Mon seul choix était le mariage forcé : Tôme 2

173.

Il se lève d'un coup et ouvre la petite lampe à sa droite.

Mehdi" alors dis-moi ça serait quand le temps? Quand j'aurais perdu patience ou quand j'aurais plus le courage?

Moi" Mehdi stp arrête de dire ça.

Moi" Tu as fait ce qu'il n'a pas su faire. Tu as été si gentille, si attentionné et le plus important tu as su m'aimer. Le respect que je porte pour toi c'est plus fort que tout.

Mehdi" Lina je ne veux pas ton respect je veux ton amour. Et pour le respect on verra après.

Il me regarde une dernière fois avant d'éteindre la lumière. Après cette phrase je n'ai pas fermé les yeux de la nuit. J'ai réfléchi et j'ai réfléchi jusqu'à que j'ai un mal de crâne.

Deux mois, depuis notre retour en France. Je dirais que ça va de mieux en mieux entre Mehdi et moi mais je ne vais pas mentir c'est encore vraiment difficile d'oublier mon passer. J'essaye de mon mieux de ne pas lui montrer une petite seconde ma souffrance. Je suis persuadé qu'un jour vraiment je vais arrêter de prétendre.

Dans la peau de Zakaria

Plus de deux mois ont passé depuis ma dernière discussion avec Lina. J'ai entendu qu'elle s'était marié avec Mehdi ce qui a prouvait que j'avais raison depuis le début de l'histoire. Elle faisait la fille parfaite devant ma famille et moi par contre entre quatre murs elle était une autre. J'avais la haine ; elle aurait été devant moi je l'aurais enterré vivant.

Depuis mon arrivée j'ai bossé jour et nuit pour racheter la maison de mon père. Ça n'a pas été facile mais j'ai réussi. Je n'ai pas encore dit la nouvelle à yemma. Je compte lui faire une surprise. Je veux réparer toutes mes erreurs avec elle, recommencé à zéro. J'ai besoin qu'elle me pardonne qu'elle ait le cœur net quand elle pense à moi. Elle avait très mal pris ma séparation avec Lina. Elle me disait qu'elle m'avait pardonné et tant que j'étais heureux elle était satisfaite. Elle avait également rajouté que tôt ou tard je regretterais mon acte et que jamais je ne trouverais une autre comme elle.

Il est 4 heures du matin et je suis avec Kamel entrain de célébrer ma victoire. Je ne sais pas ce qui est à ma droite ni à ma gauche. J'ai bu à un point d'oublier mon nom.

Kamel" c'est bon Zaki tu es assez bourré.

Je lui fais comprendre que je m'en foutais de ses remarques.

Kamel" putain Zakaria ton téléphone, il sonne.

Moi" tu me laisses une petite minute ou pas?

Kamel" c'est ton frère.

Je lâche mon verre et j'arrache mon téléphone de ses mains. Je suis assez choqué que je reçois un appel de Sofiane. On s'est parlé deux fois depuis la mort de mon père. Je n'aime pas parler de lui, je déteste même. Je n'étais pas son plus gros fan mais je ne voulais non plus pas qu'il meure. C'était mon père malgré tout et quel fils veut que son père meure la tête bas. Je n'ai pas peut-être sa fierté et c'est tout ce qu'un père demande. Je n'ai pas pu lui donner la seule chose qu'il a souhaitait depuis ma naissance. Mit tout ça de côté je m'étais toujours dit un jour ou l'autre on se réconcilierait. Je ne savais surtout pas que je n'aurais même pas le temps de lui demander un simple pardon.

Lorsque je sors de ma réflexion c'est trop tard ; Sofiane a raccroché. Je m'énerve et lance le téléphone tout ça sur l'effet de l'alcool. Juste quand je me sers un autre verre mon téléphone résonne malgré son physique. Je n'attends pas une deuxième seconde que je décroche.