Chapitre 16 : Granger et Malfoy

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PDV Hermione

J'avais passé la nuit à regarder les étoiles sur la terrasse commune du dortoir avant de m'endormir profondément, jusqu'à ce que quelqu'un vienne me secouer l'épaule tout en me déposant un baiser sur le front.

- Tu dormirais sûrement mieux dans ton lit, non ?

- Sûrement raison, toi ?

- Quoi ? Je ne comprends rien de ce que tu me dis, on dirait que tu es bourrée.

- Chut, je soufflais.

- Je n'ai pas le choix, désolé, dit Louis Wilde, préfet de Serdaigle.

Il me jeta un verre d'eau au visage, et je me levais en sursaut.

- Mais tu es malade ?! je hurlais.

Louis Wilde s'approcha de moi, toucha légèrement ma joue.

- Tu ne peux pas savoir à quel point, poupée, il sourit narquoisement.

Suite à cela, il tapota une ou deux fois le bout de mon nez, puis me fit un clin d'œil avant de se retourner. En s'éloignant, je l'entendis murmurer :

- Elle ne peut pas savoir... mais elle n'attendra plus très longtemps.

*

Ses paroles m'avaient totalement gelée. Je couru à ma chambre pour me changer et j'allais me poser dans mon lit quand j'entendis ma porte s'ouvrir. En levant légèrement la tête, je découvrais un Drago Malfoy tout mignon en t-shirt à manches courtes noir et bas de survêtement noir.

- Je voulais te dire quelque chose, commença le blondinet.

- Vas-y, je t'écoute.

Je soufflais et me laissais retomber dans mes couvertures. Drago, s'installa à une distance respectueuse de moi, dans la même position.

- Je ne veux plus qu'on utilise la magie entre nous deux, parce qu'on ne s'en sert que pour se faire du mal. Il faut changer cela.

- Tu deviens romantique maintenant ?

- Faut croire qu'après ce que j'ai vu dans la douche je me suis posé et je suis devenu un peu moins con après maintes réflexions.

- Tu le deviens pour me déshabiller et me...

- NON, bien sûr que non, même si j'aimerais bien te baiser ce n'est pas ça. En fait j'ai vu une petite marque au bas de ton dos, juste au dessus du début de tes fesses, et aussi je suis fatigué de nos disputes.

Je ne répondis pas sur sa fatigue, puisque je ressens la même chose.

- C'était quoi comme marque ?

- Je n'en ai aucune idée, il faudra que je la vois encore pour en être sûr et te la décrire.

- Non, il en est hors de question, je m'offusquais.

- D'accord, mais tu ne sauras jamais ce que c'était, il ferma les yeux.

Je le regardais un peu, puis je reportais mon attention sur le plafond un long moment. Un sujet me titillais, et j'avais enfin l'opportunité d'aborder le sujet... nous sommes enfin tranquilles, nous sommes seuls, c'est le moment parfait. Ces derniers jours ont été une véritable course, les choses se sont enchaînées tellement rapidement !

- Dis-moi, est-ce qu'un jour on va discuter de ce qu'il s'est passé à l'infirmerie ?

- Si tu veux, je peux te montrer encore, il plaisanta.

- Me dire plutôt, parler de ce que tu chuchotais quand tu pensais que je dormais.

- Ah... je ne pensais pas qu'on aurait cette discussion un jour.

Après la guerre - DramioneWhere stories live. Discover now