Chapitre 3

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Cette fois ci, il y avais des gens autour de moi, sans visage.
Ils ne semblaient pas tous venir de la même époque à en juger par leur tenus toutes aussi différentes les unes que les autres.

En un clignement d'œil, ils disparurent !

Une silhouette hommasse s'approche de moi.

Je ferme les yeux en espérant me réveiller.

Mais en les rouvrant je suis toujours devant lui...

Il se rapproche...


Tout à coup, je ne le vois plus!
Où est-il ?

Pendant un instant j'ai cru qu'il avais disparu, mais lorsque j'entendis respirer derrière moi, je compris qu'il n'était pas du tout partis.

Il me chuchote à l'oreille qu'il est comme moi et qu'il ressens ma peur.

Je me sent alors comme envoûtée par ses paroles et me tourne vers lui pour affronter son regard.

Je reconnais ce regard qui m'entraîne sans plus tarder dans son âme.

Je peut sentir en lui une sorte de satisfaction, la satisfaction de pouvoir me montrer ce qu'il ressens.

Mais avant que je ne puisse détecter autre chose en lui, ma mère me ramène à la réalité.

Il fait jour et à ce que je peux voir, je suis en retard de 10 minutes.
Je déjeune vite fait, me lave et m'habille sans trop faire attention à ce que je met.

Me voilà partie pour attendre mon bus.
Lorsqu'il arrive enfin, je ne vois pas Chloé, celle-ci étant ma meilleure amie, je m'inquiète immédiatement.

Arrivée au collège, je me sens déjà mal à l'idée d'affronter tout ces regards qui vont une fois de plus peser sur moi.

Les gens semblent tous me prendre pour une dingue.

Le mal au ventre commence, je les vois me regarder au loin.
Je décide de ne pas les regarder.

Dans le couloir où l'on est rangés pour aller en français, j'entends dire que Chloé aurait déménagé.
Mais un déménagement se prépare à l'avance, elle m'en aurais certainement parlé.

Tout à coup je me sens bizarre, un peu comme si quelqu'un m'observait.

Pendant un instant j'aurais même crus que l'on m'appelais.

Je ferme les yeux quelques minutes pour essayer d'aller mieux...

Mais quand je les rouvrent, il fait noir.

Tout ce qui était auparavant autour de moi venais de disparaître.

J'ai du m'endormir une fois de plus.

Je cherche du regard une forme de vie, mais ne trouve rien.
Je me demande ce que doivent penser les gens de ma classe en me voyant inerte, sans réaction.

Il fallait que je me réveille !

Mais comment faire?

Je tente toute les techniques connues, notamment la plus stupide consistant à se pincer le bras.

Mais une idée me vient soudain.

Je m'efforce malgré la migraine qui me prend, de me visualiser le couloir où tout les autres et moi-même étions et somment encore.

La douleur me prend avec rage, mais je m'oblige à continuer.

C'est avec le temps et pas mal de persévérance, que je finis par y arriver...

( RÉÉCRITURE ) A force d'en rêver, je m'y suis égaréeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant