L'ALPHA SUPRÊME ET L'OMÉGA INSOUMIS Vol.1

XXXII.

Chapitre publié le 08/05/2018
Corrigé le 21/11/2018

Bonjour ♥️

On se retrouve pour le chapitre 32 de ASOI.

Attention, la chaleur augmente de plusieurs degrés. Gros rapprochement pour Riki et Aerin en vue ? 😍😍

Bonne lecture ♥️

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Je me retrouvais dans son lit, comme la dernière fois. Mais à l'inverse, j'étais en dessous, prêt à l'accueillir en moi. Mais Aerin avait une idée bien précise derrière la tête. Il savait comment me faire languir et me foutre au bord du suicide en agissant aussi lentement. Il n'était pas un adepte des préliminaires mais avec moi, c'était différent. Entre nous, quelque chose de puissant nous subsistait. On était attiré l'un par l'autre comme deux aimants. Et se faire du bien nous était d'un besoin vital. Mutuellement, nous prenions plaisir à toucher l'autre, chose qu'aucun de nous n'avait connu jusqu'à maintenant.

—Ce que tu peux être bon, Riki.

Avec une passion dévorante, nous nous embrassions mais personne n'avait le dessus. Nous cherchions simplement à faire l'amour ensemble parce que...

Parce qu'on s'aimait, merde à la fin ! Même si personne ne voulait vraiment l'avouer, je savais qu'Aerin ressentait la même chose pour moi. Mais j'en oubliais pas mon principal objectif. Le faire craquer en premier et j'étais déterminé à le pousser à bout. Mais nos sentiments étaient vrais et sincères.

Je me tins à ses épaules quand il entra à sec en moi sans chercher à me lubrifier. Bien que je mouillais de moi-même, une petite préparation ne m'aurait pas fait de mal.

Mais voyant la difficulté qu'il éprouvait à bouger en moi, Aerin se retira pour venir écarter mes cuisses.

—Tu es trop tendu, Riki.

Après plusieurs semaines sans le moindre rapport, c'était un petit peu normal, puis il ne m'avait pas préparé non plus à une telle pénétration.

—Ae...

Mon prince plongea directement deux doigts en moi avant de les mouvoir pour dilater mon intimité avec des mouvements calculés, et très précis.

—Tu es brûlant.

Je me cambrai en tentant de me détendre pour accepter cette préparation si intense. D'une nature bestiale, je savais qu'il faisait de grands efforts pour ne pas précipiter les choses. Rien ne l'obligeait à être aussi doux et avenant avec moi. Il était si délicat que je ne lui en voudrais même pas qu'il y aille d'un coup comme il savait si bien le faire. J'étais dans un état où penser était devenu futile et secondaire. Je me concentrais uniquement sur notre plaisir.

Contrairement à la première fois, je ne voulais pas jouer la feuille morte. J'avais plus de ressources qui n'y paraissait et je comptais bien en profiter aussi.

—Riki, tu es en chaleurs ? Me fit il remarquer en plaquant une main sur mon front.

Puis il plaqua son front contre le mien comme pour appuyer ses propos. J'étais anormalement chaud, je le ressentais. Je sentais tout mon corps s'éveiller au contact du sien, trembler et réagir intensément à son être. Peut-être que ma nature reprenait le dessus finalement ? Mais j'avais le sentiment que ce n'était pas cela. Je les avais eu encore récemment chez Bel, ça ne pouvait pas être aussi simple. Je savais que je n'étais pas en chaleurs. C'était plus fort que celà.

Je n'étais pas complétement moi-même. Je ne me sentais pas mal mais simplement... étrange. Un peu engourdi à certain moment mais je ne souffrais pas particulièrement. J'étais juste fatigué, je devais être épuisé à cause des récents événements.

Cependant, je n'allais pas m'arrêter juste parce que j'avais un peu chaud. Je me fichais d'avoir un rhume ou que savais-je encore !

—Ah...

Je me contractais autour de ses doigts, réalisant que j'en voulais plus encore. Toujours plus. Encore et toujours. Ses doigts ne me suffisaient plus, j'avais besoin de le sentir alors doucement, je vins prendre sa verge avec mes mains. Elle était énorme, gonflée par un désir inassouvi. Je ris quand il eut un soubresaut. L'une de mes mains allait et venait autour de lui. Il était si énorme que mes doigts n'en faisaient pas le tour. Son sexe veiné grossissait à chaque mouvement que je faisais et instinctivement, je passai ma langue sur mes lèvres. L'idée de le sucer me traversa l'esprit et comme le prince lisait en moi, il prit les devants avant de se mettre complètement nu, sur ses genoux.

Moi qui m'était dit ne jamais le prendre bouche, me voilà à vouloir connaître son goût.

Avec douceur, il m'aida à me redresser, je vins ensuite m'agenouiller devant lui. Sa verge n'attendait plus qu'une chose : découvrir l'intérieur de ma bouche.

—Aerin...

J'en avais déjà sucé mais des comme celle d'Aerin, jamais. J'appréhendais légèrement car elle était vraiment grosse, et que je ne voulais pas le décevoir. J'avalais ma salive pour anticiper ce que je comptais faire puis, je sentis une main passer dans mes cheveux, prête à m'inviter à une fellation.

—Évite de mettre tes dents.
—Très drôle !

J'étais maladroit certes mais je savais sucer des bites quand même ! Aerin n'était pas mon premier amant et je n'étais pas le sien non plus, mais quelque part, il était le premier à me faire ressentir toutes ces choses. Alors d'une manière presque vitale, je me mis à faire glisser mes lèvres sur lui, forçant ma bouche à s'ouvrir et ma mâchoire à résister face à sa présence. Mes joues se creusaient pour l'aspirer le plus loin possible. Mes dents ne le touchaient à aucun moment, j'étais même fier de moi.

—Putain, ce que tu peux être doué.

Je n'avais aucun mal à venir titiller son gland du bout de ma langue et des lèvres. L'une de mes mains tenait son membre pour pouvoir le manipuler à plus facilement, l'autre remontait et descendait, suivant le rythme que j'imposais. Aerin avait une odeur forte. Elle était pleine de caractère mais aucunement désagréable. Bien au contraire, elle m'était presque indispensable.

—Riki...

Je n'allais pas au bout. Chaque fois que mes lèvres s'aventuraient près de sa base, je faisais en sorte de remonter pour titiller son extrémité. Mon amant était tout aussi pressé que moi à l'idée de partager cette étreinte qui était encore plus forte que la précédente.

Je choisis ce moment entre nous pour me dévoiler un peu plus à Aerin. Si j'avais bien appris quelque chose sur les Alphas, c'était leur sensibilité. Ils se cachaient derrière leur nature charismatique, leur physique pour ne pas paraître faible aux yeux des autres. Ils pouvaient se montrer violents parce qu'ils ne savaient pas comment montrer leur fidélité et exprimer leur amour. Le roi était l'une des exceptions car il était idiot, mais à ma connaissance, Aerin n'avait jamais été voir ailleurs. Depuis le début, j'étais le seul qui comptait à ses yeux.

—Je crois... Je crois que je vous aime, Aerin, lui avouais-je en tenant encore son sexe dans mes mains.

Le prince me regarda avant de soupirer.

— Ça ne viendrait pas de tes chaleurs ?

Je gonflai mes joues. Il pensait encore que j'étais en chaleurs ?

—J'ai dit : « je crois »...
—Alors je ferais en sorte de te rendre complètement dingue de moi.

Cette idée me plaisait.

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