtises. Quand c'est moi qui te veux pas, toi tu me veux et quand c'est moi qui ne te veux pas toi tu me veux.

Moi » Quels bêtises? On parle de notre vie, Zakaria. Je ne peux plus continuer ma vie avant Zakaria, pendant Zakaria et après Zakaria.

Silencieux, il prend sa tête entre les mains, respire profondément avant de prendre mes mains entre les siens.

Zakaria » Lina, je t'aime et je te promets que mon amour pour toi ne changerait jamais. Dans ma vie, j'ai fait que des erreurs mais être marié a toi et t'aimer n'en fait pas partie.

Je vous promets que j'ai vu une larme sortir de son œil droit.

Zakaria » Je te demande juste une dernière chance pour te prouver. 

Je le regarde, j'observe son visage si parfait et le mémorise trait par trait parce que je sais ce que je dois faire et ce n'est favorable ni à lui ni à moi mais c'est la bonne décision.  Je soulève mes mains des siens et je m'éloigne de lui, graduellement et je marmonne :

Moi »Je suis mariée.