( RÉÉCRITURE ) A force d'en rêver, je m'y suis égarée

Chapitre 15

Je ne pus reconnaître l'endroit dans lequel nous venions d'arriver.
Tout sembler figer...pas le moindre coup de vent...pas d'oiseaux... Et aucun signe de vie quelconque.
Où étions nous?
Je regardais autour de moi, Antoine, lui, ne soupçonnait rien, Il me fixait, comme avec admiration, De ses grands yeux bleus.
Je le regarde avec interrogation.

-pourquoi tu me reluque comme ça ?
-je ne te "reluque" pas.
-et ba alors dit moi ce qui se passe? Où sommes nous?
-je l'ignore mais ce que je sait c'est que tes marques ne sont pas parties.
-en effet...

Je le savais très bien qu'elles n'étaient pas parties, La douleur me rappelle chaque seconde qu'elles sont présentes, et en plus ça ne fait que s'emplifier.

Ces marques me brûle horriblement, ce n'est pas au point de tomber dans les pommes, Mais limite.

-elles ne te font pas mal? Demanda-t-il avec un air interrogateur et tout aussi soupçoneur.
-...non, ne t'en fait pas pour moi.

Tout à coup sont regard se détacha De moi pour aller se poser sur un point dans ce ciel immobile.

-que se passe-t-il ?
-les voies... Elles sont De retour...
-elles disent quoi?

Son air se changea et vint se poser dans mon regard.

-...rien.

Je soupira, lasser par son attitude et par cette réponse qui n'était encore qu'un simple mensonge.
Me voyant exaspérée par son comportement, Il refixa le point tout en me disant:

-en te mentant je te protège, alors attend toi à d'autres mensonges.

Il me l'avait dit avec un ton que je ne connaissais pas venant de lui.
Un ton à la fois sec et protecteur.
Ce qui me fit comprendre qu'il ne valais mieux pas revenir sur le sujet de ces voies.

Je me retourna, ce qui me mis dos à lui.
Alors que j'étais perdue dans mes pensées, je sentis un souffle chaud près de Ma nuque, puis Quelqu'un me murmurait quelque chose dans le creux de mon oreille.

Quelque chose que je ne compris pas mais qui me fit une sensation de peur, De regret et... D'amour.