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Lexi m'a traîner de force jusqu'au supermarché ( qui est malheureusement ouvert, même le dimanche ! ) et pendant une heure on a chercher ces foutus fournitures scolaires débile pour qu'au final, j'achète seulement quelques stylos et un bloc-note ! Le reste ne sert à rien ... Une fois que nous avons payer les articles, nous retournons à la voiture et nous rentrons à la maison. Tout s'est passer dans un silence total. Je réfléchissais en vérité, donc je n'avais pas trop envie de parler. Ça fait trois ans que je n'est pas mis les pieds dans une école ... Bien sûr, je n'est pas accumulé de lacunes puisque Lexi me donnait des cours toutes ces années. Mais c'est surtout par rapport au plan social que je m'inquiète ... Imaginons que je me fasse des amis ? Ça serait horrible ! Je devrais abandonner et décevoir encore plus de personnes lorsqu'il sera temps pour moi de m'en aller. Ça me déchirera une nouvelle fois le cœur et je ne sais pas si je vais le supporter ... Dois-je réellement jouer la fille insociable ? Je ne pense pas. Sinon mes chances de trouver ce vampire sont quasiment nulles. Mais comment vais-je faire si je me lie d'amitié avec certains ?!
" Ne réfléchie pas trop sinon tu vas te fouler le cerveau. "
Je réprime ma folle envie de tuer ma conscience en commençant à jouer avec mes doigts. Je soupire, frustrée par mes interrogations alors que Lexi se gare devant l'immeuble. Je monte rapidement les escaliers, Lexi sur les talons, et une fois la porte ouverte, je voulais foncé droit dans ma chambre pour m'affaler sur mon lit et réfléchir en fronçant les sourcils et en regardant le plafond, comme les filles dans les films. Le soucis, c'est que je n'est pas de chambre ... De chambre à moi je veux dire. Donc je me suis affaler sur le fauteuil bordeaux. Lexi a passé un coup de téléphone au directeur du lycée Springfield Central High School et une fois qu'elle est sûre que je suis inscrite, elle raccroche et elle s'assoie en tailleur sur le sol, près du canapé. Elle me caresse les cheveux en souriant.
- Ma petite nièce n'a pas l'air de bonne humeur, me lance t-elle alors que je saisissait un coussin que je serre contre mon ventre.
- Je suis stresser Lexi, confiais-je en soupirant. J'ai peur de devoir décevoir encore.
- Chérie, tu ne décevra personne de plus. Il n'y a qu'un seul lycée ici et tous tes amis y sont sûrement. Tu vas certes, devoir les affrontés et leur expliqués pourquoi tu es partie, mais ça s'arrête là. En plus, excuse moi de te dire ça mais tu a une mission. Tu vas aller dans ce lycée pour trouver un vampire chérie. Sûrement celui qui a tuer notre famille. T'as pas le temps de penser à la partie sociale. Tu y pensera plus tard.
Je hoche la tête, sachant pertinemment qu'elle a raison. Mais je ne peux m'empêcher de stresser. C'est vrai que je vais revoir tous mes " amis ". Ça va être riche en émotion ... Je soupire en me levant du canapé.
- Je vais faire un tour chez Ginni's, tu viens avec moi ?, demandais-je en enfilant mes bottines que j'avais rapidement enlever quelques minutes auparavant.
- Euh non ... Je vais ... J'ai des trucs à faire ailleurs alors ... Vas-y sans moi, et dis à Ginni que je passerais sûrement dans la soirée.
Je sais pertinemment que les " trucs à faire " de Lexi ont un rapport avec Jackson. Elle va sûrement aller voir la famille de celui-ci ou alors aller à son appartement. J'aurais aimé rester avec elle pour la soutenir, la consoler. Mais dans des moments comme cela, Lexi aime être seule. Tout comme moi, elle ne montre pas souvent ses sentiments, surtout ceux où l'on doit pleurer. C'est de famille je pense. En même temps, pleurer, ça fait un peu pitié et nous détestons faire pitié. C'est un chemin qui mène à la faiblesse et cette dernière n'a jamais eut sa place chez les McKenzie. Surtout depuis la tragédie.
J'enfile rapidement ma veste et je sors de l'appartement. Je décide d'y aller à pieds parce qu'il fait tout de même assez beau. Les rues sont un peu vide, il est assez tôt après tout. Je ne peux m'empêcher de me redire encore et encore que cette ville n'a pas changer et que c'est exaspérant. Ça me fait mal de traîner dans ces rues pleines de souvenirs douloureux. Parce que oui, tout ce qui concerne mes parents ou Brody est devenu douloureux pour moi. Surtout les choses concernant Brody. Brody ... Je nous revois, cinq ans en arrière, courant près de cette boulangerie devant laquelle je passe actuellement. On courait souvent quand nous arrivions devant cette fameuse boulangerie parce que la dame qui la tenait était une vieille femme toujours de mauvaise humeur, qui passait son temps à gueuler sur les enfants. Elle en avait traumatiser plus d'un ! Dont ce cher Kieran d'ailleurs ... Il avait une peur bleu de cette femme ! En fait, presque tout le monde avait peur de cette femme ! Certains enfants avaient même décrétés que c'était une sorcière. Chose qui me paraît absolument possible maintenant que j'en ai déjà rencontrer et tuer. C'est vrai que Mrs. Crumwell avait l'allure d'une sorcière. Et sa boulangerie était rempli de trucs absolument improbable ! Kieran a jurer l'avoir vu tuer un lapin. Enfin ! Aujourd'hui cette boulangerie est fermer puisque Mrs. Crumwell est morte. De plus, elle était la seule propriétaire des lieux puisque qu'elle ne l'a léguer à personne. Évidement : elle n'avait pas d'enfants puisque premièrement elle détestait ça et deuxièmement elle n'avait pas de mari ! Et encore aujourd'hui, il faut être deux pour faire un enfant !
Je presse le pas en baissant les yeux sur le sol, pour éviter de regarder autour de moi et de me souvenir de toutes ces choses qui faisaient de ma vie un véritable bonheur il y a trois ans. Alors que j'avançais toujours tête baissée en essayant de retenir mes larmes, je fonce dans une surface dur. J'ai au début cru que j'avais foncé dans un mur ! Il m'a fallu quelques secondes avant de me rendre compte que j'avais foncé dans un torse qui m'a littéralement éjecté sur le sol. Je me relève brusquement et je sens que la teinte de mon visage passe au rouge, signe que je vais bientôt crier sur quelqu'un.
- Tu pouvais pas faire attention espèce de fils de p..., commençais-je en relevant la tête.
Mais lorsque mon regard se pose sur le sourire arrogant d'un beau blond aux yeux fatalement magnifique, je m'arrête net.
- Fils de ?, me dit-il sans arrêter de sourire. Vas-y, continue Blondie. Donne moi une raison de reparler de ta famille pour que l'on soit quitte.
Je serre les poings et lui lançant un regard noir.
- T'as la mémoire courte apparemment. T'as oublié ce que je t'ai fais la dernière fois que t'as parlé de ma famille ?, lui dis-je sèchement.
Il pose son doigt sur son menton, faisant semblant de réfléchir.
- Ah oui ! La petite bafounette ?
J'écarquille les yeux.
- La petite bafounette ?! Je t'ai mis un coup de poing chéri !
- Chéri ? On passe tous les deux à l'étape surnom maintenant ?, s'exclama t-il en abordant un sourire charmeur.
Je lève les yeux au ciel et j'essaye de le contourner pour mettre fin à cette conversation absurde mais il me retient par le bras. Je me retourne en soupirant.
- Quoi encore ?!
- Pourrais-je mettre un petit nom sur le joli visage de mademoiselle ?, me demande t-il en dévoilant encore et toujours ses dents blanches parfaitement alignées.
Ça me fais chier de l'admettre, mais ce garçon est vraiment beau. Vraiment très beau même ! Et si je l'avais rencontrer il y a trois ans, je lui aurais sûrement donner mon nom sur le champs ! Mais cette Boby McKenzie n'existe plus. Je retire sèchement mon bras qu'il tenait toujours entre sa grande main d'ailleurs très douce - " Boby stop ! " - et je lui souris hypocritement.
- Oui, bien sûr ! Mademoiselle s'appelle " va te faire voir gros salopard " !
- Un peu long comme prénom nom ?, ironisa t-il.
- Lâche moi la grappe bon sang !, m'exclamais-je en levant les yeux au ciel.
- Sérieusement ?! T'as pas trouvé mieux qu'une réplique de la pub Oasis ?!, dit-il en venant se placer devant moi. Tu m'as habituer à beaucoup mieux Blondie.
- Je t'en supplie arrête avec cette référence débile ! Et de quoi tu parles ?! Je n'ai pu t'habituer à rien, on ne se connaît même pas ! Alors maintenant pousse toi, j'aimerais aller boire mon café !
Je le contourne une nouvelle fois et je continue mon chemin vers le Ginni's, alors que l'autre abruti riait derrière moi. Qu'est-ce qu'il peut m'énerver ! Je ne l'ai vu que deux fois et pourtant, les deux fois, j'ai eu envie de lui arracher la tête ! Je soupire de frustration en entrant dans le restaurant. Il est encore assez tôt donc le restaurant n'est pas trop rempli. Je m'installe à ma table habituelle parce que au final, j'adore cette table. Même si elle est remplie de souvenirs douloureux. C'est ma table. C'est notre table. Ginni arrive quelques secondes plus tard, un grand sourire aux lèvres et son petit carnet de commande dans les mains.
- Salut Boby !, me dit-elle en me serrant dans ses bras.
- Hey, comment tu vas Gi ?
- Je pète la forme ! Alors ? Qu'est-ce que je te sers ?!
J'allais ouvrir la bouche pour répondre mais blondinet ( on va le surnommer ainsi, ça lui va très bien ! ) a apparemment décider de me faire chier aujourd'hui puisqu'il débarque tel un Apache sur la banquette face à moi en abordant un sourire malicieux.
- Mademoiselle prendra un café. Un cappuccino, répondit-il à ma place. Quant à moi, je prendrais un americano s'il te plait. Et rajoute deux muffins au chocolat !
Ginni se met à rire en notant les commandes.
- Euh d'accord !, dit-elle avant de se tourner vers les cuisines.
Lorsqu'elle passe les portes, je me permet de lancer un regard noir au jeune homme assis face à moi, qui lui, regarde les passantes à travers la vitre. Non mais pour qui il se prend celui-là ?! Qui est-il pour se permettre de commander à ma place ?!
" Arrête donc ton cinéma Boby. Il a commander exactement le café que tu voulais. En plus, il a rajouter le muffin ! "
Ouais c'est pas faux ... Mais quand même ! Je croise les bras sur ma poitrine en attendant que monsieur remarque que je suis irrité par son geste. Mais au bout de deux minutes, je perd patience.
- Je peux savoir ce que t'es en train de faire ?!, dis-je en essayant de garder mon calme.
" Ça c'est officiellement mort Boby. Ce mec te rend dingue, impossible d'être calme en sa présence. "
Le jeune homme pose enfin ses yeux sur moi, son sourire malicieux toujours scotché sur son visage.
- Je regarde les culs des nanas qui passent. Ça se voyait quand même.
- Je ne parle pas de ça imbécile, dis-je en levant les yeux au ciel. Je te parle de ton petit numéro avec les commandes. C'est quoi ton problème ?!
- Je t'en pris, arrête ton cirque. C'est ce que tu allais commander j'en suis sûr.
- Comment tu peux en être aussi sûr ?!
- Vous, les femmes, vous êtes si prévisible pour moi, me répondit-il avec un regard de charmeur.
Je ne peux m'empêche de pouffer.
- Tu te fou de ma gueule c'est ça ?, dis-je en riant toujours.
Un silence se fait et je me rend compte qu'il est devenu totalement sérieux. J'arrête de rire et j'attend qu'il me fasse part de sa réponse mais je crois que je l'ai vexer ... Mais il a suffit que son sourire réapparaisse pour que je me rende compte qu'il jouait la comédie.
- Oui, je me fou de ta gueule. C'était le goût du café d'hier, celui que j'ai à moitié bu et que t'as payé avec mon argent. D'ailleurs, j'aimerais que tu me rembourse. T'as quand même jeter le café à la poubelle.
J'écarquille les yeux.
- C...comment tu sais ça ?! T'était déjà parti quand je l'ai jeter !
- T'as mal regarder.
J'arque un sourcil et je n'ai pas le temps de lui répondre, Ginni arrive avec nos commandes.
- Et voilà vos cafés et vos muffins !, dit-elle en posant le tout sur la table.
- Merci, dit blondinet avant de mordre dans son muffin.
- Merci Ginni, dis-je en souriant.
- Pas de soucis ma belle.
Je commence moi aussi mon muffin et je remarque que Ginni n'est pas parti et qu'elle est toujours devant la table. Je lève les yeux vers elle.
- Ginni, il y a un problème ?, demandais-je en posant mon muffin et en essayant rapidement le coin de mes lèvres avec une serviette en papier.
- Non, non, simplement, je voulais te demander si... Enfin ... Est-ce que Lexi va bien ?
Je pose ma tasse de café que j'avais prise en main quelques secondes avant.
- Ça pourrait aller mieux, soupirais-je.
- Tu lui a dit pour Jackson, c'est ça ?
Je n'ose pas la regarder dans les yeux parce que je me sens véritablement lâche. Comment lui expliquer que j'ai préféré ne rien lui dire pour éviter qu'elle ne me laisse tomber dans ma chasse au vampire ? Comment lui expliquer que j'ai été égoïste de A à Z ? Je fini par lever les yeux vers elle pour lui répondre calmement :
- Je n'ai pas eu le temps lui dire. Elle était déjà au courant quand je suis rentrer pour lui annoncer.
Je sais, c'est mal de mentir. Mais je suis habituer maintenant. Et cette version est largement meilleur que l'autre. Ginni hoche la tête et sans rien ajouter, elle retourne en cuisine. Je soupire de frustration en buvant une gorgée de mon café.
- C'est quoi la vérité ?, me lance soudain le jeune homme toujours face à moi.
Tiens, je l'avais presque oublier celui-là ! Je lève les yeux au ciel en croquant dans mon muffin.
- La vérité c'est ce que je viens de dire.
- Non, ce que tu viens de dire, c'est un mensonge.
- Non, c'est la vérité, assurais-je en continuant à boire mon café.
- Écoute Blondie, je pratique l'art du mensonge depuis mes quatre ans. Tu as peut-être embobiner la jolie serveuse mais moi, tu ne m'aura pas.
Je pose violemment ma tasse de café sur la table et je toise blondinet d'un air mauvais.
- Écoute moi bien espèce de connard, toi et moi nous ne sommes pas potes ok ? Alors si t'allais emmerder le monde ailleurs hein ? Ça m'arrangerai. Parce que s'incruster à ma table pour boire un café est une chose, mais t'incruster dans ma vie privée, c'est extrêmement agacent pour la petite garce que je suis. Maintenant, tu fermes ta gueule, tu finis ton café et ton muffin, tu payes et tu dégages. Et par pitié, fait en sorte de ne plus jamais me parler, tu me fatigue.
Je vois bien qu'il a l'air de se contre-foutre de ce que je viens de dire. Mais il ne répond rien. Il termine son café et son muffin en silence. Il pose ensuite un billet de dix dollars sur la table et il se lève tranquillement.
- Merci pour ce merveilleux moment Blondie, me lance t-il froidement avant de sortir du restaurant.
Je l'observe passer à côté de la vitre où se trouve ma table. L'ai-je vexer ? Non. Je n'ai rien dit de vraiment méchant après tout. Hein ?
" Non, rien de bien méchant. Tu lui a juste fait ton regard de tueuse et tu l'as traiter de connard aussi mais sinon tout va bien Boby ! "
Je hausse les épaules en soupirant. Je m'en fou si je l'ai vexer ou non en fait. Je ne me reverrais sûrement jamais. Je fini mon café tranquillement et je vais payer avec le billet que blondinet a laissé. Je sors du restaurant après avoir saluer Ginni d'un simple geste de main et je me dirige vers l'appartement, prête à savourer ma dernier journée de tranquillité avant de rentrer au lycée.

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