La belle au bois dormant

354 26 4
                                    

( NDA: Hum...
Bonjour ?
Désolée pour le retard, mais ! J'ai une excuse, qui pue, mais j'ai une excuse. En fait pour charger les images sur Wattpad je me déconnecte au Wifi puis je me reconnecte. Mais mon doigt a glissé et j'ai cliqué sur oublier... 😭
Mais quel boulet!
C'était super galère de retrouver le code.
Sur ce, je vous laisse avec Dragounet, bonne lecture !)

        PDV Drago Malefoy

Alors euh... Comment on en est arrivé là ? Je me suis retrouvé à devoir embrasser une jolie fille pendant son sommeil ?

Bon, déjà il c'était avéré que la jolie fille était en fait la fille du Seigneur des ténèbres, qui lui avait gentiment casser sa face de serpent.
Dès que j'avais vu qu'Evil avait catapulté son père dans la tour d'astronomie, et qu'accessoirement tout les Mangemorts se sont arrêtés de combattre, la mâchoire décrochée tellement ils avaient la bouche grande ouverte (ce qui n'est pas une bonne technique de survie), je m'étais précipité là-bas, avec un mauvais pressentiment. Et pile quand j'étais arrivé, le paternel maléfique d'Evil avait rendu l'âme et elle s'était éffondrée, évanouie. Bon à ce moment il est peut être vrai que j'étais un petit peu paniqué, et j'avais probablement lâché un cri qui n'était pas des plus virile. Peut-être.

Mais bref, je l'avais portée jusqu'à l'infirmerie, transformée provisoirement en morgue, vu que les combats étaient terminés depuis le bug des Mangemorts. Je l'avais allongée sur un lit, puis je m'étais tourné vers Madame l'infirmière, qui avait d'ailleurs des cernes interminables mais bon on sortait d'une guerre aussi ! Dès qu'elle avait vu Evil, elle s'était précipitée sur elle pour l'osculter. La vieille peau avait froncé les sourcils et m'avait foutu dehors ! Nan mais !
Pour passer le temps, je m'étais baladé dans le château. J'avais vu Granger, que je ne pouvais d'ailleurs plus insulter. Elle m'avait interpellé :
-Malefoy! Tu n'as pas vu Harry ? Il est parti il y a longtemps déjà, en disant qu'il avait quelque chose à faire...

-Non désolé, lui avais-je répondu, un peu séchement.

-Comment va Evil ? J'ai entendu dire qu'elle était à l'infirmerie...

-Oui. Je sais pas ce qu'elle a.

-Oh... Je passerai la voir tout à l'heure alors. À plus tard !

Et elle était parti toujours en cherchant le balafré.

J'avais continué à marcher un petit moment encore, en prenant des nouvelles des uns, m'inquiètant pour les autres. Mais je n'avais cessé de penser à Evil,  et mes pas m'avait conduit jusqu'à l'infirmerie. J'étais entré, plein d'espoir. Mme l'infirmière (je sais pas comment on écrit son nom) se tourna vers moi.
-Ah, te voilà. Allons à l'écart, les nouvelles ne sont pas bonnes.

Je l'avais suivi, inquiet. Elle avait un air grave sur le visage.

-M. Malefoy, la température corporelle de cette demoiselle à chutée, et son rythme cardiaque est très faible. Elle est dans un coma qui dépasse mes compétences. Je suis désolée, je ne connais pas bien la nature du sort qu'elle a utilisé, je sais juste qu'elle a beaucoup de chance qu'il ne l'ai pas tuée, son corps est presque totalement corrompu. Mais bon...

Elle avait soupiré, et je l'avais regardée, anxieux. Elle m'avait fait signe de la suivre jusqu'à Evil,  qui était recouverte de  sueur, alors que ça peau était très froide. Elle était d'ailleurs en sous vêtements. Elle m'avait montrée un petit point blanc qui traversait son haut, et qui jurai avec sa peau totalement noir. Elle reprit:

-Je ne voudrais pas vous donner de faux espoirs, M. Malefoy, mais regardez. Le sort ne l'a pas totalement posséder. La tâche blanche au niveau de son cœur est, selon moi, en pleine bataille avec le sort. Elle s'agrandit parfois, et parfois... Elle diminu. Si la tâche disparaît... Et bien, je suppose que le cœur de cette demoiselle s'arrêtera.

Elle s'était éloignée en secouant la tête, me laissant digérer la nouvelle. Elle avait eu un petit rire, et avait dit d'une petite voix :

-Si Dumbledore était encore en vie, il aurait dit que la seule façon d'encourager ce pauvre petit cœur est l'amour...

Et puis elle était parti. Je m'étais assis à côté d'Evil et je l'avais regardée. Et puis, pendant que j'étais en train de détailler du regard des sourcils, j'avais sentis une main me tirer vers l'arrière, m'entraînant en dehors de l'infirmerie. J'avais vu, une fois dans le couloir, une Granger très déterminée.

-Malefoy, je ne suis pas du tout désolée d'avoir entendu ta conversation avec l'infirmière. Je suis passée à la bibliothèque après, tiens.

Elle m'avait fourré dans les mains un gros bouquin avec un château sur la couverture, et avait continué comme si de rien n'était.

-C'est un conte moldu, ça m'étonnerait que tu l'ai lu. Ça s'appelle la Belle au Bois dormant. C'est l'histoire d'une princesse, endormie depuis 100 ans, que le baiser d'un prince va réveiller. Essais, on sait jamais, après tout, c'est ça l'amour !

Et elle était parti, comme ça tranquillement.

Et c'est comme ça que je me suis retrouvé dans cette situation. C'était tout bonnement ridicule. Ça n'allait pas marcher. On n'est pas dans un livre, après tout. Mais... Qu'est-ce que j'avais à perdre ? Alors je me suis penché sur elle, et je l'ai embrassée. Amoureusement. Plus comme un adieu, que pour pouvoir la réveiller. Et quand j'ai relevé la tête, la tâche doublait de volume. Ça marchait vraiment, ce truc? J'appela l'infirmière d'une voix suraiguë, pour la prévenir du changement. La peau d'Evil était un peu moins froide, son cœur battait plus vite. L'infirmière accourut. Elle commençait à grimacer, ça devait faire mal. La tâche était maintenant une forme qui allait de ses épaules à son ventre. Je lui pris la main. Elle semblait en pleine guerre civile intérieur. L'infirmière s'affairait autour d'elle, cherchant des produits pour aider son métabolisme à récupérer. Elle lui enleva sa couverture, dévoilant des jambes parsemées de blanc. Des larmes perlaient aux coins des yeux d'Evil. Et puis elle cria. Quand on y repense, la scène ressemblait un peu à un accouchement, sans le bébé. Elle ouvrit des yeux vitreux. Sa peau avait encore quelques tâches noires, et ses cheveux l'étaient encore. Elle me sourit.

-Merci... Et désolée.

Puis elle s'évanouit, sa peau redevenu à la normale, bien qu'un peu pâle, me laissant avec mes questions.

J'alla me coucher.
Le lendemain, elle n'était plus là.

La serpentarde de la tour d'astronomieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant