L'ALPHA SUPRÊME ET L'OMÉGA INSOUMIS Vol.1

XXVI.

—Ah !

Il m’aida lorsque je le pris en moi. Il était si imposant que j'avais mal pendant la descente, malgré tous ses efforts passés à me préparer. Mes jambes tremblaient, mes bras étaient tendus afin de pouvoir plaquer mes mains contre son torse pour garder un semblant d’équilibre. Je gémissais à la fois de douleur et de bien être. Je n’étais pas une petite vierge, loin de là, mais faire l’amour avec Aerin était révélateur.

Oh oui, il me faisait un bien incroyable et c'en était plus qu’agréable. Cette douleur, ce plaisir, j’en avais besoin. Les deux me comblaient. Aerin me rendait dingue. J’avais l’impression de vivre ma première fois. Une véritable première fois, pleine de passion et de désir. Mais surtout d'amour.

Je détestais pourtant la romance. Mais avec Aerin, j’aimais ça. Cette odeur de sexe, mélangée à celle de mon amant menaçait de me faire perdre la tête. J'aimais le fait d’être pris au dépourvu car ce type d’échange était inédit pour moi.

—Ah…

Aerin me guida avec ses mains. Elles marquaient mes hanches dans une couleur rouge à cause de la pression qu’il exerçait sur ma peau.

Le prince ne me laissa pas retomber sur son membre. Inlassablement, il  recommença à m’empaler, touchant ce point terriblement sensible. J’étais au bord de la jouissance mais je tins encore un peu pour ne pas venir trop vite. Aerin était aussi excité que moi alors le voir ainsi me rendait si… heureux. Je faisais l'amour avec la personne que j’aimais et ça, ça n'avait pas de prix.

—Putain Riki, ce que tu peux être bon !

Mes doigts se refermèrent sur la peau dure de son ventre, laissant de petites traces de griffures. C’était trop bon, trop fort et intense pour que je tienne plus longtemps dans cette position. Aerin me renversa sur le matelas pour me retourner et me mettre à quatre pattes.

En levrette, toucher mon point sensible était d’une facilité déconcertante pour Aerin. Je me tortillais en tentant de garder la même position, mais je commençais à fatiguer. Aerin était de loin le partenaire le plus épuisant, mais il avait le mérite d’être le meilleur. Il était le seul à me faire ressentir ces sensations nouvelles. J’étais victime de spasmes, tous plus agréables les uns que les autres. Mon corps devenait de plus en plus hypersensible à chaque coup de reins que je recevais. Je n’étais rien d’autre qu’une boule de chaleur dans ses bras, dépourvu de toutes raisons et dd pensées cohérentes.

Mes fesses claquaient contre son bassin, ses mains maintenaient et guidaient mes hanches là, où il voulait les amener. Aerin était si imposant que la douleur persistait même si je ressentais un plaisir inégalable. Cette dernière s’étendait dans tout mon être, elle m’était tout aussi vitale que mon désir. Elle n’était en rien comparable à ce qu’il m'avait fait subir la première fois. J'en oubliais ce moment et profitais de cet instant magique. Aerin me faisait l’amour, il prenait soin de moi et faisait en sorte que je me sente bien. J’étais épuisé par l'effort. De toute mon existence, je n'avais été pris avec autant de passion et de force par un partenaire.

Il restait tout de même un dominant dans l’âme et c’était ça qui me plaisait chez lui. Il était parfait à mes yeux, et à cela, se rajoutait ses prouesses au lit. Comment pouvais-je ne céder à tant de qualités ?

—Aerin…ghn…

Il ralentit la cadence mais s’enfonça plus loin en moi afin de me laisser respirer. J’étais toujours à genoux, les bras tendus devant moi quand il se pencha sur mon dos pour me répondre. Je tremblais toujours et peinais à aligner trois mots mais je devais le lui dire maintenant.

— Oui ?

Mon cœur s’emballa quand sa peau entra en contact avec la mienne. Il m’avait entre temps, retiré la chemise que je portais. Son pantalon était simplement ouvert pour laisser son sexe s'engouffrer en moi.

— Je… je… vous…

Je réussis néanmoins à me redresser, l’entraînant dans mon geste. J’étais dans ses bras, le dos contre son torse, à genoux. Je passais une main derrière sa nuque pour empoigner ses cheveux qui avaient finalement repoussés pendant notre échange. C’était ainsi que je les préférais. Longs, ils étaient plus beaux.

— Je vous…

J’étais prêt à faire un pas en avant parce qu’il venait d'en faire un pour moi. Il n'avait pas encore joui certes, mais il faisait attention à ce que je ressentais, pensant d'abord à mon bien être.

—Riki ?
—Aerin… j-je… je vous…

Mon cœur s'emballa lorsque je pus sortir ces quelques mots de mes lèvres.

—Je vous… pardonne, Aerin.

Je vous vous venir au loin ! Et bien non,  pas de confession pour nos tourtereaux ! Mais un moment fort en émotions et... sensations 😂

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