( RÉÉCRITURE ) A force d'en rêver, je m'y suis égarée

Chapitre 42

"Je vais briser le cercle et te renvoyer dans ton monde."

Je ne pouvais pas le laisser faire.

-Mais tes pas un peu malade toi!? Je refuse de te laissait courir le risque de te faire tuer en te laissant seul ici avec ces monstres à la con! Comment tu fera toi après!?

-Je m'éclipserais après t'avoir fait revenir d'où tu viens.

-Ces chiens vont te tuer avant que tu ne puisse bouger le petit doigt!

-Mais non, je t'en prie, fait moi confiance. Tu dois me faire confiance...

-Je ne veux pas partir sans toi...

-On se reverra...fais moi confiance.

-d'accord...

-Je t'aime.

-Je t'aime aussi.

Un baiser, qui était sans aucun doute le dernier, et Antoine brisa le cercle, puis à une vitesse phénoménale, revint à mes côtés et posa rapidement deux doigts sur mon front.

Puis le trou noir.

Je me réveilla en sursaut dans un lit, mon lit, j'étais visiblement dans ma chambre.

Et apparemment j'étais seule...encore.

Je m'empressai de m'asseoir.
Mais je regretta bien vite mon geste lorsque je fus prise d'un énorme mal de tête suite a ce que je venais de faire.
Mais je l'oublia bien vite, me concentrant sur ma situation.

Est-ce que je venais de rêver?
Avais-je réellement vécu tout ça?

Je baissa les yeux sur mes poignets, et eu la réponse a ma question.

Les marques n'y étaient pas...
Je devais être folle, ça ne faisait aucun doute.

Jamais je ne pourrais supporter cela! Ne plus le voir m'est inimaginable!

Mais si ca se trouve....il n'existe même pas....

Une idée me traversa....une idée ou plutôt une envie....

J'alla dans la salle de bain, sans croiser personne...

Ce que je ressentais....ce sentiment...cette envie d'abandonner...

Je pris l'objet entre mes doigt....

Comment savoir si l'on rêve?
Tuez vous. Dans un rêve on ne meurs jamais, on se reveille.

J'enfonca la lame et....   

Vous y avais cru? Non c'est trop dramatique voyons.... Voici la véritable version:

Les marques y étaient toujours, je n'avais pas rêver.

Je me mise a pleurer.

Toutes les larmes de mon corps déferlaient sur mes joues.

J'avais la terrible sensation d'avoir abandonnée Antoine.
Je ne sait même pas si il s'en est sortie!

Tout a coup ma porte s'ouvrit et laissa entrer une personne familière.